Tétrabromure d'uranium

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tétrabromure d'uranium
Identification
No CAS 13470-20-7
No ECHA 100.033.380
Propriétés chimiques
Formule Br4UUBr4
Masse molaire[1] 557,645 ± 0,004 g/mol
Br 57,31 %, U 42,68 %,
Précautions
Matériau radioactif
Composé radioactif
SGH[2]
SGH06 : ToxiqueSGH08 : Sensibilisant, mutagène, cancérogène, reprotoxiqueSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H300, H330, H373 et H411

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Le tétrabromure d'uranium, ou bromure d'uranium(IV), est un composé chimique de formule UBr4. Il se présente sous la forme d'un solide cristallisé brun sombre très hygroscopique. Sa structure cristalline et monoclinique dans le groupe d'espace C2/m (no 12) avec les paramètres cristallins a = 1 092 pm, b = 869 pm, c = 705 pm et β = 93° 15’[3].

On peut l'obtenir en faisant réagir de l'uranium avec du brome Br2 de 600 à 700 °C :

U + 2 Br2 → UBr4.

Il est également possible de partir de l'hydrure d'uranium(III) UH3 en faisant réagir ce dernier avec du bromure d'hydrogène HBr pour former du tribromure d'uranium UBr3, lequel est ensuite mis à réagir avec du brome à 300 °C pour former du tétrabromure d'uranium.

UH3 + 3 HBrUBr3 + 3 H2 ;
2 UBr3 + Br2 → UBr4.

Il est par ailleurs possible de faire réagir du dioxyde d'uranium UO2 ou de l'octaoxyde de triuranium U3O8 avec du carbone et du brome :

U3O8 + 4 C + 6 Br2 → 3 UBr4 + 4 CO2.

D'autres procédés sont également possibles pour produire du tétrabromure d'uranium.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. Entrée « Uranium compounds » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 5 mars 2017 (JavaScript nécessaire)
  3. (en) R. M. Douglass et Eugene Staritzky, « Crystallographic Data. 153. Uranium Tetrabromide, UBr4 », Analytical Chemistry, vol. 29, no 3,‎ , p. 459-459 (DOI 10.1021/ac60123a607, lire en ligne)