Ski alpin aux Jeux olympiques de 2014 - Super G femmes

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Super G femmes
Description de l'image Alpine skiing pictogram.svg. Description de l'image Olympic rings.svg.
Généralités
Sport Ski alpin
Organisateur(s) CIO
Éditions 8e
Lieu(x) Sotchi
Date à 11 h 00
Participants 50
Site(s) Rosa Khutor, Krasnaïa Poliana

Palmarès
Tenant du titre Michaela Dorfmeister
Vainqueur Anna Fenninger
Deuxième Maria Höfl-Riesch
Troisième Nicole Hosp

Navigation

Le super G féminin des Jeux olympiques d'hiver de 2014 a eu lieu le dans le centre alpin de Rosa Khutor à Krasnaïa Poliana, en Russie[1].

Les pistes utilisées pour les compétitions de ski alpin sont conçues par Bernhard Russi, ancien skieur professionnel rattaché à la Fédération internationale de ski[2]. Le parcours aboutit sur une aire d'arrivée devant un stade de 7800 places[3].

L'épreuve a été remportée par l'Autrichienne Anna Fenninger suivie par l'Allemande Maria Höfl-Riesch puis par sa compatriote autrichienne Nicole Hosp.

Avant l'épreuve olympique[modifier | modifier le code]

Qualifications[modifier | modifier le code]

Pour les qualifications pour les épreuves aux Jeux olympiques d'hiver de 2014, la Fédération international de ski (FIS) a mis en place un système de qualification en collaboration avec les comités nationaux olympiques. Ces conditions concernent les épreuves de ski alpin, de ski de fond, de saut à ski, du combiné nordique, du ski acrobatique et de snowboard[4].

Pour l'ensemble des épreuves de ski alpin (descente, Super-G, Slalom, Slalom géant et Super Combiné), la FIS a distribué un maximum de 320 places réparties à l'ensemble des comités olympiques. Chaque comité a pu sélectionner selon les critères jusqu'à 22 athlètes pour l'ensemble des épreuves. Pour chaque épreuve, chaque comité a pu choisir jusqu'à 4 athlètes éligibles[4].

Deux critères de sélection ont été mis en place par la FIS : les critères de qualification A et les critères de qualification B.

Les critères de qualification A ont permis de rendre éligible les athlètes classés dans le Top 500 du classement FIS de leur discipline respective au . Selon le nombre de points acquis, les athlètes ont pu aussi prévaloir pour une place dans une autre épreuve de ski alpin. Ainsi, par exemple, en obtenant au moins 80 points en Super-G, il était possible pour l'athlète de concourir également en descente[4].

Les critères de qualification B ont permis aux comités nationaux olympiques qui ne possédaient aucun athlète éligible selon les critères A de pouvoir sélectionner un homme et une femme pour le slalom et le slalom géant. Ces derniers devaient obtenir une moyenne, calculée sur cinq résultats, de 140 points au maximum au classement FIS de leur épreuve respective au . La nation hôte, si elle ne possède aucun athlète éligible, a pu sélectionner un athlète si ce dernier a au moins 80 points aux classements FIS de son épreuve[4].

Favorites[modifier | modifier le code]

Lara Gut, une des favorites du super G

La situation du classement de la descente en coupe du monde avant les Jeux olympiques d'hiver de 2014 a montré un certain équilibre entre les différentes favorites. À la suite du renoncement aux Jeux d'hiver de la favorite Lindsey Vonn pour cause de blessure[5], six à sept skieuses auraient pu prétendre à la médaille d'or en Super G.

La seconde favorite a devoir renoncé à la course est la skieuse liechtensteinoise de 24 ans,Tina Weirather. Déjà forfait pour la descente[6], elle doit renoncer aux Jeux d'hiver à cause d'une blessure contractée lors d'une chute pendant les entraînements. Elle souffre d'une contusion osseuse à la tête du tibia et doit mettre un terme à sa saison[7].

Parmi les participantes à la course, d'autres concurrentes se partagent l'étiquette de favorites. En tête du classement du Super G[8], la Suissesse Lara Gut, qui a remporté trois des cinq courses disputées depuis le début de la saison, faisait figure de grande favorite[9]. Médaillée d'or du super combiné olympique, l'Allemande Maria Hoefl-Riesch, triple championne olympique, figurait également parmi les favorite de l'épreuve. La skieuse slovène Tina Maze, co-victorieuse en descente, était favorite malgré quelques résultats mitigés en Super G. La délégation autrichienne a placé deux skieuses aux avants postes pour cette épreuve. les skieuses Anna Fenninger et Elisabeth Görgl, respectivement 3e et 4e du classement du Super G en Coupe du monde[8], comptaient également parmi les prétendantes aux médailles. L'Américaine Julia Mancuso s'est rajoutée à la liste des favorites après avoir fini en tête de la descente du super combiné olympique. Enfin, la skieuse suisse Dominique Gisin, co-vainqueur de l'épreuve de descente, a pu prétendre à un rôle d'outsider[10].

Calendrier[modifier | modifier le code]

Le tableau ci-dessous montre les dates pour le déroulement de l'épreuve Super G féminine de ski alpin[11]. Le Super G est une épreuve qui se dispute sans entraînement avant la course[12],.

Calendrier des épreuves de ski alpin
6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
Femmes Super G
       Entraînement
       Jour de l'épreuve

Médaillées[modifier | modifier le code]

Or Argent Bronze
Anna Fenninger (AUT) Maria Höfl-Riesch (GER) Nicole Hosp (AUT)

Résultats[modifier | modifier le code]

Résumé de l'épreuve[modifier | modifier le code]

Anna Fenninger, vainqueur du Super G des Jeux olympiques d'hiver de 2014.

L'épreuve de descente se déroule le et a débuté à 11 heures. Elles sont 49 skieuses à concourir au lieu de 50. Une prétendante aux médailles, la Liechtensteinoise Tina Weirather a décidé de déclarer forfait[6] à la suite de sa blessure lors d'une chute pendant les entraînements de descente[7].

Depuis quelques jours, la météo est clémente à Sotchi et les températures élevées ont rendu la piste très glissante et difficilement praticable[13].

La première skieuse à s'élancer est l'Espagnole Carolina Ruiz Castillo. Elle chute dès les premières portes[14]. La seconde participante, Leanne Smith signe un premier temps de référence en 1:28.38. Les 6 concurrentes suivantes, dont figurent parmi les outsiders, l'Italienne Daniela Merighetti, 4e en descente, la Canadienne Marie-Michèle Gagnon et la Française Marie Marchand-Arvier, vice-championne du monde du Super-G en 2009, ne terminent pas leur course à cause d'erreurs ou de chutes[14]. La skieuse suisse Fabienne Suter est la deuxième skieuse à terminer la course avec une avance de 1.49 sur Leanne Smith. L'Italienne Nadia Fanchini, avec le dossard 10. s’intercale au classement entre les deux skieuses. Dominique Gisin, co-vainqueur de la descente olympique et qui porte le numéro 11, s'élance mais chute à l'approche de l'arrivée[14].

Avec le dossard 14, l'Américaine Julia Mancuso, vainqueur de la manche de descente du super combiné olympique, finit à 15 centièmes de la Suissesse. L'Allemande Viktoria Rebensburg termine avec 19 centièmes de retard. La skieuse autrichienne, Nicole Hosp, prend la tête avec 71 centièmes avant le passage de sa compatriote Anna Fenninger. La skieuse de 24 ans est à l'aise sur la piste et termine à la première place provisoire avec 66 centièmes d'avance. Sur le podium en descente, la co-vainqueur Tina Maze et la médaillée de bronze Lara Gut n'arrivent pas à battre le temps de l'Autrichienne. Elisabeth Görgl, championne du monde de descente en 2011, fait une sortie de piste et ne sera donc pas classée sur cette épreuve. Elle est suivie par la favorite et triple championne olympique, Maria Höfl-Riesch. L'Allemande, avec le dossard 22, prend la 2e place provisoire malgré une erreur à mi-parcours[14]. Les dernières skieuses qui peuvent inquiéter le trio de tête sont l'Américaine Stacey Cook, avec le numéro 29, et la Suissesse Fraenzi Aufdenblatten avec le numéro 30. Mais la skieuse américaine ne réussit pas à rester en piste alors que la Suissesse termine à la 6e place provisoire[14].

Les vingt dernières concurrentes sont des skieuses qui ne concourent pas en coupe du monde et qui n'ont donc normalement pas le niveau pour perturber la hiérarchie[14].

Anna Fenninger remporte la médaille d'or du Super G. Il s'agit de la première médaille olympique de sa carrière[15]. La médaille d'argent revient à l'Allemande Maria Hoefl-Riesch, à 55 centièmes de la première place. Nicole Hosp complète le podium en terminant à la troisième place à 66 centièmes de la gagnante[14],[15].

Tableau des résultats[modifier | modifier le code]

DNS — N'a pas commencé
DNF — N'a pas terminé
Rang Dossard Athlète Nationalité Résultat Différence
Médaille d'or, Jeux olympiques 18 Anna Fenninger Autriche 1 min 25 s 52
Médaille d'argent, Jeux olympiques 22 Maria Höfl-Riesch Allemagne 1 min 26 s 07 +0 s 55
Médaille de bronze, Jeux olympiques 16 Nicole Hosp Autriche 1 min 26 s 18 +0 s 66
4 20 Lara Gut Suisse 1 min 26 s 25 +0 s 73
5 19 Tina Maze Slovénie 1 min 26 s 28 +0 s 76
6 30 Fränzi Aufdenblatten Suisse 1 min 26 s 79 +1 s 27
7 9 Fabienne Suter Suisse 1 min 26 s 89 +1 s 37
8 14 Julia Mancuso États-Unis 1 min 27 s 04 +1 s 52
9 15 Viktoria Rebensburg Allemagne 1 min 27 s 08 +1 s 56
10 10 Nadia Fanchini Italie 1 min 27 s 20 +1 s 68
11 13 Regina Sterz Autriche 1 min 27 s 52 +2 s 00
11 12 Verena Stuffer Italie 1 min 27 s 52 +2 s 00
13 23 Ilka Štuhec Slovénie 1 min 27 s 69 +2 s 17
14 24 Lotte Smiseth Sejersted Norvège 1 min 27 s 80 +2 s 28
15 35 Edit Miklós Hongrie 1 min 27 s 87 +2 s 35
16 28 Maruša Ferk Slovénie 1 min 28 s 19 +2 s 67
17 33 Klára Křížová République tchèque 1 min 28 s 30 +2 s 78
18 2 Leanne Smith États-Unis 1 min 28 s 38 +2 s 86
19 27 Ragnhild Mowinckel Norvège 1 min 28 s 53 +3 s 01
20 31 Marie-Pier Préfontaine Canada 1 min 28 s 67 +3 s 15
21 39 Sara Hector Suède 1 min 28 s 71 +3 s 19
22 42 Barbara Kantorová Slovaquie 1 min 28 s 91 +3 s 39
23 34 Chemmy Alcott Grande-Bretagne 1 min 29 s 14 +3 s 62
24 32 Elena Yakovishina Russie 1 min 29 s 38 +3 s 86
25 43 Katerina Paulathová République tchèque 1 min 30 s 17 +4 s 65
26 40 Macarena Simari Birkner Argentine 1 min 31 s 10 +5 s 58
27 50 Bogdana Matsotska Ukraine 1 min 31 s 58 +6 s 06
28 47 Anna Berecz Hongrie 1 min 33 s 07 +7 s 55
29 45 Helga María Vilhjálmsdóttir Islande 1 min 33 s 42 +7 s 90
30 44 Ania Monica Caill Roumanie 1 min 33 s 73 +8 s 21
31 49 Agnese Āboltiņa Lettonie 1 min 36 s 10 +10 s 58
17 Tina Weirather Liechtenstein DNS NC
1 Carolina Ruiz Castillo Espagne DNF NC
3 Daniela Merighetti Italie DNF NC
4 Jessica Lindell-Vikarby Suède DNF NC
5 Marie-Michèle Gagnon Canada DNF NC
6 Marie Marchand-Arvier France DNF NC
7 Laurenne Ross États-Unis DNF NC
8 Kajsa Kling Suède DNF NC
11 Dominique Gisin Suisse DNF NC
21 Elisabeth Görgl Autriche DNF NC
25 Larisa Yurkiw Canada DNF NC
26 Francesca Marsaglia Italie DNF NC
36 Maria Bedareva Russie DNF NC
37 Karolina Chrapek Pologne DNF NC
38 Greta Small Australie DNF NC
29 Stacey Cook États-Unis DNF NC
41 Maryna Gąsienica-Daniel Pologne DNF NC
46 Maria Shkanova Biélorussie DNF NC
48 Kristina Saalová Slovaquie DNF NC

Notes et références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. « Jeux olympiques (Calendrier des compétitions) », Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2014,
  2. « Centre alpin Rosa Khutor », Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2014 (consulté le )
  3. « Les pentes de Sotchi prêtes pour les Jeux d’hiver de 2014 », Site officiel du CIO, (consulté le )
  4. a b c et d (en) [PDF]« Qualification Systems for XXII Olympic Winter Games, Sotchi 2014 », Fédération internationale de ski (consulté le )
  5. « Ski : Lindsey Vonn renonce aux Jeux de Sotchi », Le Monde, (consulté le )
  6. a et b « Tina Weirather doit renoncer à la descente », 24 heures, (consulté le )
  7. a et b « Saison terminée pour Weirather », L'Équipe, (consulté le )
  8. a et b (en)« Alpine skiing: super-G Ladies », FIS (consulté le )
  9. « Ski: Objectif or pour Lara Gut samedi en super-G », RTS, (consulté le )
  10. « Dominique Gisin championne olympique! », Le Matin (consulté le )
  11. [PDF] « Calendrier des compétitions des Jeux olympiques d'hiver de Sotchi 2014 », Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques d'hiver de 2014,
  12. C.G., « Sotchi 2014. Un samedi sans médaille pour la France », Le Parisien, (consulté le )
  13. Mike Collett-White, « JO: carnage sur la neige en super-G dames et ski cross », Le Nouvel Observateur, (consulté le )
  14. a b c d e f et g « Super G femmes », L'Équipe, (consulté le )
  15. a et b « JO/Ski alpin : l'Autrichienne Anna Fenninger remporte l'or en Super-G », France Télévisions, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]