Siroco (torpilleur)
Siroco | |
Le Siroco. | |
Type | Torpilleur |
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Classe | Bourrasque |
Histoire | |
A servi dans | Marine nationale |
Chantier naval | Chantiers de Penhoët, Saint-Nazaire |
Lancement | octobre 1925 |
Armé | février 1928 |
Statut | Coulé le 31 mai 1940 |
Équipage | |
Équipage | 142 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 105,77 |
Maître-bau | 9,88 |
Tirant d'eau | 3,80 |
Propulsion | 2 hélices 2 turbines Parsons 3 chaudières du Temple |
Puissance | 33 000 ch[1] |
Vitesse | 33 nœuds (61,1 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement | 4 canons de 130 mm 2 canons AA de 37 mm 2 × 3 TLT de 550 mm |
Rayon d'action | 2 150 milles marins (3 982 km) à 14 nœuds (26 km/h) |
Carrière | |
Propriétaire | Marine nationale |
Pavillon | France |
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Le Siroco, également connu sous le nom de Sirocco, est un torpilleur français de la classe Bourrasque. Il a été construit à partir de 1925 aux Chantiers de Penhoët à Saint-Nazaire. Il est coulé le en participant à l'opération Dynamo.
Histoire
Le Siroco, un torpilleur d'escadre de 1.500 tonnes, est mis sur cale le et entre en service en [2].
Au début de la Seconde Guerre mondiale, le Siroco participe aux premières opérations de la bataille de France, dès mai 1940. Le il est touché par une bombe de l'aviation allemande qui n'explose pas. Après avoir attaqué plusieurs sous-marins allemands sans succès, dans le pas de Calais, le Siroco participe à la bataille de Dunkerque. Le , il évacue une première fois 600 soldats français vers Douvres[2].
Le , le navire embarque cette fois entre 750 et 930 hommes, principalement du 92e régiment d'infanterie et du 16e régiment d'artillerie. Vers deux heures du matin, le bateau évite une première attaque de deux torpilles tirées d'un Schnellboot avant d'être touché lors d'une nouvelle attaque où il est atteint à l'arrière. Ses hélices sont détruites et le torpilleur est sans erre. Un Stuka attaque ensuite le navire immobilisé et provoque une explosion au niveau d'une soute à munitions. Des soldats sont recueillis par deux bateaux britanniques et un polonais. Le bilan est de 270 rescapés et de 660 à 680 morts et disparus[2],[3].
Le 92e régiment d'infanterie est basé à Clermont-Ferrand. Après la guerre, une rue de cette ville prend le nom du torpilleur en hommage au Siroco qui a évacué ses soldats[4].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « French destroyer Siroco » (voir la liste des auteurs).
- Gardiner et Chesneau 1980, p. 269.
- « Siroco », sur dkepaves.free.fr (consulté le )
- Gonzague Vandamme, « 1940, la bataille de France au jour le jour : 31 mai, 68 000 hommes évacués de Dunkerque en une journée », sur france3-regions.francetvinfo.fr,
- « 92e régiment d’infanterie de Clermont-Ferrand », sur defense.gouv.fr (consulté le )
Bibliographie
- (en) M.J. Whitley, Destroyers of World War Two : An International Encyclopedia, Naval Insitute Press, , 320 p. (ISBN 0-87021-326-1)
- (en) Robert Gardiner et Roger Chesneau, Conway's All the World's Fighting Ships (1922-1946), [détail de l’édition]
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Historique sur la classe Bourrasque
- (en) « BOURRASQUE destroyers (1926 - 1928) », sur navypedia.org (consulté le )