Saint-Benoist-sur-Vanne

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 septembre 2021 à 23:23 et modifiée en dernier par YANN92340 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Saint-Benoist-sur-Vanne
Saint-Benoist-sur-Vanne
La chapelle Saint-Gengould.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays d'Othe
Maire
Mandat
Laurent L'Etrop
2020-2026
Code postal 10160
Code commune 10335
Démographie
Gentilé Sabatins, Sabatines
Population
municipale
233 hab. (2021 en diminution de 0,85 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 14′ 12″ nord, 3° 40′ 16″ est
Superficie 16,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Troyes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aix-en-Othe
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Benoist-sur-Vanne
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Benoist-sur-Vanne
Géolocalisation sur la carte : Aube
Voir sur la carte topographique de l'Aube
Saint-Benoist-sur-Vanne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Saint-Benoist-sur-Vanne

Saint-Benoist-sur-Vanne est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Géographie

Communes limitrophes de Saint-Benoist-sur-Vanne
Planty
Vulaines Saint-Benoist-sur-Vanne Paisy-Cosdon
Rigny-le-Ferron

Aletin & Bouillarde

Fontaine qui devient un ruisseau et se déverse en la Vanne par sa rive gauche.

Toponymie

Anciennement nommé Curtis Morini, il change son nom à l'occasion du don du village à l'abbaye de Saint-Benoît-sur-Loire.

Vanne est un toponyme désignant un « retranchement construit dans une rivière pour fermer le passage aux poissons »[1].

Sur un cadastre de 1840 sont nommés au territoire : Aletin, Armentières, Bouillarde, Bout-de-Brémont, la Briqueterie de la route et celle du haut, Chanay, le château et son bois, Chatillonnerie, la Chaux, Chemeix, Essert, fontaine de l'Etang, Ferme-Fruitier, Grande-Borne, le Gué, Haute-Rive, la Joux, Louvière[2], Luteau[3], Maillecul[4], Maison-Neuve, le Marais, Massicault[5], Moulin-à-Vent, Palluau, Platrière, les Quarante-Arpents, les Réaulx, les bois de Saint-Benoit et de Poitier, Sainte-Anne, Sainte-Marie et la Vieille Tuilerie.

Urbanisme

Typologie

Saint-Benoist-sur-Vanne est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (71,3 %), forêts (20,9 %), zones urbanisées (2,9 %), prairies (2,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), eaux continentales[Note 3] (0,6 %)[11].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

Histoire

Le fief relevait de Villemaur dont le premier seigneur connu est Hugue de Montfey vers 1230.

En 1789, le village était de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes.

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Courmorin[13].
En 1854, la commune a absorbé celle voisine de Courmononcle[13].

Politique et administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1823   Alexandre Nicolas Peschart d'Ambly    
1851   François Eugène Peschart d'Ambly    
mars 2005 2017 Henri Kerzreho DVD Retraité
octobre 2017 En cours Laurent L'Etrop    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[15].

En 2021, la commune comptait 233 habitants[Note 4], en diminution de 0,85 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
254276288266310348382390396
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
518549555555565504480430385
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
384363330277323313286304307
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
236244235230198214239231235
2021 - - - - - - - -
233--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Notes et références

Notes

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1109 - (ISBN 2600001336).
  2. Bois qui appartenait en seigneur de Courmononcle et faisait 60 arpents en 1367.
  3. Bois du chapitre Saint-Étienne de Troyes de 14 arpents et 27 cordes en 1729.
  4. Connu dès 1293 comme gruerie de Geoffroi de Saint-Florentin.
  5. Au finage d'Armentières en 1782.
  6. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  13. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Lien externe

Sur les autres projets Wikimedia :