Rudolf Fueter

Fonction
Recteur; Université de Zurich
1920-1922
Naissance	30 juin 1880; Bâle
Décès	9 août 1950 (à 70 ans); Brunnen
Nom de naissance	Karl Rudolf Fueter
Nationalité	suisse
Formation	Université de Göttingen (docteur) (1899-1903)
Activités	Mathématicien, professeur d'université
Fratrie	Eduard Fueter (d)
A travaillé pour	Université de Zurich (1916-1940); Hochschule Karlsruhe (en) (1913-1916); Université de Bâle (1908-1913); Université de technologie de Clausthal (1907-1908); Université de Marbourg (1905-1907)
Membre de	Académie Léopoldine; Académie bavaroise des sciences; Académie internationale d'histoire des sciences
Directeur de thèse	David Hilbert
	Théorème de Fueter–Pólya

Karl Rudolf Fueter, né le 30 juin 1880 et décédé le 9 août 1950 est un mathématicien suisse, connu pour ses travaux sur la théorie des nombres.

Biographie

Après une année d'études supérieures de mathématiques à Bâle, Karl Fueter commence des études en 1899, à l'Université de Göttingen et soutient en 1903 une thèse oprtant sur Der Klassenkörper der quadratischen Körper und die komplexe Multiplikation sous la direction de David Hilbert^[1]. Karl Fueter étudie ensuite pendant 1 an à Paris, 3 mois à Vienne, et 6 mois à Londres. En 1905, il a terminé son habilitation diriger des recherches à l'Université de Marbourg. Karl ^Fueter travaille comme guide-conférencier entre 1907 et 1908 à Marbourg et pendant l'hiver 1907/1908 à la Université de technologie de Clausthal. Il est nommé professeur ordinarius en 1908, à Bâle, en 1913, à l'Institut de technologie de Karlsruhe, et, en 1916, à l'Université de Zurich. De 1920 à 1922, il est le recteur de l'Université de Zurich.

Karl Fueter effectue des recherches sur la théorie des nombres algébriquesf, des fonctions et des quaternions. Il entretient une correspondance avec le mathématicien hongrois George Pólya et publie Théorème de Fueter-Pólya^[2].

En 1910, il est l'un des fondateurs de la Société mathématique suisse dont il est devenu le premier président. Avec Andreas Speiser, il contribue à la rédaction et de la publication des œuvres complètes de Leonhard Euler et à partir de 1927, il est à la tête de la Commission EulerCommission Euler. Il donne des conférences plénières aux Congrès international des mathématiciens en 1932 à Zurich (Idealtheorie und Funktionentheorie) et, en 1936, à Oslo (Die Theorie der regulären Funktionen einer Quaternionenvariablen). Pendant la seconde guerre mondiale, il est colonel de l'artillerie dans l'armée Suisse, un ardent adversaire du nazisme et un défenseur de la liberté de la presse. Karl Fueter est éditeur pour les Commentarii mathematici Helvetici.

Karl Fueter s'est marié en 1908 et a eu une fille.

Œuvres choisies

Synthetische Zahlentheorie. 3rd edition DeGruyter, Berlin 1930 (1st edition 1917)^[3].
Vorlesungen über die singulären Moduln und die komplexe Multiplikation der elliptischen Funktionen. Teubner, Leipzig 1924/1927^[4]^,^[5]
Das mathematische Werkzeug des Chemikers, Biologen, Statistikers und Soziologen. Vorlesung über die höheren mathematischen Begriffe in Verbindung mit ihren Anwendungen (publ. Schweizerische Mathematische Gesellschaft; vol. 3). 3rd edition Orell Füssli, Zürich 1947 (1st edition 1926)^[6].
Der Klassenkörper der quadratischen Körper und die complexe Multiplication. Dieterich, Göttingen 1903 (Dissertation, Universität Göttingen 1903).
Die Theorie der Zahlenstrahlen. Reimer, Berlin 1905 (Habilitationsschrift, University of Marburg 1905).

Sources

(de)Johann Jakob Burckhardt (1961), "Fueter, Karl Rudolf", Neue Deutsche Biographie (NDB), 5, Berlin: Duncker & Humblot, p. 707;
Siegfried Gottwald, Hans-Joachim Ilgauds, Karl-Heinz Schlote (eds.): Lexikon bedeutender Mathematiker. Verlag Deutsch, Thun 1990, (ISBN 3-8171-1164-9).

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rudolf Fueter » (voir la liste des auteurs).

↑ (en) « Rudolf Fueter », sur le site du Mathematics Genealogy Project
↑ (de) Rudolf Fueter et Georg Pólya, « Rationale Abzählung der Gitterpunkte », Vierteljschr. Naturforsch. Ges. Zürich, vol. 58,‎ 1923, p. 280-386 (lire en ligne).
↑ (en) Miller, G. A., « Review: Synthetische Zahlentheorie, by Rudolf Fueter », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 32, n^o 4,‎ 1926, p. 400–401 (DOI 10.1090/s0002-9904-1926-04247-6, lire en ligne)
↑ D'abord constitué de 142 pages en 1924, complété pp. 144–358 en 1927.
↑ (en) Sheffer, I. M., « Review: Vorlesungen über die singulären Moduln und die komplexe Multiplikation der elliptischen Funktionen, Part II, by R. Fueter », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 37, n^o 9, Part 1,‎ 1931, p. 654–655 (DOI 10.1090/s0002-9904-1931-05214-9, lire en ligne)
↑ (en) Longley, W. R., « Review: Das mathematische Werkzeug des Chemikers, Biologen, Statistikers und Soziologen, by R. Fueter », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 38, n^o 5,‎ 1932, p. 330 (DOI 10.1090/s0002-9904-1932-05386-1, lire en ligne)

Liens externes

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Travaux par ou sur Rudolf Fueter sur Internet Archive
« Rudolf Fueter » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne.
O'Connor, John J.; Robertson, Edmund F., "Rudolf Fueter", MacTutor History of Mathematics archive, Université de St Andrews.

[1] (en) « Rudolf Fueter », sur le site du Mathematics Genealogy Project

[2] (de) Rudolf Fueter et Georg Pólya, « Rationale Abzählung der Gitterpunkte », Vierteljschr. Naturforsch. Ges. Zürich, vol. 58,‎ 1923, p. 280-386 (lire en ligne).

[3] (en) Miller, G. A., « Review: Synthetische Zahlentheorie, by Rudolf Fueter », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 32, n^o 4,‎ 1926, p. 400–401 (DOI 10.1090/s0002-9904-1926-04247-6, lire en ligne)

[4] D'abord constitué de 142 pages en 1924, complété pp. 144–358 en 1927.

[5] (en) Sheffer, I. M., « Review: Vorlesungen über die singulären Moduln und die komplexe Multiplikation der elliptischen Funktionen, Part II, by R. Fueter », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 37, n^o 9, Part 1,‎ 1931, p. 654–655 (DOI 10.1090/s0002-9904-1931-05214-9, lire en ligne)

[6] (en) Longley, W. R., « Review: Das mathematische Werkzeug des Chemikers, Biologen, Statistikers und Soziologen, by R. Fueter », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 38, n^o 5,‎ 1932, p. 330 (DOI 10.1090/s0002-9904-1932-05386-1, lire en ligne)

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