Roger Ascot
Roger Ascot
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Roger Askolovitch |
Nationalité | |
Activités | |
Enfant |
Roger Askolovitch, dit Roger Ascot, est un écrivain et journaliste français, né le à Paris et mort le à Courbevoie.
Biographie
Issu d'une famille juive d'Europe centrale[1], il est longtemps proche des courants sionistes de gauche et du Parti socialiste.
Admirateur de François Mitterrand, Roger Ascot évoque aussi la lente trahison des idéaux de la gauche par les hommes de pouvoir.
Son œuvre est centrée sur le destin des Juifs de France, partagés, entre l'amour de leur pays d'adoption, le traumatisme d'une trahison pétainiste et la forte nostalgie d'Israël.
Ancien rédacteur en chef de la revue L'Arche[2], il est le père du journaliste Claude Askolovitch.
Œuvres
Romans
- Les Juifs meurent aussi (Paris, Fayard, 1973)
- Les Enfants du square des Vosges (Paris, Fayard, 1977)
- Rose de ma mémoire (Paris, Fayard, 1979)
- Nord-Plage (Paris, Lieu commun, 1987)
Poèmes
- Itinéraire : 1944-1994 (Genève, Métropolis, 1994)
Essais
- Le Sionisme trahi ou les Israéliens du dimanche, préface d’Élie Wiesel (Paris, Balland, 1991)
- Les Malins et les Fous (Paris, Balland, 1993)
Notes et références
- Akadem, « Histoire du peuple juif - Roger Ascot : Une page d'histoire du judaïsme français », (consulté le )
- « M. ROGER ASCOT NOMMÉ RÉDACTEUR EN CHEF DE " L'ARCHE " », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )