Raynor Johnson

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Raynor Carey Johnson (1901 - 1987) est un écrivain et physicien britannique.

Biographie

Raynor Johnson naît à Leeds, en Angleterre. Il obtient une maîtrise à l’université d’Oxford, ainsi qu’un doctorat de physique, à l’université de Londres. Il enseigne la physique à Londres et à Belfast et travaille pendant quelque temps avec Ernest Rutherford, dans le laboratoire Cavendish. Son intérêt pour « l’ésotérisme» le conduit à s’associer avec la Society for Psychical Research de Londres.

De 1934 à 1964, il est maître de conférences au Queen’s College (en) méthodiste de l’université de Melbourne[1] ; en 1936, cette même université lui octroie le titre de docteur honoris causa.

Au cours des années 1950-1960, Raynor Johnson publie plusieurs livres, tant sur le mysticisme, que sur les recherches menées dans le domaine de la parapsychologie ; son intérêt et ses écrits sur l’ésotérisme finissent par susciter de vives inquiétudes au sein même de l’Église méthodiste[2].

En 1964, il démissionne de son poste universitaire.

Santiniketan Park Association

C’est aux alentours de cette même période que Raynor Johnson fait l’acquisition d’une propriété — qu’il consacre et nomme : Santiniketan[3],[note 1] — à Ferny Creek (en), dans la banlieue est de Melbourne, non loin des monts Dandenong.

Au fil du temps, Santiniketan[3],[note 1] devient le théâtre de réunions ponctuelles — initiées sous forme de groupes de parole à connotations philosophiques et religieuses — présidées par un professeur de yoga : Anne Hamilton-Byrne[4],[note 2],[note 3].

L’embryon groupusculaire ainsi formé aboutira à la création d’une mouvance New Age controversée[8],[note 4], appelée : Santiniketan Park Association[12] – alias La Famille[13],[note 5],[note 6].

Publications

NB : Les titres d’ouvrages figurant ci-dessous, bien que traduits en français, se réfèrent néanmoins — pour la plupart — à des écrits publiés en langue anglaise.

  • Spectra. 1928 (Methuen : Londres).
  • Spectra atomique. 1946 (Methuen : Londres).
  • Introduction au Spectra moléculaire. 1949 (Methuen: Londres).
  • La splendeur emprisonnée ; une approche de la réalité, fondée sur la signification des données issues des domaines afférents aux sciences naturelles, à la recherche psychique et à l’expérience mystique. 1953 (Hodder & Stoughton : Londres) ; nouvelle édition 1989 (Pelegrin Trust, en collaboration avec Pilgrim Livres : Tasburgh, Norwich) ISBN 0-946259-30-5.
  • La recherche psychique. 1955 (Press Universities : Londres).
  • Les nourrissons de l’immortalité. 1957 (Hodder & Stoughton : Londres) ; nouvelle édition 1989 (Pelegrin Trust en collaboration avec Pilgrim Books : Tasburgh, Norwich) ISBN 0-946259-43-7.
  • Visualisation des cimes. 1959 (Hodder & Stoughton: Londres); nouvelle édition 1988 (Pelegrin Trust, en collaboration avec Pilgrim Books : Tasburgh, Norwich) ; ISBN 0-946259-28-3.
  • Desseins religieux pour l’homme moderne. 1963. (Hodder & Stoughton: Londres) ; nouvelle édition 1988 (Pelegrin Trust, en collaboration avec Pilgrim Books : Tasburgh, Norwich) ; ISBN 0-946259-27-5.
  • La lumière et le portail. 1964 (Hodder & Stoughton : Londres) ; ISBN 0-340-01214-5.
  • Le chemin spirituel. 1972 (Hodder & Stoughton : Londres) ; ISBN 0-340-15852-2.
  • Une ondée de fraîcheur, destinée à alléger le fardeau des pèlerins en quête de sens spirituel. 1975 (Hodder & Stoughton : Londres) ; ISBN 0-340-19247-X.
  • Une lumière, génératrice de vie : nouvelle approche existentielle, en deçà des horizons philosophiques ou spirituels. 1984 (Livres Pilgrim : Tasburgh, Norwich) ; ISBN 0-946259-07-0.

Notes et références

Notes

NB : À l’exception de quelques notes additionnelles (assorties à la présente adaptation française), la majeure partie des références et liens figurant ci-dessous — bien que traduits en français — se réfèrent néanmoins, pour la plupart, à des écrits publiés en langue anglaise.

  1. a et b Santiniketan est le nom donné par le père de Rabîndranâth Tagore à une ville qu'il a créée en Inde et que son fils a rendue célèbre.
  2.  : au cours d’une émission hebdomadaire – « Mise au Point[5] » – diffusée par la Télévision suisse romande, Julian Assange évoque son enfance, ainsi que les constantes pérégrinations qui l’ont amené – lui-même, sa mère et son demi-frère – à devoir fuir ce qu’il appelle : « La secte d’Anne Hamilton-Byrne[6],[5] ».
  3. Aux alentours du minutage 10:57 de cette interview télévisée[7], Julian Assange déclare : « Ma mère vivait avec le fils supposé d’Anne Hamilton-Byrne, de la secte du même nom, en Australie... on était en permanence pourchassés... sans doute à cause des problèmes liés au système de sécurité sociale... on devait souvent rapidement changer de ville... et même changer de nom. »
  4. Le 14 août 1987, un raid policier eut lieu contre le centre Kia Lama (propriété rurale, sise au bord du lac Eildon, en Australie), afin de procéder à la libération de plusieurs enfants qui avaient été enlevés à leur naissance, puis adoptés frauduleusement et séquestrés, voués à vivre en vase clos, en sus d'être victimes d'abus et de maltraitances[9],[10],[11].
  5. L’Association du parc Santiniketan – alias La Famille[13] – n’est pas affiliée à d'autres mouvances du même nom, telles que : The Family (en français : « La Famille », soit un groupe intégriste chrétien, également connu sous les noms suivants : The Fellowship, The Fellowship Foundation et The International Foundation), fondée à Seattle (États-Unis), en 1935, par feu l’immigrant norvégien, prêcheur méthodiste et anti-communiste itinérant : Abraham Vereide (en) (1886 - 1969) ; l’Association du parc Santiniketan – alias La Famille – n'est non plus pas à mettre en équation avec une autre mouvance homonymique : La famille, de Charles Manson.
  6. L’appellation The Family ne désigne pas ici le mouvement spirituel controversé : Famille (en anglais : Family ) ex Enfants de Dieu) (Family (ex children of God) – également répertorié sous d’autres appellations telles que : Famille d’amour (« Family of Love ») et, désormais : Famille internationale (Family International) –, secte fondée par l’autoproclamé feu « prophète » David Brandt Berg (décédé en 1978), connu de ses adeptes sous le nom de Moïse-David (Moses-David), voire MO.

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Raynor Johnson » (voir la liste des auteurs).
  1. (en) Anciennes éminences ayant professé au sein des collèges rattachés à l’université de Melbourne.
  2. Discussion de Raynor Johnson sur ABC : abc.net.au, Radio National ; avec la participation de Rachael Kohn ; dimanche, 7 septembre 2000.
  3. a et b Lire Shanti-Niketan, ce qui, en sanscrit, signifie : « Demeure de la paix ».
  4. (en) [vidéo] Interview télévisée d’Anne Hamilton-Byrne : reportage (de la télévision australienne) consacré à la biographie d’Anne Hamilton-Byrne, au vu des maltraitances infligées aux enfants de « La Famille » ; magazine TV 60 minutes ; diffusé le 2 octobre 2009 ; journaliste vedette : Karl Stefanovic (en). Consulté le 15 décembre 2010.
  5. a et b (fr) [vidéo] Mise au Point – WikiLeaks : qui est Julian Assange ?tsr.ch, 12 décembre 2010 ; cf. → vers 10:23 de l’enregistrement.
  6. En anglais : « Anne Hamilton-Byrne’s cult ».
  7. [vidéo] Mise au Point – WikiLeaks : qui est Julian Assange ?tsr.ch, 12 décembre 2010 ; cf. → vers 10:57 de l’enregistrement.
  8. « Invisible, inaudible, inexistante : ma vie d’enfant prisonnière au sein de la secte d'Anne Hamilton-Byrne », par Sarah Hamilton-Byrne [1995] – Penguin Books: Ringwood ISBN 0-14-017434-6 – un extrait de ce livre peut être consulté en ligne (en anglais), via le site consacré aux adeptes ayant choisi d’abandonner tout enseignement ou pratique liée au Siddha Yoga.
  9. Elias, D. & Ryle, G. (1994) : « Les enfants prisonniers de la secte recouvrent la liberté, certes... mais quel avenir peut-il encore leur être offert ? » – The Age, 23 septembre 1994.
  10. (en) Australie – Cour suprême de Victoria (1999) : arrêté Kibby – cf. registraire des titres et autresKibby v. Registrar of Titles and Another (1999).
  11. Qui est Julian Assange ?, par Flavien Hamon : lexpress.fr ; 21 décembre 2010.
  12. En français : « Association du parc Santiniketan ».
  13. a et b En anglais : « The Family ».