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Raspigaous

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Raspigaous
Autre nom Raspi[1]
Pays d'origine Marseille, Bouches-du-Rhône, Drapeau de la France France
Genre musical Reggae, roots, ska
Années actives 19972007, depuis 2014
Composition du groupe
Membres Lionel « Léo » Achenza
Marie « Sista Chance » Riou

Raspigaous, aussi surnommé Raspi, est un groupe de reggae et ska français, originaire de Marseille, dans les Bouches-du-Rhône.

Biographie

Débuts (1997—2006)

Raspigaous est formé en 1997[2], dans le quartier du Panier, à Marseille. Très vite, le groupe compte une quinzaine de musiciens, et monte un répertoire de morceaux reggae et ska, très festif. Les textes, alors chantés par Lionel « Léo » Achenza, et Marie « Sista Chance » Riou, sont très engagés socialement et conte les aléas sociaux de la vie quotidienne. Le groupe connait, dans ses six premier mois d'existence, une ascension fulgurante, d'abord locale, puis très vite nationale, grâce à l'éclectisme des compositions. Ils se produisent sur toutes les scènes des cafés-concerts et des festivals de France. Ils y font des concerts sur fond de composition musicale puisant ses inspirations dans des styles divers, le tout guidé par le reggae, le roots et le ska. Leurs refrains les plus connus[2] sont issus des morceaux Vitrolles, Zappe, ou encore Sers le jaune, collègue.

En 1999, après leur première tournée, les Raspigaous font une halte à Lille, dans le Nord, et enregistrent au Studio Bunker, grâce à l'argent récolté sur les concerts, leur premier album Chaud time, « un indispensable dans le paysage reggae français », selon RFI Musique[1]. C'est l'album qui connaitra le plus de succès et qui reste encore aujourd'hui un indispensable dans le paysage du reggae français. Cet opus les emmènent à jouer partout en France, et impose le groupe dans de nombreux festivals et salles de concerts célèbres (Les Vieilles Charrues, Le Divan du Monde, La Cigale, Les Docks des Suds, etc.)[réf. nécessaire] Ce qui les conduit à enregistrer, toujours en auto-prod, leur deuxième album, Chiens des quais, qui sort en 2002[1] et atteint la 117e place des charts français[3]. On y retrouve, comme pour le premier album, des cuivres, des chœurs, des cordes, de longs solos musicaux de clavier, guitare ou saxophone, et des parties dub, ainsi qu'une piste cachée ou l'on peut découvrir en enregistrement live lors d'une de leur répétition la deuxième version de leur titre Vitrolles.

Divergences et pause (2007—2013)

Vient alors le temps des divergences et l'équipe fondatrice se rompt à cause de radicales divergences concernant la gestion du groupe et de son avenir. Une grande partie des musiciens quittent le groupe et l'aventure. Léo prend alors le parti de continuer l'histoire avec une nouvelle équipe de musiciens, et enregistre en collaboration avec Arsenic et Champagne et Boucans Prod, le troisième album du groupe Mauvaise herbe, qui atteint la 159e place des charts français[3]. Il contient des morceaux comme l'Arapède, S'échapper ou La Ballade de l'huissier. Malgré l'évident déclin de l'industrie du CD physique, Raspigaous écoule à bon nombre d'exemplaires, le point fort de cet album étant sa fluidité et son fil conducteur qui permettent de l'écouter d'une traite. Après une tournée nationale, l'équipe alors en place cède de nouveau, et Léo décide alors de prendre une pause en 2007, qui durera jusqu'en 2013.

Entretemps, Léo, bien connue grâce à ses phases de scats[4], en profite pour repartir en solo sur les routes, et développe un projet acoustique sous le nom de Léo, et sort un premier album, Parce que c'est bon, en 2009[5]. En 2013, l'association Kabba Roots fait appel à Raspigaous pour remonter sur scène à l'occasion d'un concert de soutien pour le projet United for Jamaica[6],[7]. Léo s'associe alors avec le backing band marseillais The Handcart[8], bien connu des tous les festivals européens de reggae, pour avoir joué avec les plus grandes légendes du reggae (Pablo Moses, The Abyssinnians, Linval Thompsonetc.) et la toute nouvelle équipe décide d'unir leurs forces pour faire remonter le groupe sur les planches.

Suites et Nouvel R (depuis 2014)

Ils sortent en 2014, en collaboration avec Transfuge, un EP 4 titres Haut et fort, qui les emmène à renouer avec la scène nationale reggae. Ce n'est qu'en 2017, que Lionel Léo Achenza présente au groupe un assortiment de 13 compositions originales, variant du roots au ska, que le groupe décide d'enregistrer son quatrième album. Denis Rastyron Thery, alors propriétaire du Studio K à Port-de-Bouc, séduit par la qualité de composition de Lionel, décide de coproduire l'album et ouvre les portes du studio au groupe. Raspigaous enregistre Nouvel R, qui sort en 2019[4].

En février 2022, le groupe part en tournée pour fêter ses 25 ans d'existence, notamment à Aubagne[2].

Style musical

Raspigaous est un groupe de reggae, qui puise sa force et ses compositions dans divers style tels que le funk, la soul, la salsa, ou encore de fortes consonances world. Même si le reggae est à 80 % à la base de leur style musical, le groupe mixe leur son avec diverses variations harmoniques. Le point fort du groupe étant les concerts et les lives, ou une grande énergie caractérise toutes leurs apparitions scéniques. Léo, le chanteur, est connu pour ses longues phases de scats improvisées, directement inspirées de Barrington Levy[4].

Discographie

Albums studio

Albums live

EP

Notes et références

  1. a b et c « Raspigaous : un « Nouvel R » toujours aussi contestataire », sur RFI Musique, (consulté le ).
  2. a b et c Lea Nicosia, « Raspigaous va fêter ses 25 ans de scène et de reggae à Aubagne », sur La Provence, (consulté le ).
  3. a et b « Raspigaous charts », sur chartsinfrance.net (consulté le ).
  4. a b et c « Raspigaous : un « Nouvel R » toujours aussi contestataire », sur RFI Musique, (consulté le ).
  5. « Accueil du site > Music > Raspigaous – Nouvel’R », sur Sistoeurs, (consulté le ).
  6. « Raspigaous à Marseille en soutien à United for Jamaica », sur reggae.fr, (consulté le ).
  7. « Reggae | United for Jamaica », sur Télérama (consulté le ).
  8. 5 mars 2020, « Entretien avec Léo des Raspigaous lors de son passage à Paris », sur La Grosse Radio (consulté le ).

Liens externes