Aller au contenu

Promenades (Magnard)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 27 mars 2021 à 20:56 et modifiée en dernier par BerwaldBis (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Promenades
op. 7
Couverture de la partition
Couverture de la partition
originale pour piano

Genre Suite pour piano
Nb. de mouvements 7
Musique Albéric Magnard
Dates de composition 1893
Création
Concerts Durand,
Paris Drapeau de la France France
Interprètes Blanche Selva

Promenades est une suite de sept pièces pour piano seul d'Albéric Magnard, composée en 1893 et créée par Blanche Selva le .

Composition

Albéric Magnard compose les Promenades en 1893, « évocation de paysages, au gré des étapes d'un itinéraire sentimental. C'est en effet à sa future femme que Magnard fait l'hommage de ces pages : trois ans plus tard, il épousera Julia Creton[1] ».

Création

Selon une situation « typique de l'obscurité dans laquelle il demeurait », Albéric Magnard doit attendre dix-huit ans avant que sa partition soit créée par Blanche Selva, chaleureusement applaudie aux Concerts Durand le [1].

Présentation

La suite des Promenades est composée de sept pièces :

  1. Envoi — Tendre (noire = 72) à quatre temps (noté ), en ut dièse mineur puis ut dièse majeur
  2. Bois de BoulogneÉlégant (blanche pointée = 66) à
    puis Pimpant, en ut majeur
  3. VillebonMystérieux (blanche = 54) à
    , en mi majeur
  4. Saint-CloudAvec franchise (noire = 120) à
    , en mi mineur
  5. Saint-GermainAmoureusement (noire = 72) à
    , en la bémol majeur
  6. TrianonLarge (noire = 58) à
    puis Joliment (noire = 66) à
    , en ut dièse mineur
  7. RambouilletNuptial (noire = 66) à quatre temps (noté ), en ut dièse majeur

Analyse

De ce « poétique recueil de pièces pour piano », Gustave Samazeuilh retient « l'esquisse sur Saint-Germain, pour son expression pénétrante, celle sur Trianon pour l'harmonieuse pureté de son écriture fugale et surtout celle sur Rambouillet, pour le charme intense de son pouvoir évocateur[2] ».

Harry Halbreich suggère que « ce cycle pianistique si riche et si divers donnera certainement l'envie de connaître mieux un des maîtres les plus attachants de la musique française du début du siècle, qui serait peut-être devenu un autre Roussel si une fin tragique ne l'avait fauché dans la force de l'âge[3]… »

Discographie

Bibliographie

Ouvrages généraux

Monographies

Références

  1. a et b Halbreich 1987, p. 480.
  2. Samazeuilh 1931, p. 164.
  3. Halbreich 1987, p. 480-481.
  4. Jean-Christophe Le Toquin, « Collection Les Musiciens et la Grande Guerre « À Emporter « ResMusica » (consulté le )
  5. « Editions Hortus - Catalogue, HORTUS 701 », sur www.editionshortus.com (consulté le )

Liens externes