Ouverture (Magnard)

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Ouverture
op. 10
Image illustrative de l’article Ouverture (Magnard)
Annonce du concert Albéric Magnard du 14 mai 1899,
avec l'Ouverture au programme.

Genre Ouverture pour orchestre
Nb. de mouvements 1
Musique Albéric Magnard
Dates de composition 1894-1895
Création
Nouveau théâtre de Paris,
ParisDrapeau de la France France
Interprètes Albéric Magnard (dir.)

L'Ouverture opus 10 est une ouverture pour orchestre d'Albéric Magnard, composée entre août 1894 et août 1895[1].

Présentation[modifier | modifier le code]

La partition de l'Ouverture, écrite entre 1894 et 1895, n'est créée que plusieurs années plus tard, le au Nouveau-Théâtre de Paris[2], en compagnie du Chant funèbre, de la version définitive de la Symphonie no 2 et de la Symphonie no 3, l'orchestre étant dirigé par le compositeur[note 1].

L’œuvre, en la majeur, est dédiée à Louis Arnavon[3]. Sa durée moyenne d'exécution est de douze minutes environ[4].

Analyse[modifier | modifier le code]

La pièce est de forme sonate[5], et selon les mots de Harry Halbreich, est une « belle et modeste inconnue [qui] possède bien des charmes »[6]. Gustave Samazeuilh salue d'ailleurs « la vivacité de son rythme et la concision de sa forme »[7].

Un premier thème vigoureux et gai est exposé par les cordes sur des batteries de bois, avant un pont calme et modulant qui amène le deuxième thème, en si mineur, puis une idée conclusive en si majeur rêveuse et chantante à la trompette[6]. Vient ensuite le développement, d'abord bucolique puis énergique au retour du thème initial. Enfin, la réexposition, variée. Au développement terminal, « qui rejoint bien vite la voluptueuse paresse d'une grande coda lente en un decrescendo à peine émaillé par le souvenir lointain et très ralenti de la tête du premier thème dialoguant entre les timbales, le cor et la trompette, avant qu'une paisible tierce picarde mette le point final sur la pointe des pieds... »[8]

Discographie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Figuraient également au programme Trois poèmes en musique, avec la cantatrice Jeanne Raunay en soliste.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Simon-Pierre Perret, « Albéric Magnard », sur www.musimem.com (consulté le )
  2. Carraud 1921, p. 322.
  3. « Ouverture », sur Albéric Magnard (consulté le )
  4. (en-US) Adrian Corleonis, « Overture for orchestra, Op 10 | Details », sur AllMusic (consulté le )
  5. Pierre Carrive, « MAGNARD, A.: Orchestral Works - Ouverture / Chant funèbre / Hymne à la justice / Hymne à Vénus (Freiburg Philharmonic, Bollon) », sur www.naxos.com (consulté le )
  6. a et b Harry Halbreich, livret du CD Timpani, p. 8.
  7. Gustave Samazeuilh, « La Revue de Paris », sur Gallica, (consulté le )
  8. Harry Halbreich, livret du CD Timpani, p. 9.

Liens externes[modifier | modifier le code]