Rue de la Concorde

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Rue de la Concorde
Image illustrative de l’article Rue de la Concorde
La première partie de la rue de la Concorde.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 46″ nord, 1° 26′ 45″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) MatabiauLes Chalets
Début no 2 boulevard d'Arcole et no 76 boulevard de Strasbourg
Fin no 16 boulevard Matabiau
Morphologie
Longueur 610 m
Largeur 12 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Chemin de Pouzonville (XVe – XVIIIe siècle)
Rue de la Salpétrière (fin du XVIIIe siècle)
Rue Reconnaissance (1794)
Rue des Pépinières (début du XIXe siècle-1830)
Rue de la Poudrière (1830-1883)
Nom actuel 1883
Nom occitan Carrièra de la Concòrdia
Histoire et patrimoine
Création avant le XVe siècle
Monuments Fontaine à la Poésie romane
Notice
Archives 315551913649
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue de la Concorde
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue de la Concorde

La rue de la Concorde (en occitan : carrièra de la Concòrdia) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue de la Concorde est une voie publique. Elle forme la limite entre les quartiers des Chalets à l'ouest, et Matabiau à l'est, tous les dans le secteur 1 - Centre.

La chaussée compte une seule voie de circulation en sens unique, depuis les boulevards d'Arcole et de Strasbourg vers le boulevard Matabiau. Elle est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il existe une bande cyclable pour les cyclistes circulant à contresens.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue de la Concorde rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Boulevard d'Arcole (g)
  2. Boulevard de Strasbourg (d)
  3. Rue Claire-Pauilhac
  4. Rue Alexandre-Falguière (d)
  5. Place de la Concorde
  6. Rue Robert-Borios (g)
  7. Rue Saint-Papoul (d)
  8. Rue du Printemps (g)
  9. Rue Saint-Henri (d)
  10. Rue du Commissaire-Jean-Philippe (d)
  11. Rue Jany (g)
  12. Rue Franc (d)
  13. Rue Volta (d)
  14. Boulevard Matabiau

Odonymie[modifier | modifier le code]

La rue correspond à une partie de l'ancien chemin qui, de la porte de Pouzonville (emplacement devant l'actuel no 46 rue Jean-Baptiste-Merly), traversait la campagne en direction du village de Croix-Daurade et du nord-est. Il conserva ce nom de chemin de Pouzonville jusqu'au XVIIIe siècle[1]. À la fin de ce siècle, on le désignait également comme la rue de la Salpétrière car on y avait établi le magasin à poudre : ce fut alors le chemin de la Poudrière[2]. En 1794, pendant la Révolution française, elle devint la rue Reconnaissance, mais ce nom ne se conserva pas[3]. Le plan Vitry (1825) l’appelle rue des Pépinières[4]. La partie près de la ville se peuplait progressivement, la Poudrière devint gênante. En février 1875, on insiste pour son déplacement. Le 2 mars 1883 une pétition des habitants qui « considère… que ce terme de « poudrière » a des allures de guerre et de destruction et qu’il est plus naturel d’éveiller partout des idées de paix et d’union, nécessaires à la voie du progrès », demande le changement en rue de la Concorde ou bien de la Paix : c'est « la Concorde » qui fut choisie[5].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Fontaine à la Poésie romane ou Clémence Isaure[modifier | modifier le code]

La fontaine à la Poésie romane.

En 1910, à la suite d'un legs fait en 1905 par Octave Sage, pharmacien toulousain, la municipalité ouvre un concours pour la construction d'une fontaine rendant hommage à la poésie occitane, et particulièrement aux Jeux floraux et son inspiratrice légendaire, Clémence Isaure. C'est le projet du sculpteur Léo Laporte-Blairsy, associé à l'architecte Barthélémy Guitard, qui est retenu. Après deux ans de travaux, la fontaine est inaugurée le .
La fontaine s'élève sur la place de la Concorde, qui se forme au carrefour de la rue du même nom et de la rue Alexandre-Falguière. Elle se compose d'un bassin en pierre de taille à pans coupés, dont la forme rappelle le griffoul de la place Saint-Étienne. Il est orné de panneaux en bronze qui représentent des monuments toulousains – le Pont-Neuf, le pont Saint-Pierre et le cloître des Augustins, alternant avec des panneaux en marbre qui portent des inscriptions. Des poissons et des grenouilles en fonte ornent le bassin. Au centre s'élève une colonne en marbre formée de tiges d'ombelles, qui encadrent des représentations d'enfants en léger relief, et décorée de tortues en fonte crachant de l'eau par leur gueule ouverte. La colonne porte la statue en bronze de Clémence Isaure : vêtue d'une longue robe, le visage penché en avant et coiffée d'un escoffion, elle tient dans la main une couronne de fleurs[5],[6].

Immeubles et maisons[modifier | modifier le code]

  • no  1 : immeuble Citroën.
    L'immeuble s'élève à l'angle du boulevard d'Arcole. Il est construit sur les plans des architectes de l'Atelier des architectes associés (3A) – Fabien Castaing, Pierre Viatgé, Michel Bescos et Alexandre Labat, entre 1955 et 1957, dans un style moderne, caractéristique des constructions de cette période, qui utilise le béton. Haut de seize étages, il est l'un des premiers immeubles de grande hauteur de la ville[7],[8].
  • no  21 : immeuble.
    L'immeuble est construit entre 1990 et 1994, par les architectes toulousains Laurent Gouwy, Alain Grima et Jean-Luc Rames (GGR Architectes). D'un style postmoderne régionaliste, il est une variation sur le thème des hôtels particuliers toulousains. Il s'élève sur cinq étages et un niveau de comble. Les façades, revêtues d'un plaquis de brique, sont animées par un jeu de balcons et de loggias profondes. À l'intérieur un hall-puits de jour, mis en valeur par sa paroi courbe, distribue les appartements par des coursives suspendues[11],[12].
  • no  35 : immeuble[13].
  • no  37 : maison[14].
  • no  57 : immeuble[15].
  • no  76 : maison[16].
  • no  95 : maison[17].
  • no  97 : immeuble[18].

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Rémi Papillault (dir.), Laura Girard et Jean-Loup Marfaing, Guide d'architecture du XXe siècle en Midi toulousain, coll. « Architectures », Presses universitaires du Midi, Toulouse, 2016 (ISBN 978-2-8107-0469-9).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]