Place Franz-Liszt

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10e arrt
Place Franz-Liszt
Voir la photo.
Vue de la place depuis les terrasses de l'église Saint-Vincent-de-Paul de Paris.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 10e
Quartier Saint-Vincent-de-Paul
Voies desservies Rue Fénelon
rue d'Abbeville
rue La Fayette
rue d'Hauteville
rue des Petits-Hôtels
rue Bossuet
Morphologie
Longueur 90 m
Largeur 75 m
Historique
Création 1822
Ancien nom Place Charles-X
place La Fayette
place Bossuet
carrefour La Fayette
Géocodification
Ville de Paris 3839
DGI 3829
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Place Franz-Liszt
Géolocalisation sur la carte : 10e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 10e arrondissement de Paris)
Place Franz-Liszt

La place Franz-Liszt est une voie publique située dans le 10e arrondissement de Paris.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

La place Franz-Liszt est une voie publique située dans le 10e arrondissement de Paris. Elle est située au carrefour des rues La Fayette, d'Abbeville, d'Hauteville, des Petits-Hôtels et Bossuet.

Elle forme le parvis de l'église Saint-Vincent-de-Paul.

Ce site est desservi par les stations de métro Poissonnière et Gare du Nord.

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le nom de la place fait référence à Franz Liszt (1811-1886)[1], compositeur, transcripteur et pianiste virtuose hongrois.

Historique[modifier | modifier le code]

Église Saint-Vincent-de-Paul construite par Jacques Hittorff.

La place a été ouverte en 1822 sur les terrains de l'enclos Saint-Lazare. La nouvelle place reçut en 1825 le nom de « place Charles X » en l'honneur Charles X, qui était alors roi de France. Le monarque donnait également son nom à la grande rue projetée pour traverser le nouveau quartier du sud-ouest au nord-est. Après les Trois Glorieuses, en 1830, les deux odonymes sont remplacés par ceux de « rue La Fayette » et « place La Fayette », du nom du marquis de La Fayette, héros de la guerre d'indépendance des États-Unis, encore vivant lorsque la décision est prise.

En 1842, un nouveau revirement attribue à la place le nom de « place Bossuet », pendant quelques années, pour rendre hommage à Bossuet, évêque de Meaux. Rapidement, le parvis de l'église Saint-Vincent-de-Paul retrouve le nom de « place La Fayette ».

Elle est dominée par l'église Saint-Vincent-de-Paul, construite par Jean-Baptiste Lepère et Jacques Hittorff entre 1824 et 1844.

La place est un ensemble réalisé par l'architecte Achille Leclère sous la Restauration. Face à l'église Saint-Vincent-de-Paul, on peut observer des immeubles classiques qui se suivent, du no 1 au no 7 inclus, seul le no 6, manufacture de pianos datant de 1850 devenue Caisse d'Épargne et remaniée, rompt cette unité par sa protubérance et son décor.

Le 11 octobre 1914, durant la Première Guerre mondiale, le « carrefour La Fayette » est bombardé par un raid effectué par des avions allemands[2].

Appelée « place La Fayette » ou « carrefour La Fayette », elle fut finalement baptisée « place Franz-Liszt » en 1962[3].

Cette place a été « croquée » par le célèbre auteur de bandes dessinées, Jacques Tardi.

Bolek, « résistant urbain » et « camelot de la culture » y occupe à présent un kiosque, une « minuscule tour verte[4] » où il vend des livres.

Emplacements non localisés[modifier | modifier le code]

  • No ? : au milieu du XIXe siècle, le chirurgien, professeur de médecine et académicien Gustave Monod (1803-1890) et son épouse Jane établissent ici leur domicile familial définitif, après avoir habité au faubourg Saint-Martin et rue Bleue[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bernard Stéphane, Dictionnaire des noms de rues, Paris, Mengès, , nouvelle éd. (ISBN 978-2-8562-04-832), p. 271
  2. « Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute », Exelsior,‎ (lire en ligne).
  3. Jean-Marie Cassagne, Paris : dictionnaire du nom des rues, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-764-4), p. 214.
  4. Ewa Dolowski, « Les sept vies de Bolek, kiosquier, peintre et “résistant urbain” », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. Gustave Monod, Jane Monod, née Good. Souvenirs recueillis par son mari pour sa famille, 1885, p. 34 (en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]