Pierre Coste (résistant)

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Pierre Coste
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 54 ans)
LavalVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Jean MadelinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Pierre Coste[1], résistant français sous le pseudonyme de Jean Madelin, est né le à Moulins et décédé le à Laval, .

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'un employé des contributions indirectes, il est originaire de l'Allier.

Engagé volontaire dans l'artillerie[2], il combat au sein du 36e régiment d'artillerie lors de la Première Guerre mondiale[2] où il est blessé en 1917 et reçoit la croix de guerre.

Fonctionnaire des finances des contributions indirectes, il occupe différents postes en Mayenne, à Château-Gontier, Mayenne et Laval, et termine comme inspecteur général.

Il est le créateur en 1924 et directeur de la section de boxe du Sporting Club lavallois. Il devient ensuite Vice-président du Stade lavallois.

Mobilisé en 1939[2], il entre dans la résistance intérieure à son retour à Laval. Il prend contact avec Élisée Mautaint[3] au mois de pour le charger de rechercher et de prospecter le sud de la Mayenne pour monter des groupes de résistance intérieure.

Il participe début 1942 à la naissance du groupe de résistance Indépendants de la Mayenne[4], qui fusionne au printemps 1943 avec Libération-Nord[5]. Il est, avant son arrestation, dirigeant du Comité départemental de libération de la Mayenne clandestin[6].

Il est arrêté début [7] et libéré le mois suivant. À la fin de mars, les arrestations du docteur Bernard Queinnec et de René Hardy désorganisent le CDL dont il abandonne la direction.

Arrêté à nouveau début , il est envoyé à Compiègne, avant d'être déporté au camp de concentration de Neuengamme[8], puis transféré au camp de concentration de Ravensbrück.

Il est rapatrié le 26 juin 1945[2].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Il épouse Suzanne Pacory à Laval en 1925.

Décorations[modifier | modifier le code]

Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire (décret du 28 février 1949)[9]

Croix de guerre 1914-1918 Croix de guerre 1914-1918

Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre 1939-1945

Médaille de la Résistance française Médaille de la Résistance française (décret du 15 juin 1946)[10]

Insigne des blessés militaires Insigne des blessés militaires

Médaille de la déportation pour faits de Résistance de par son titre de déporté-résistant attribué le 30 mai 1950[2]

Sources[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ou encore Costes.
  2. a b c d et e Archives départementales de la Nièvre, « Registres matricules - Bureau de Nevers, classe 1917 : fiches matricules n° 1691 à 2096 (cote R 440) - fiche matricule n° 1829 Pierre Joseph Jean Coste - vues 223 et 224/669 » (consulté le )
  3. Directeur de l'école de Fromentières.
  4. Avec Robert Hardy, Guérin, le docteur Queinnec.
  5. C'est un mouvement d'inspiration à la fois syndicale et socialiste. Pour la Mayenne, il voit le jour à Laval, au printemps de 1943, à la suite d'une réunion clandestine à la Maison du Peuple de Laval, où se retrouvent d'une part, venant de Paris, François Tanguy-Prigent et Pierre Neumeyer, d'autre part des Mayennais parmi lesquels Pierre Boursicot, Auguste Beuneux, Coste.
  6. Son épouse sera membre du CDL de la Mayenne.
  7. Jean Taslé, membre du noyautage des administrations publiques, devenu membre du comité et chef militaire, le remplace à la tête du CDL clandestin.
  8. Matricule 34461.
  9. Base Léonore, « Dossier Pierre Joseph Jean Coste - cote 19800035/64/7934 » (consulté le )
  10. Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Pierre Jean Coste » (consulté le )