Paul de Villelume

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Paul de Villelume
Fonction
Chef du cabinet militaire du Premier ministre
Paul Reynaud
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Joseph Paul de Villelume
Nationalité
Formation
Activité
Père
Henry de Villelume (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elisabeth de Bellaigue de Bugheas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Jacques de Villelume (d) (neveu)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflits
Distinctions

Marie Joseph Paul, marquis de Villelume, né le à Riom et mort le à Perpignan, est un général de brigade français.

Biographie

Paul de Villelume est le fils du commandant Henry de Villelume et d'Élisabeth de Bellaigue de Bughas, propriétaires du château de Losmonerie.

Il entre dans l'armée le . Il devient maréchal des logis le . Le , il étudie l'École spéciale militaire de Saint-Cyr dans la promotion Montmirail.

Durant la Première Guerre mondiale, le avec la 5e Division de Cavalerie, il combat comme sous-lieutenant dans le secteur de l'Ourcq. Il est fait prisonnier près du village de Saint-Étienne-Roilaye. Il est envoyé comme prisonnier de guerre à Halle-sur-Saale dans une usine de la Badische Anilin. Il s’évade mais est repris et envoyé au fort IX à Ingolstadt. Il s'évade à nouveau, parvient à revenir en France et est nommé lieutenant le . Il est détaché à la première escadrille d’aviation le et rejoint l’état Major général le .

Il se marie le avec Louise Hélène Marie de Guardia, fille du capitaine Victor de Guardia et de Jeanne Dexpers. Il est nommé capitaine le et, rejoint, en 1927, l'école supérieure de guerre. Il est nommé chef d’escadron le . Il est nommé lieutenant-colonel le .

Durant la Seconde Guerre mondiale, le , il est nommé chef de cabinet militaire du président du Conseil Paul Reynaud à la Défense nationale. En mai 1940, il est nommé secrétaire du Comité de la défense nationale. De mai à début , il se montre solidaire avec les partisans de la défaite et hostile à ceux qui veulent continuer le combat. Le , il devient officier de liaison du président du Conseil auprès du ministre des Affaires étrangères. Le , il est affecté à l’État-Major de la 16e Région militaire.

Le , le premier jour de la bataille de France, il est réveillé durant la nuit par Hélène de Portes, la compagne de Paul Reynaud. Elle lui apprend l'entrée des troupes allemandes en Belgique[1]. À la nomination de De Gaulle au Gouvernement, il se précipite chez Reynaud pour demander a ne pas être sous les ordres du général de Gaulle.

Les années suivantes, comme la plupart des officiers vichystes, il louvoie entre l'hostilité à l'Allemagne et la soumission aux impératifs de la Collaboration. Il rejoint le la Résistance française, au sein de l'Armée secrète, ce qui ne l'empêche pas d'être nommé par Vichy colonel le . Il est en congé d’armistice le . Il s'évade de France le . Il est mis à la retraite le . Sa retraite est annulée le et il est affecté à la section législative du secrétariat général du ministère des armées. Il est nommé général de brigade le [2],[3].

La cravate de commandeur de la Légion d'honneur lui est remise par son cousin, le général Jean Teissier de Marguerittes.

Bibliographie

  • De Munich à Dantzig, de Paul de Villelume[4].
  • Journal d'une défaite, -, de Paul de Villelume[5].

Notes et références

  1. La Chute de Paris de Herbert R. Lottman, 1992.
  2. http://museedelaresistanceenligne.org/media6628-Paul-de-Villelume-membre-de-lAS.
  3. Baron de Woelmont de Brumagne; Notices généalogiques, 1927, p. 1047 & Michel Authier, Alain Galbrun, État de La Noblesse française subsistante, volume 14, p. 206 (961) correspondance de Paul de VILLELUME sur son séjour à Londres et sa présence au palais Saint James en 1936, à son frère Pierre le 11 septembre 1956 (962) Jean LACOUTURE: DE GAULLE 1 . Le Rebelle 1890‑1944, pp 304 & 305 (963).
  4. https://livre.fnac.com/a7877852/Simon-Catros-Paul-de-Villelume-de-Munich-a-Dantzig.
  5. Lévy, Jean-Michel, « Paul de Villelume, Journal d'une défaite, 23 août 1939-16 juin 1940, préfacé par René Rémond », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 24, no 2,‎ , p. 315–320 (lire en ligne, consulté le ).

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