Pascale Kramer

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Pascale Kramer
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Pascale Kramer
lors de la Comédie du livre, à Montpellier, en 2011
Nom de naissance Pascale Kramer
Naissance (62 ans)
Genève
Activité principale
écriture créative et professionnelle
Distinctions
Auteur
Langue d’écriture Français

Œuvres principales

Variations sur une même scène
Retour d'Uruguay
Les Vivants
L'implacable brutalité du réveil
Un homme ébranlé
Autopsie d'un père
Une famille

Pascale Kramer, née le à Genève, est une écrivaine et romancière franco-suisse, dont la famille est originaire du canton de Vaud.

Biographie[modifier | modifier le code]

Sa famille s'installe à Lausanne, alors qu'elle a 3 ans. Après l'obtention de sa maturité gymnasiale au Gymnase de la Cité, elle entreprend des études de lettres à l'Université de Lausanne. Elle les interrompt après une année et demie pour s'essayer au journalisme. Elle décide finalement de se lancer dans la publicité et part pour Zurich où elle passe six ans dans l'équipe de Jacques Séguéla. De passage à Paris pour son travail, elle décide de s'y installer et, depuis 1987, elle y exerce son métier d'écrivaine et de conceptrice en publicité.

À 20 ans, elle publie ses premiers livres en Suisse, aux Éditions de l'Aire : Variations sur une même scène en 1982 et Terres fécondes en 1984. Puis un silence de plus de dix ans avant Manu, roman publié à Paris et lauréat du Prix Michel-Dentan en 1996. Le Bateau sec, Onze ans plus tard, Les vivants, Prix Lipp 2001.

Pascale Kramer assure, avec l'écrivain et critique littéraire congolais Boniface Mongo-Mboussa, la programmation du Salon africain[1], dans le cadre du Salon du livre et de la presse de Genève.

Elle est également chargée de mission pour l’organisation du festival de films documentaires Enfances dans le monde[2], organisé pour la première fois le à Paris, à l’occasion de la Journée internationale des droits de l'enfant.

Pascale Kramer reçoit le Prix Lipp 2001 pour Les vivants, roman tragique où deux enfants meurent accidentellement sous les yeux de leur oncle. En 2005 paraît L'adieu au Nord au Mercure de France comme Retour d’Uruguay (2003), et Fracas (2007). Son livre L’implacable brutalité du réveil reçoit, outre le Prix Rambert 2010, deux autres prix prestigieux : le Grand Prix du roman de la SGDL (en France) et le Prix Schiller. En 2017, elle obtient le Grand Prix suisse de littérature pour l'ensemble de son œuvre.

En 2018, elle publie chez Flammarion Une famille, où elle observe avec acuité et tendresse comment l’alcoolisme d’un fils bouleverse le destin d’une tribu.

Son œuvre, considérée dans son entier, commence à faire l’objet d’études universitaires[3].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Articles[modifier | modifier le code]

  • L'effroi et la honte, in journal Le 1 N° 128 (2016)[4]

Récompenses et distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. 1er Salon du livre africain en 2004
  2. Enfances dans le monde
  3. Voir par exemple Tania Collani, « Voyeurisme et impasse morale dans l’œuvre de Pascale Kramer », Études françaises, volume 57, numéro 1, 2021, p. 141–159 (lire en ligne).
  4. Le 1 hebdo - L’effroi et la honte

Liens externes[modifier | modifier le code]