Parti communiste des Pays-Bas

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Parti communiste des Pays-Bas
(nl) Communistische Partij Nederland
Image illustrative de l’article Parti communiste des Pays-Bas
Logotype officiel.
Présentation
Leaders David Wijnkoop (en) (1909-1925)
Louis de Visser (en) (1925-1935)
Ko Beuzemaker (1935-1939)
Saul de Groot (1945-1967)
Marcus Bakker (en) (1967-1982)
Ina Brouwer (en) (1982-1991)
Fondation (comme le parti social-démocrate)
(comme le parti communiste hollandais)
Disparition
Fusionné dans Gauche verte
Siège Felix Meritis (en), Amsterdam
Organisation de jeunesse Ligue néerlandaise de la jeunesse (en)
Positionnement Extrême gauche
Idéologie Eurocommunisme
Républicanisme
Avant les années 1980 :
Marxisme-léninisme
Groupe au Parlement européen Parti vert européen
Affiliation internationale Komintern (1919-1943)
Kominform (1947-1956)
Couleurs Rouge

Le Parti communiste des Pays-Bas (en néerlandais : Communistische Partij Nederland, CPN) est un ancien parti politique néerlandais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Parti est créé en 1909 sous le nom de Parti social-démocrate (Sociaal-Democratische Partij, SDP), par des militants du Parti social-démocrate des ouvriers qui s'étaient rassemblés autour du journal De Tribune (d'où leur appellation de « tribunistes »). Le SDP est mené par David Wijnkoop et Herman Gorter.

Le Sociaal-Democratische Partij s'oppose à la Première Guerre mondiale, puis en 1918 se renomme Parti communiste de Hollande. Le Parti adhère à l'Internationale communiste après sa création en 1919.

Les partisans du communisme de conseils quittent le Parti en 1920, certains créant en 1921 le Parti communiste ouvrier des Pays-Bas.

Le Parti est interdit en 1940 par l'envahisseur nazi, et poursuit ses activités clandestinement en participant à la Résistance intérieure.

Il est notamment à l'origine de la grève de février 1941 pour protester contre les rafles de Juifs par l'occupant nazi[1].

Le CPN a fusionné avec le Parti socialiste pacifiste, le Parti politique des radicaux et le Parti populaire évangélique en 1989-1990 au sein de la Gauche verte.

Résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Seconde chambre[modifier | modifier le code]

Année Voix % Sièges Rang Gouvernement
1946 502 963 10,6
10  /  100
4e Opposition
1948 382 001 7,7
8  /  100
6e Opposition
1952 328 621 6,2
6  /  100
6e Opposition
1956 272 054 4,7
7  /  150
6e Opposition
1959 144 542 2,4
3  /  150
6e Opposition
1963 1 995 352 2,8
4  /  150
7e Opposition
1967 248 318 3,6
5  /  150
8e Opposition
1971 246 569 3,9
6  /  150
8e Opposition
1972 330 398 4,5
7  /  150
7e Opposition
1977 143 481 1,7
2  /  150
6e Opposition
1981 178 292 2,1
3  /  150
6e Opposition
1982 147 753 1,8
3  /  150
7e Opposition
1986 147 510 1,8
0  /  150
10e Opposition
Evolution des résultats électoraux du CPN à la Seconde Chambre.

Parlement européen[modifier | modifier le code]

Année Voix Mandats Rang Groupe
1979 1,7 %
0  /  25
6e
1984[2] 5,6 %
1  /  25
4e ARC
1989[3] 7,0 %
1  /  25
4e Verts

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Par Matt Lebovic, « Shoah : Les grèves anti-nazis aux Pays-Bas occultées par la collaboration », sur fr.timesofisrael.com,
  2. Au sein de l'Accord progressiste vert, qui a en tout obtenu deux sièges, l'élu du CPN a siégé de 1987 à 1989
  3. Au sein de la liste Arc-en-ciel, qui a en tout obtenu deux sièges

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Bourrinet, La Gauche communiste hollandaise, du tribunisme au conseillisme, Paris, 1992.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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