Omega Ursae Majoris

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
ω Ursae Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 10h 53m 58,740s[1]
Déclinaison +43° 11′ 23,85″[1]
Constellation Grande Ourse
Magnitude apparente 4,61[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Caractéristiques
Type spectral A1VsSi:[3] ou A0 IV−V[4]
Indice U-B −0,11[2]
Indice B-V −0,04[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −18,70 ± 0,80 km/s[5]
Mouvement propre μα = +42,97 mas/a[1]
μδ = −23,62 mas/a[1]
Parallaxe 13,24 ± 0,50 mas[1]
Distance 246 ± 9 al
(76 ± 3 pc)
Magnitude absolue +0,86[6]
Caractéristiques physiques
Rayon 2,5 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,88[4]
Luminosité 76 L[8]
Température 9 647 K[8]
Rotation 47 km/s[9]
Âge 325 × 106 a[6]
Orbite
Excentricité (e) 0,31[10]
Période (P) 15,830 7 j[10]
Argument du périastre (ω) 27,3°[10]
Époque du périastre (τ) 2 435 185,246 JJ[10]
Demi-amplitude (K1) 22,2 km/s[10]

Désignations

ω UMa, 45 UMa, HR 4248, HD 94334, HIP 53295, BD+43°2058, FK5 2870, SAO 43512[11]

Omega Ursae Majoris (ω Ursae Majoris / ω UMa) est une étoile binaire de la constellation de la Grande Ourse. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,61[2]. Le système présente une parallaxe annuelle de 13,24 mas mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui le situe à environ ∼ 246 a.l. (∼ 75,4 pc) de la Terre. À cette distance, sa magnitude visuelle est diminuée de 0,11 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire[6]. Il se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −19 km/s[5].

Omega Ursae Majoris est une binaire spectroscopique qui a une période orbitale de 15,8 jours et une excentricité de 0,31[10]. Sa composante visible, désignée Omega Ursae Majoris A, est une étoile blanche de la séquence principale de type spectral A1VsSi[3]. Le spectre stellaire a l'apparence d'une étoile Am chaude, montrant une surabondance de nombreux éléments du pic du fer et d'autres éléments plus lourds, mais une sous-abondance en hélium[12]. En particulier, il montre une surabondance anormale en silicium[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Catalogue of Eggen's UBV data, SIMBAD,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a et b (en) A. Cowley et al., « A study of the bright A stars. I. A catalogue of spectral classifications », The Astronomical Journal, vol. 74,‎ , p. 375–406 (DOI 10.1086/110819, Bibcode 1969AJ.....74..375C)
  4. a et b (en) S. J. Adelman, « The physical properties of normal a stars », Proceedings of the International Astronomical Union, vol. 2004,‎ , p. 1–11 (DOI 10.1017/S1743921304004314, Bibcode 2004IAUS..224....1A)
  5. a et b (en) J. H. J. de Bruijne et A.-C. Eilers, « Radial velocities for the HIPPARCOS-Gaia Hundred-Thousand-Proper-Motion project », Astronomy & Astrophysics, vol. 546,‎ , p. 14, article no A61 (DOI 10.1051/0004-6361/201219219, Bibcode 2012A&A...546A..61D, arXiv 1208.3048)
  6. a b et c (en) G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028)
  7. (en) L. E. Pasinetti-Fracassini et al., « Catalog of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) », Astronomy & Astrophysics, vol. 367,‎ , p. 521–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  8. a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  9. (en) F. Royer, J. Zorec et A. E. Gómez, « Rotational velocities of A-type stars. III. Velocity distributions », Astronomy & Astrophysics, vol. 463, no 2,‎ , p. 671-682 (DOI 10.1051/0004-6361:20065224, Bibcode 2007A&A...463..671R, arXiv astro-ph/0610785)
  10. a b c d e et f (en) D. Pourbaix et al., « SB9: The ninth catalogue of spectroscopic binary orbits », Astronomy & Astrophysics, vol. 424,‎ , p. 727-732 (DOI 10.1051/0004-6361:20041213, Bibcode 2004A&A...424..727P, arXiv astro-ph/0406573)
  11. (en) * ome UMa -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  12. (en) Hulya Caliskan et Saul J. Adelman, « Elemental abundance analyses with DAO spectrograms - XVII. The superficially normal early A stars 2 Lyncis, omicron Ursa Majoris and phi Aquilae », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 288, no 2,‎ , p. 501–511 (DOI 10.1093/mnras/288.2.501 Accès libre, Bibcode 1997MNRAS.288..501C)
  13. (en) P. Renson et J. Manfroid, « Catalogue of Ap, HgMn and Am stars », Astronomy & Astrophysics, vol. 498, no 3,‎ , p. 961–966 (DOI 10.1051/0004-6361/200810788 Accès libre, Bibcode 2009A&A...498..961R)

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Ressource relative à l'astronomieVoir et modifier les données sur Wikidata :