Omega Piscium

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Omega Piscium
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 23h 59m 18,691s[1]
Déclinaison +06° 51′ 47,96″[1]
Constellation Poissons
Magnitude apparente 4,01[2]

Localisation dans la constellation : Poissons

(Voir situation dans la constellation : Poissons)
Caractéristiques
Type spectral F4 IV[3] ou F4 V[4]
Indice U-B +0,07[2]
Indice B-V +0,42[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +2,9 ± 0,3 km/s[5]
Mouvement propre μα = +150,35 mas/a[1]
μδ = −112,12 mas/a[1]
Parallaxe 31,26 ± 0,15 mas[1]
Distance 104,3 ± 0,5 al
(32,0 ± 0,2 pc)
Magnitude absolue +1,51[6]
Caractéristiques physiques
Masse 1,22 M[7]
Gravité de surface (log g) 3,74 ± 0,14[7]
Luminosité 21 L[6]
Température 6 641 ± 226 K[7]
Métallicité [Fe/H] = −0,09[8]
Rotation 40,3 km/s[9]
Âge 1,337 × 109 a[7]

Désignations

ω Psc, 28 Psc, HR 9072, HD 224617, HIP 118268, BD+06°5227, FK5 902, SAO 128513[10]

Omega Piscium (ω Piscium / ω Psc) est une étoile de la constellation zodiacale des Poissons. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,01[2]. L'étoile présente une parallaxe de 31,26 ± 0,15 millisecondes d'arc mesurée par le satellite Hipparcos[1], ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante de 104,3 ± 0,5 a.l. (∼ 32 pc) de la Terre.

Propriétés[modifier | modifier le code]

Omega Piscium est une étoile jaune-blanc de type spectral F4 V[4] ou F4 IV[3], ce qui signifie qu'il s'agit soit d'une étoile qui est toujours sur la séquence principale, soit qui a déjà commencé à en sortir et qui est devenue une sous-géante. Son âge est d'environ 1,4 milliard d'années[7]. Elle est 1,22 fois plus massive que le Soleil[7] et 21 fois plus lumineuse que lui[6]. Sa température de surface est de 6 641 K[7]. L'étoile tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 40,3 km/s[9].

Il a été proposé que l'étoile soit une binaire spectroscopique, sur la base d'une variation d'une période de 2,16 jours observée dans son spectre. Mais cette variation a été ultérieurement réinterprétée comme étant le résultat d'une variabilité intrinsèque de l'étoile, plutôt que d'être liée à la présence un hypothétique compagnon[11].

Dans le système de coordonnées de l'époque J2000.0, Omega Piscium était, parmi les étoiles qui ont une désignation de Bayer ou de Flamsteed, celle qui avait la plus grande ascension droite. Cependant en raison du phénomène de la précession des équinoxes, son ascension droite s'est accrue et est passée à 0h en 2013, perdant ce titre[11].

Noms[modifier | modifier le code]

Dans le catalogue d'étoiles du Calendarium d'Al Achsasi al Mouakket, l'étoile était désignée Dzaneb al Samkat, qui a été ensuite traduite en latin Cauda Piscis, ce qui signifie « la queue du poisson »[12].

En astronomie chinoise, l'étoile fait partie de l'astérisme du Coup de Tonnerre (霹靂, Pī Lì), qui, outre ω Piscium, comprend β Piscium, γ Piscium, θ Piscium et ι Piscium[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  2. a b c et d (en) H. L. Johnson et al., « UBVRIJKL photometry of the bright stars », Communications of the Lunar and Planetary Laboratory, vol. 4, no 99,‎ (Bibcode 1966CoLPL...4...99J)
  3. a et b (en) R. F. Griffin et R. O. Redman, « Photoelectric measurements of the λ4200 A CN band and the G band in G8-K5 spectra », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 120,‎ , p. 287 (DOI 10.1093/mnras/120.4.287, Bibcode 1960MNRAS.120..287G)
  4. a et b (en) Helmut A. Abt, « MK Classifications of Spectroscopic Binaries », The Astrophysical Journal Supplement, vol. 180, no 1,‎ , p. 117–18 (DOI 10.1088/0067-0049/180/1/117, Bibcode 2009ApJS..180..117A)
  5. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  7. a b c d e f et g (en) Trevor J. David et Lynne A. Hillenbrand, « The Ages of Early-Type Stars: Strömgren Photometric Methods Calibrated, Validated, Tested, and Applied to Hosts and Prospective Hosts of Directly Imaged Exoplanets », The Astrophysical Journal, vol. 804, no 2,‎ , p. 146 (DOI 10.1088/0004-637X/804/2/146, Bibcode 2015ApJ...804..146D, arXiv 1501.03154)
  8. (en) G. Pace, « Chromospheric activity as age indicator. An L-shaped chromospheric-activity versus age diagram », Astronomy & Astrophysics, vol. 551,‎ , p. 4 (DOI 10.1051/0004-6361/201220364, Bibcode 2013A&A...551L...8P, arXiv 1301.5651)
  9. a et b (en) C. Schröder, A. Reiners et J. H. M. M. Schmitt, « Ca II HK emission in rapidly rotating stars. Evidence for an onset of the solar-type dynamo », Astronomy & Astrophysics, vol. 493, no 3,‎ , p. 1099–1107 (DOI 10.1051/0004-6361:200810377, Bibcode 2009A&A...493.1099S, lire en ligne)
  10. (en) * ome Psc -- Spectroscopic binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  11. a et b (en) James B. Kaler, « Omega Piscium », sur Stars
  12. (en) E. B. Knobel, « Al Achsasi Al Mouakket, on a catalogue of stars in the Calendarium of Mohammad Al Achsasi Al Mouakket », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 55,‎ , p. 430 (DOI 10.1093/mnras/55.8.429, Bibcode 1895MNRAS..55..429K)
  13. (zh) AEEA (Activities of Exhibition and Education in Astronomy) 天文教育資訊網 2006 年 7 月 8 日

Lien externe[modifier | modifier le code]