Numération brahmi

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Généalogie et descendances des numérations indiennes (brahmi, gwalior, sanskrit-dévanagari) et arabes (d'après Datta et Singh 1935).

Le système numérique brahmi est un système numérique attesté à partir du IIIe siècle av. J.-C. (un peu plus tardivement dans le cas de la plupart des dizaines). C'est l'ancêtre graphique direct du système de numération indo-arabe, dont font partie les numérations indiennes et arabe (orientale et occidentale) modernes. Cependant, il était conceptuellement distinct de ces systèmes ultérieurs à notation positionnelle, car il s'agit d'une notation additive, sans zéro. Chaque nombre des dizaines (10, 20, 30, etc.),. avait un symbole propre[1]. Les centaines et milliers, etc. étaient représentées par l'unité de sa puissance 10 assortie d'une ligature pour écrire les nombres jusqu'à 500 et 5000.

Histoire[modifier | modifier le code]

Des exemples de ce système numérique ont été trouvés au IIIe siècle av. J.-C. sur plusieurs piliers d'Ashoka. L'un d'eux, à Lumbini, au Népal, présente les principes de la division et de la multiplication par 8[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) Eka Ratna Acharya, « Evidences of Hierarchy of Brahmi Numeral System », Journal of the Institute of Engineering, Népal, TUTA/IOE/PCU, vol. 14, no 1,‎ , p. 136-142 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]