NGC 3254

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NGC 3254
Image illustrative de l’article NGC 3254
La galaxie spirale NGC 3254.
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Petit Lion
Ascension droite (α) 10h 29m 19,9s[1]
Déclinaison (δ) 29° 29′ 31″ [1]
Magnitude apparente (V) 11,7 [2]
12,4 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 13,70 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 4,5 × 1,4[2]
Décalage vers le rouge 0,004520 ± 0,000003[1]
Angle de position 46°[2]

Localisation dans la constellation : Petit Lion

(Voir situation dans la constellation : Petit Lion)
Astrométrie
Vitesse radiale 1 355 ± 1 km/s [1]
Distance 24,30 ± 1,73 Mpc (∼79,3 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale
Type de galaxie SA(s)bc[1] Sbc?[3] Sbc[2]
Dimensions environ 44,80 kpc (∼146 000 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) William Herschel[3]
Date [3]
Désignation(s) PGC 30895
UGC 5685
MCG 5-25-18
CGCG 154-20
IRAS 10265+2944[2]
Liste des galaxies spirales

NGC 3254 est une galaxie spirale située dans la constellation du Petit Lion. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 1 648 ± 21 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 24,3 ± 1,7 Mpc (∼79,3 millions d'al)[1]. NGC 3254 a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1785[3].

La classe de luminosité de NGC 3254 est II-III et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie active de type Seyfert 2[1].

À ce jour, 22 mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 29,059 ± 7,768 Mpc (∼94,8 millions d'al)[4], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 3254 pourrait être d'environ 37,5 kpc (∼122 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.

Trou noir supermassif[modifier | modifier le code]

Selon un article basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 3254, on obtient une valeur de 107,2 (16 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[5].

Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 3254 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,011 /an et de 0,44 /an [6].

Supernova[modifier | modifier le code]

La supernova SN 1941B a été découverte dans NGC 3254 le par un dénommé Johson. Le type de cette supernova n'a pas été déterminé[7].

Groupe de NGC 3254[modifier | modifier le code]

NGC 3254 est la galaxie la plus grosse d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Le groupe de NGC 3254 compte au moins 5 membres. Les quatre autres galaxies du groupe sont NGC 3245A (PGC 30174) , NGC 3245, NGC 3265 et NGC 3277[8]. Les quatre galaxies du catalogue NGC sont aussi mentionnées dans un article publié par Abraham Mahtessian en 1998, mais la galaxie NGC 3245A n'y figure pas[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre dans la bande POSS1 103a-O.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 3254 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 3200 à 3299 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 3254 » (consulté le ).
  4. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 3254 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  5. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
  6. Aleksandar M. Diamond-Stanic et Rieke, « The Relationship between Black Hole Growth and Star Formation in Seyfert Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 2,‎ , p. 14 pages (DOI 10.1088/0004-637X/746/2/168, Bibcode 2012ApJ...746..168D, lire en ligne [PDF])
  7. (en) « Other Supernovae images » (consulté le )
  8. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)
  9. Abraham Mahtessian, « Groups of galaxies. III. Some empirical characteristics », Astrophysics, vol. 41 #3,‎ , p. 308-321 (DOI 10.1007/BF03036100, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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