NGC 3239
NGC 3239 | |
La galaxie irrégulière NGC 3239. | |
Données d’observation (Époque J2000.0) | |
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Constellation | Lion |
Ascension droite (α) | 10h 25m 04,9s[1] |
Déclinaison (δ) | 17° 09′ 49″ [1] |
Magnitude apparente (V) | 11,1 [2] 11,7 dans la Bande B [2] |
Brillance de surface | 13,88 mag/am2[3]> |
Dimensions apparentes (V) | 4,5′ × 2,4′[2] |
Décalage vers le rouge | 0,002512 ± 0,000010[1] |
Angle de position | 81°[2] |
Localisation dans la constellation : Lion | |
Astrométrie | |
Vitesse radiale | 753 ± 3 km/s [4] |
Distance | 10,52 ± 0,76 Mpc (∼34,3 millions d'al)[5] |
Caractéristiques physiques | |
Type d'objet | Galaxie irrégulière |
Type de galaxie | IB(s)m pec[1] IBm/P[2] IBm? pec[6] |
Dimensions | 45 000 a.l.[7] |
Découverte | |
Découvreur(s) | William Herschel[6] |
Date | 21 mars 1784[6] |
Désignation(s) | ARP 263 PGC 30560 UGC 5637 MCG 3-27-25 CGCG 94.38 KCPG 236A VV 95 IRAS10224+1724 [2] |
Liste des galaxies irrégulières | |
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NGC 3239 est une galaxie irrégulière magellanique relativement rapprochée et située dans la constellation du Lion à environ 34 millions d'années-lumière de la Voie lactée. Elle a été découverte par l'astronome germano-britannique William Herschel en 1784[6].
NGC 3239 figure dans l'atlas des galaxies particulières de Halton Arp sous la cote Arp 263. Arp la présente comme une galaxie ayant des filaments diffus à l'extérieur et des grumeaux irréguliers à l'intérieur[8].
La classe de luminosité de NGC 3239 est V-VI et elle présente une large raie HI[1].
Plusieurs mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 9,712 ± 1,584 Mpc (∼31,7 millions d'al)[9], ce qui est à l'intérieur des distances calculées en employant la valeur du décalage[5].
Description
La galaxie irrégulière NGC 3239 est située près du centre d’une région riche en galaxies dans la constellation du Lion. Dans sa plus grande dimension, elle fait environ 45 000 années-lumière. La répartition des structures de NGC 3239 ainsi que la présence de jeunes étoiles bleues et de régions de formation d’étoiles pourraient bien provenir d’une fusion galactique[10].
Supernova SN 2012A
La première supernova observée en 2012 s'est produite dans cette galaxie. Il s'agit de SN 2012A. Elle a été découverte le par les chasseurs de supernovas Bob Moore, Jack Newton et Tim Puckett[11].
Cette supernova était de type II-P (en)[12],[13], c'est-à-dire une supernova à effondrement de cœur dont la courbe de luminosité présente un plateau (la lettre P). On estime que la masse de l'étoile qui a explosé était d'environ 10,5+4,5
−2[13].
Notes et références
- (en) « NASA/IPAC Extragalactic Database », Resultats pour NGC 3239 (consulté le )
- « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke» sur le site ProfWeb, NGC 3200 à 3299 »
- La brillance de surface (S) se calcule à partir de la magnitude apparente (m) et de la surface de la galaxie selon l'équation
- On obtient la vitesse radiale d'une objet céleste à l'aide de l'équation v = z×c, où z est le décalage Doppler (redshift ou bleushift) et c la vitesse de la lumière. L'incertitude relative de la vitesse Δv/v est égale à celle de z étant donné la grande précision de c.
- On obtient la distance qui nous sépare d'une galaxie à l'aide de la loi de Hubble-Lemaître : v = Hod, où Ho est la constante de Hubble (70±5 (km/s)/Mpc). L'incertitude relative Δd/d sur la distance est égale à la somme des incertitudes relatives de la vitesse et de Ho.
- (en) « Site du professeur C. Seligman » (consulté le )
- On obtient le diamètre d'une galaxie par le produit de la distance qui nous en sépare et de l'angle, exprimé en radian, de sa plus grande dimension.
- Arp Halton, « Atlas of Peculiar Galaxies », Astrophysical Journal Supplement, vol. 14, , table 1, p12 (DOI 10.1086/190147, Bibcode 1966ApJS...14....1A, lire en ligne)
- « Your NED Search Results », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
- (en) « NGC 3239 and SN 2012A » (consulté le )
- (en) « TRANSIENT NAME SERVER, SN 2012a » (consulté le )
- V.P. Utrobin et N.N. Chugai, « Parameters of type IIP SN 2012A and clumpiness effects », Astronomy & Astrophysics, vol. 575, , p. 7 pages (DOI 10.1051/0004-6361/201424822, lire en ligne)
- L. Tomasella, E. Cappellaro et al., « Comparison of progenitor mass estimates for the type IIP SN 2012A », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 434#2, , p. 1636-1657 (DOI 10.1093/mnras/stt1130, lire en ligne)
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (en) NGC 3239 sur la base de données NASA/IPAC Extragalactic Database
- (en) NGC 3239 sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) NGC 3239 sur la base de données LEDA
- NGC 3239 sur le site de SEDS
- (en) NGC 3239 sur WikiSky: DSS2, SDSS, GALEX, IRAS, Hydrogène α, Rayon-X, Photo, Sky Map, Articles et images
- (en) NGC 3239 sur le site du professeur C. Seligman
- (en) NGC 3239 and SN 2012A Astronomy Picture Of the Day,