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Maxime Lalanne

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Maxime Lalanne
Pierre Granet, Monument à Maxime Lalanne (détail),
jardin public de Bordeaux.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
François Antoine Maxime Lalanne
Nationalité
Activité
Période d'activité
Autres informations
Membre de
Maître
Distinction

François Antoine Maxime Lalanne, né à Bordeaux le , mort à Nogent-sur-Marne le , est un peintre, graveur et illustrateur français, connu pour ses eaux fortes.

Biographie

Maxime Lalanne est né à Bordeaux le , d'Anne et Antoine Lalanne[1]. Il fut l'élève de Jean Gigoux.

On recense dans son œuvre gravé environ deux cents eaux-fortes et quarante lithographies, dont trente-six gravures d'interprétation d'après d'autres artistes comme Claude Gellée, John Constable et Jean-Baptiste Camille Corot. Il fournit également d'innombrables dessins préparatoires gravés pour des publications illustrées. Dans ses gravures originales, il se spécialise dans les paysages et les vues urbaines, notamment de Paris.

Maxime Lalanne est un des promoteurs du renouveau de l'eau-forte dans les années 1860. Membre enthousiaste[2] de la Société des aquafortistes de 1862 à 1865, il est l'auteur d'un Traité de la gravure à l'eau-forte[3], paru chez Alfred Cadart et Luquet en 1866. Il produit ensuite, toujours chez Cadart, une vingtaine de gravures pour L'Illustration nouvelle et L'Eau forte en… (1868-1880). Il est exposant et membre du jury dans la section fusain à la première exposition internationale de blanc et noir en 1885.

Il effectue tout au long de sa vie de nombreux voyages en France et en Europe.

Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1875.

Maxime Lalanne meurt en 1886 à Nogent-sur-Marne, ses cendres sont transférées à Bordeaux en 1889.

Henri Beraldi a inventorié plus de 150 pièces, qui, selon lui, sont dignes d'intérêt. Lalanne eut pour élève Pierre Vignal.

Distinctions

Galerie

Élèves

Publications

  • Maxime Lalanne, Traité de la gravure à l'eau-forte, Paris, Cadart et Luquet, (lire en ligne)
  • Maxime Lalanne, Le Fusain, Paris, L. Berville, (lire en ligne)
  • Les plus beaux sites des Pyrénées, édité par Dufour à Tarbes, et Frick imprimeur à Paris. Sur 29 planches 16 sont de Maxime Lalanne et 13 sont d'Eugène de Malbos
  • Les Pyrénées romantiques par Frédéric Soutras contient 14 lithos de Maxime Lalanne, à côté de celles d’Eugène de Malbos (9) et 3 de Seguin et Deroy
  • Guide-album aux eaux des Pyrénées : Vallées du Lavedan. Argelès, Castelloubon, Saint Savin, Azun, Gazost, Cauterets par Joseph-Bernard Abadie contient des lithographies en couleurs et en camaieu de Maxime Lalanne à côté de celles d'Eugène de Malbos

Iconographie

Notes et références

  1. Archives nationales de France, base Léonore cote LH/1449/15, p. 1-5.
  2. H. Beraldi, ibid., p. 17.
  3. Notice du catalogue de la BnF, en ligne.
  4. (en) « Rue des Marmousets (Vieux Paris) », notice sur le site du Cleveland Museum of Art
  5. Gérald Schurr, Ernest Lessieux, in Le guidargus de la peinture, Les éditions de l'amateur, 1996.
  6. « Portrait de Maxime Lalanne », notice no 000PE023142, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture

Annexes

Bibliographie

Liens externes

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