Marie de La Tour d'Auvergne

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Marie de la Trémoïlle est duchesse de Thouars. Elle naît le à Turenne et meurt le à Thouars (elle est inhumée dans la collégiale Notre-Dame de Thouars, bien que protestante).

Fille d'Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, et d'Élisabeth de Nassau, elle est la sœur d'Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Gravure anonyme représentant Marie de La Tour d'Auvergne

Élevée par sa mère à Sedan, elle reçoit une éducation calviniste stricte. Dès son plus jeune âge, elle est promise à son cousin Henri III de La Trémoïlle, le contrat de mariage est passé le et le mariage est célébré le à Sedan.

Peu à peu elle prend la place de la duchesse douairière Charlotte-Brabantine d'Orange-Nassau comme maîtresse de maison. Elle fait rénover le château médiéval de Vitré et fait reconstruire celui de Thouars en 1638 selon les plans de Jacques Lemercier.

Elle a d'abord comme demoiselle d'honneur Éléonore Desmier d'Olbreuse ; fille du seigneur d'Olbreuse près de Niort (cette dernière épousera Georges Guillaume, duc de Brunswick-Lunebourg). Par la suite, elle accorde cette prérogative à sa belle-fille Amélie de Hesse-Cassel. Malgré la conversion de son époux en 1628, elle reste fidèle à l'Église réformée. Elle convainc son époux de continuer à protéger la communauté huguenote de son duché, elle fait construire les temples de Thouars et de Vitré et accueille en 1659 le synode national à Loudun.

En 1648, elle marie son fils aîné à Amélie de Hesse-Cassel (fille de Guillaume V de Hesse-Cassel) et obtient l'insertion d'une clause particulière dans les traités de Westphalie accordant au duc le titre nominal de roi de Naples.

De son union avec Henri III de La Trémoïlle naissent 6 enfants dont Henri Charles de La Trémoïlle, né le à Thouars, et Marie-Charlotte de la Trémoïlle, née le [1].

Ascendance[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Congar, Jean Lecaillon et Jacques Rousseau, Sedan et le pays sedanais, vingt siècles d’histoire, Éditions F.E.R.N., , 577 p.
  • Mémoire de 1661, dans Hugues Imbert (éditeur), Mémoires de la Société des Antiquaires de l'Ouest, t. 21,

Article connexe[modifier | modifier le code]