Marguerite Debreux

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Marguerite Debreux
Biographie
Sépulture
Nom de naissance
TerdieVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Théâtre du Palais-Royal (d) ()
Théâtre des Nouveautés ()
Théâtre des Bouffes-Parisiens (depuis )
Théâtre du Châtelet ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Marguerite Terdie ou Terdy, connue comme Marguerite Debreux, est une comédienne, artiste lyrique et courtisane française du XIXe siècle.

Biographie

Elle débute au théâtre du Châtelet en 1868.

Elle chante à Londres le répertoire d'Offenbach et d'Hervé en 1870-1871. Elle est la maitresse de Gabriel Hugelmann qui subventionne le théâtre auquel elle est attachée[1],[2].

Elle est engagée aux Bouffes-Parisiens en 1871[3], où elle devait débuter dans Le Corsaire Noir[4].

En 1873, elle fait la connaissance du coulissier, Camille Bloch, dont elle devient la maîtresse et avec lequel elle vit vingt-cinq ans de 1874 à 1899, et qui sur ses conseils quitte le théâtre pour se consacrer à ses amours[5].

Hugelmann, voulant se venger, dénonce publiquement la présence de son ancienne maitresse[6], au moment des perquisitions opérées dans le lupanar de la rue de Suresnes[7], refuge galant des filles de théâtre et des jeunes dames qui s'y rendent en cachette de leur amant[8]. Marguerite Debreux est nommée, avec une vingtaine de ses camarades artistes, Alice Regnault, qui intente un procès à Hugelman pour calomnie[9],[10], Méry Laurent, Gabrielle Roux (d) Voir avec Reasonator, ...[11]. Malgré sa mise hors de cause, cet épisode reste attaché à son nom longtemps après les faits[12].

Elle joue au théâtre du Palais-Royal et au théâtre des Nouveautés en 1880.

Ses meubles et objets d'art sont mis en vent en 1906[13],[14].

Quelques rôles

Notes et références

  1. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  2. « Le Petit journal », sur Gallica, (consulté le )
  3. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  4. « L'Orchestre », sur Gallica, (consulté le )
  5. « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
  6. Gustave Macé, La police parisienne, (lire en ligne)
  7. Affaire de la rue de Suresnes. La baronne Strausack & Cie. Tribunal correctionnel de Paris audiences des 20,21 et 22 Février 1873, Imp. Sacre-Duquesne, (lire en ligne)
  8. Antoine Claude et Théodore Labourieu, Mémoires de M. Claude, chef de la police de sûreté sous le second Empire. Tome 7, 1881-1883 (lire en ligne), p. 204
  9. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  10. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  11. « Le Tintamarre », sur Gallica, (consulté le )
  12. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  13. Catalogue des objets d'art et d'ameublement, meubles en bois sculpté..., bronzes de Barbedienne, tableaux, aquarelles, dessins..., appartenant à madame Marguerite Debreux, objets d'art appartenant à divers..., (lire en ligne)
  14. « Le Journal », sur Gallica, (consulté le )
  15. Hervé (1825-1892), Le petit Faust, (lire en ligne)
  16. « La Presse », sur Gallica, (consulté le )
  17. Charles Lecocq (1832-1918), Le testament de Monsieur de Crac, (lire en ligne)
  18. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  19. « Le Figaro », sur Gallica, (consulté le )
  20. « La timbale d'argent - Spectacle - 1872 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  21. « Léon Vasseur », sur Opérette - Théâtre Musical, (consulté le )
  22. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  23. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  24. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  25. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  26. « La Comédie », sur Gallica, (consulté le )
  27. Robert Planquette (1848-1903), La cantinière, (lire en ligne)
  28. « Gil Blas », sur Gallica, (consulté le )
  29. « Fantasia-programme », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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