Marcel Esdras

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Marcel Esdras
Illustration.
Fonctions
Député français

(4 ans, 8 mois et 30 jours)
Élection 21 juin 1981
Circonscription 3e de la Guadeloupe
Législature VIIe (Cinquième République)
Groupe politique app. UDF
Prédécesseur Raymond Guilliod
Successeur Proportionnelle par département
Président du conseil régional de la Guadeloupe

(1 an)
Prédécesseur Robert Pentier
Successeur Marcel Gargar
Maire de Pointe-Noire

(17 ans et 8 mois)
Prédécesseur Pierre Pagesy
Successeur Claude Guillaume
Conseiller général de la Guadeloupe

(15 ans et 2 mois)
Circonscription Canton de Pointe-Noire
Prédécesseur Pierre Saint-Cyr Pagesy
Successeur Claude Guillaume
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Pointe-Noire (Guadeloupe)
Date de décès (à 61 ans)
Lieu de décès Clichy (Hauts-de-Seine)
Nationalité Drapeau de la France Française
Parti politique DVD, UDF
Profession Médecin
Résidence Guadeloupe

Marcel Esdras, né le à Pointe-Noire et mort le à Clichy, est un médecin et homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Médecin de profession, son parcours politique débute dans sa commune natale de Pointe-Noire dont il devient le maire en 1971. Deux ans plus tard, il est élu conseiller général du canton de Pointe-Noire. Il conservera ces fonctions jusqu'à son décès.

En 1981, il est devient président du conseil régional de la Guadeloupe mais reste seulement un an à la tête de la collectivité. La même année, il est élu député de la 3e circonscription de la Guadeloupe.

Par ailleurs, il a été président de l'Association des maires de Guadeloupe.

Une particularité moins connue du Dr Esdras, est son engagement patriotique ferme et profond jusque dans les années 1970.

Marcel Esdras est par exemple l'un des initiateurs et signataires, avec Justin Catayée notamment, de la Première déclaration de Basse-Terre le , mettant en garde le gouvernement français sur la décadence économique des DOM et la nécessité de proclamer pour chacun de ces territoires un statut propre d'autogestion leur permettant de diriger eux-mêmes leurs affaires dans le cadre de l'ensemble français.

Le docteur Esdras demandera également à être entendu comme témoin à décharge dans le procès des dix-huit nationalistes guadeloupéens qui eut lieu du au devant la Cour de sûreté de l'État.

Extrait du témoignage de Marcel Esdras :

« Dès lors, je crois que l'attitude de la population s'explique assez facilement, elle a brusquement reporté toute sa rancœur contre ce personnage (Srnsky), lequel s'était déjà vanté d'avoir joué un rôle déterminant lors des élections récentes, elle a peut-être inconsciemment, dans une réaction de foule, dans une réaction collective, essayé de se libérer en s'acharnant sur ce personnage qui, certainement à cet instant, symbolisait véritablement tout le passé d'injustice, d'humiliations, en somme, toute la situation qui était devenue intolérable. »

À propos des mœurs électorales, il dira :

« J'ai participé aux dernières élections cantonales, en tant que candidat. Or, de notoriété publique, au cours des opérations de dépouillement, une grande partie du plancher où se déroulaient ces opérations s'est effondrée brusquement et il y eut un grand nombre de blessés. Soit coïncidence, soit relation de cause à effet, l'allure du dépouillement s'est modifiée à la suite de cet incident. Malgré cet évènement assez grave, mon adversaire a tout de même été proclamé élu et chacun a pu entendre, les jours suivants, par des voix officielles que, partout en Guadeloupe, le scrutin avait été calme et sincère…" »

Le docteur Esdras s'éteint le après avoir mené la campagne présidentielle de Raymond Barre en Guadeloupe.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire
Mandats locaux

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]