Malcolm Tiki Shewan

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Malcolm Tiki Shewan
Tiki Shewan au Stage international d'aïkido de Lesneven, 2006.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (71 ans)
SomervilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Sport

Malcolm Tiki Shewan est un pratiquant et enseignant d'aïkido américain, né le à Somerville dans l'État de New Jersey aux États-Unis.

Biographie[modifier | modifier le code]

Très tôt, dès l'âge de six ans il commence la pratique de l'escrime (épée et sabre) sous la direction de maître Frederick Rhodes, ancien officier prussien, parmi les plus fines lames d'Europe, au Rhodes Academy of Fencing. À huit ans, il commence le judo au renommé Budokwai de Londres. En 1962, de retour aux États-Unis il se consacre exclusivement à l'escrime sous la direction de Maître Rhodes.

C'est au Rhodes Academy qu'il fait ses premiers pas dans l'étude du iaïdo, l'art du dégainage du sabre japonais, sous la direction d'un maître japonais de kendo et de iaido, le révérend Khan, moine bouddhiste au temple Zen de New York.

Il rencontre maître Nobuyoshi Tamura à 19 ans à Lausanne au cours de ses études. En 1973, son professeur lui propose un poste d'enseignant d'aikido à Cannes, ce qu'il accepte.

L'année 1982, M. Shewan est nommé responsable technique national (RTN) au sein de la Fédération française libre d'aïkido et de Budo (FFLAB), Aikikaï de France.

En 1983, il écrit Iai, L'Art du sabre japonais qui se vend à 5 000 exemplaires en France. Il dirige le stage de iaïdo et de kenjutsu de Lesneven. Il est dirigeant de la Fédération européenne de iaÏdo.

Grades[modifier | modifier le code]

Aïkido
  • 1972 : 1er dan
  • 1975 : 2e dan
  • 1979 : 3e dan
  • 1981 : 4e dan
  • 1984 : 5e dan
  • 1988 : 6e dan et brevet d'État au 1er degré — chargé d'enseignement national (CEN) de la Fédération française d'aïkido et de budo (FFAB)

Citations[modifier | modifier le code]

Quel est votre but, le sabre ou la personne ?
The purpose is not the sword, it is the soul, the sword comes after.
La martialité ne consiste pas à mettre un coup de bokken sur la tête de votre voisin.
L'avantage du jo [1] est qu'il est moins contraignant que le ken [2], on peut placer ses mains où on veut ; l'inconvénient, c'est que si on peut tout faire, on finit par faire n'importe quoi.
Le jo c'est comme un sabre. Mais un sabre à 360 lames[3].

Anecdotes[modifier | modifier le code]

  • Son loisir préféré est la pêche à la mouche qu'il pratique régulièrement, et il écrit de nombreux articles à ce sujet dans des revues spécialisées. [réf. souhaitée]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Malcolm Tiki Shewan, Iai : L'Art du sabre japonais - The Art of Japanese Swordsmanship, Fédération européenne de iaido, , 218 p., 30 × 21 cm
    mise en page et calligraphies par Pascal Krieger
  • Malcolm Tiki Shewan, Manuel pratique des nœuds : à l'usage des pêcheurs et des plaisanciers, Spéracèdes, , 137 p., 22 × 16 cm (ISBN 978-2-906339-02-6)

Notes[modifier | modifier le code]

  1. bâton de 1,28 m
  2. sabre
  3. référence aux 360 ° que forment la circonférence du jo, et au fait que l'on peut frapper quelle que soit son orientation autour de son axe

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]