Maison d'arrêt d'Ajaccio

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Maison d'arrêt d'Ajaccio
Image de l'établissement
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Collectivité territoriale unique Corse
Département Corse du sud
Commune Ajaccio
DISP Marseille
Coordonnées 41° 55′ 34″ nord, 8° 44′ 13″ est
Géolocalisation sur la carte : Ajaccio
(Voir situation sur carte : Ajaccio)
Maison d'arrêt d'Ajaccio
Géolocalisation sur la carte : Corse-du-Sud
(Voir situation sur carte : Corse-du-Sud)
Maison d'arrêt d'Ajaccio
Géolocalisation sur la carte : Corse
(Voir situation sur carte : Corse)
Maison d'arrêt d'Ajaccio
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Maison d'arrêt d'Ajaccio
Architecture et patrimoine
Construction 1870
Propriétaire État français
Installations
Type maison d'arrêt
Superficie 1 700 m2
Capacité 53 places places
Fonctionnement
Date d'ouverture 1878
Opérateur(s) Ministère de la justice
Statut actuel En fonctionnement (d)

La maison d'arrêt d'Ajaccio est une maison d'arrêt française située dans la commune d'Ajaccio, dans le département de la Corse-du-Sud et dans la collectivité territoriale unique de Corse.

L'établissement dépend du ressort de la direction interrégionale des services pénitentiaires de Marseille.

L'établissement est surnommé « la maison de poupée » par le personnel[1].

Histoire

XIXe siècle et XXe siècle

La maison d'arrêt est construite en [2] et mise en service en [3].

XXIe siècle

Un projet de fermeture et de remplacement par un nouveau centre pénitentiaire de 290 places implanté sur la commune de Sarrola-Carcopino est initié en et dont l'ouverture est prévue pour . Mais le projet est finalement abandonné[3].

Un nouveaux projet de fermeture et de remplacement par un nouvel établissement de 100 places est annoncée en par le ministre de la justice Jean-Jacques Urvoas. Le projet est annoncé comme devant toujours être situé dans la commune d'Ajaccio, dans la zone du Vazzio[3]. Cependant, en , l'administration pénitentiaire ne valide finalement pas le choix de ce site[4].

En , les autorités annoncent que l'établissement bénéficiera d'un budget de trois millions d'Euros destinés à moderniser la structure, améliorer les conditions de vie des détenus et les conditions de travail des surveillants[5].

En , un projet d'extension de la maison d'arrêt, grâce à la récupération de la caserne Bacciochi (qui héberge le groupement de gendarmerie voisin, initialement jusqu'en ), est initié par les agents de l'établissement, avec le soutien de personnalités locales, et transmis au ministre de la justice[6].

Description

Situé 9 Boulevard Masseria à Ajaccio, la maison d'arrêt est le seul établissement pénitentiaire du département et l'un des trois établissements de la collectivité territoriale unique de Corse. L’établissement, le tribunal judiciaire d'Ajaccio et à la caserne Bacciochi, qui abrite le groupement de gendarmerie de la Corse-du-Sud[7], constituent un seul bloc d’immeubles[2]. Un déménagement du groupement de gendarmerie est cependant prévu initialement pour l'année [6].

L'emprise de établissement est de 1 700 m2 et sa surface hors œuvre brute est de 457 m2[2].

L'établissement a une capacité d'accueil de 53 places exclusivement pour des détenus majeurs hommes prévenus ou condamnés à des peines de moins d'un an. Les bâtiments de détention sont répartis entre un quartier "Maison d'arrêt Hommes" de 50 places et d'un quartier "Semi-liberté Hommes" de 3 places[8].

L'établissement est également signalé pour sa surpopulation et le niveau important d'absentéisme du personnel[1],[2],[9]. L'établissement connait également un taux de scolarisation des détenus supérieur à la moyenne nationale[9].

Détenus notables

Événements notables

Le , un commando de l'ex-FLNC composé de trois personnes pénètre dans l'établissement et exécutent dans leur cellule Jean-Marc Leccia et Salvadore Contini, que le commando soupçonne du meurtre du militant nationaliste Guy Orsoni[10].

Le , une évasion, qualifiée d'« à l'ancienne » par certains médias, a lieu, Adrien Van Imbeck et de Jérôme Luccioni, tous deux accusés de braquages, accompagnés de Jean-Paul Creuzat, soupçonné d'assassinat et déjà condamné pour le meurtre d'un policier, et de Frédéric Mattei, incarcéré pour homicide involontaire s'évadent à l'aide d'une scie et de draps[7].

Notes et références

  1. a et b « Ajaccio : le quotidien des détenus de la maison d’arrêt », sur France 3 Corse ViaStella (consulté le )
  2. a b c et d CGLPL, « Rapport de visite du CGLPL - Première visite - 2013 » Accès libre [PDF], sur http://www.cglpl.fr/,
  3. a b et c « Le garde des Sceaux confirme l'emplacement de la future prison d'Ajaccio », sur Corse Matin, (consulté le )
  4. « La nouvelle prison d'Ajaccio sur un air d'Arlésienne », sur Corse Matin, (consulté le )
  5. « Trois millions d’euros pour la prison d’Ajaccio », sur France Bleu, (consulté le )
  6. a et b « Ajaccio : plaidoyer pour une extension de la maison d'arrêt à Bacciochi », sur Corse Matin, (consulté le )
  7. a et b Par Luc Mariani Le 26 août 2003 à 00h00, « Quatre détenus s'évadent « à l'ancienne » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  8. Observatoire International des Prisons, « Maison d’arrêt d’Ajaccio », sur oip.org (consulté le )
  9. a et b « Maison d'arrêt d'Ajaccio : apprendre derrière les barreaux », sur Corse Matin, (consulté le )
  10. Encyclopædia Universalis, « 7 juin 1984 - France. Assassinat de deux repris de justice dans la prison d'Ajaccio - Événement », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes