Luis Piedrabuena

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Luis Piedra Buena
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 49 ans)
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Iglesia Parroquial Nuestra Señora del Carmen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Conjoint
Julia Dufour (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Luis Piedrabuena, né à Carmen de Patagones le et mort à Buenos Aires le , est un navigateur, explorateur et officier de marine argentin du XIXe siècle dont ses actions en Patagonie et en Terre de Feu ont consolidé la souveraineté de la République argentine à l’époque où ces terres étaient pauvrement peuplées par les Amérindiens tehuelches et par une très petite population d’origine européenne. Considéré comme un des pionniers les plus importants de Patagonie, il devient lieutenant-colonel de Marine, grade militaire correspondant à l’actuel capitaine de frégate.

Biographie[modifier | modifier le code]

Âgé de 15 ans et embarqué sur une baleinière, il est le premier Argentin en Antarctique. En 1848, sur sa goélette, il débarque sur les îles Malouines pour charger des vivres et poursuivre le voyage vers le cap Horn et l’Antarctique pour chasser les baleines.

Entre 1849 et 1863, il parcourt constamment les eaux de l’Atlantique Sud, le détroit de Magellan et les canaux autour de la Terre de Feu afin de transporter des provisions pour les missions évangéliques de la région, des ovins et des bovins pour les îles Malouines. Il parvient à aider de très nombreux naufragés. Ceux-ci étant le plus souvent, dans ce climat austral, condamnés à mourir de froid et de la famine.

En 1862, après d’autres séjours sur l’île des États, il y érige un petit refuge à l’endroit où — douze ans plus tard — la Marine argentine fera bâtir le phare de San Juan de Salvamento, plus connu comme le phare du bout du monde et où sera hissé le drapeau de l’Argentine. L’année suivante, il grave sur un rocher du cap Horn : « Ici finit le territoire de la République Argentine ».

L’île des États, l’Antarctique, le fleuve Santa Cruz, la Terre de Feu, le détroit de Magellan, Punta Arenas, le cap Horn ont été les témoins de ses exploits navals.

Hommages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • D. Luis Piedrabuena, su vida y su obra Publication no 10 Édition 1, 1983. Commission Nationale en Hommage au Lt-Colonel de Marine Luis Piedrabuena pour le centenaire de sa naissance. Loi 22.386.
  • Hebe Boyer, Un Marino Inmortal, Departamento de Estudios Históricos Navales, Buenos Aires.

Liens externes[modifier | modifier le code]