Louis Alfred Briosne

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Louis Alfred Auguste Briosne
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Louis Alfred Briosne, dit Auguste Briosne, né le à Paris et mort à Levallois-Perret (Seine)[1], est un courtier en lingerie, puis feuillagiste français[1]. Opposant à l'Empire, il subit plusieurs fois arrestations[1],[2]. Il est élu le conseiller de la Commune de Paris, mais refuse de siéger.

Biographie[modifier | modifier le code]

En janvier 1848, il entre au ministère de l'Intérieur et, en mai de l’année suivante, est nommé surnuméraire. Moins d'un an plus tard, le 26 février 1850, il est révoqué, en raison de ses opinions d’avant-garde[1].

C’est sans doute à cette époque, ou après son mariage, en 1853, qu’il se fait courtier en lingerie[1].

Il milite activement contre l'Empire et encourt plusieurs condamnations. Arrêté le , il fait cinq mois de prévention à la prison Mazas et est condamné le à trois ans de prison. Du au , il séjourne à Sainte-Pélagie, puis est interné à Poissy[1].

Aux élections législatives de mai 1869, il est candidat démocrate socialiste[1].

Il est alors atteint de phtisie, mais ne cesse pas son activité militante[1].

Selon une pièce saisie chez Louis Redon, communard contumax, arrêté le , il aurait fait pression sur Rochefort, lors de l’enterrement de Victor Noir, le , pour qu’il entraîne la foule sur Paris[1].

Le , Briosne signe l’appel au peuple allemand rédigé par les délégués de l’Internationale et de la Chambre fédérale des sociétés ouvrières. Briosne fait partie du Comité central républicain des Vingt arrondissements[2], signe l’Affiche Rouge du qui demande la levée en masse, appartient au Comité de vigilance du Xe arrondissement et est nommé commandant du 128e bataillon fédéré[1].

Candidat à la Commune dans le IXe arrondissement, aux élections complémentaires du 16 avril, il est élu mais démissionne, n’ayant pas obtenu un nombre de voix correspondant au huitième des électeurs inscrits (lettre de démission reproduite dans les Procès-verbaux de la Commune de 1871 et dans le Journal Officiel de la Commune du 23 avril 1871)[1],[2],[3],[4].

Il n’est plus mentionné par la suite et meurt deux ans plus tard, le . Sa veuve, le présentant comme une « victime du coup d’État du  », demanda une pension, le 12 septembre 1881, son mari, ayant selon elle, consacré sa fortune à la défense de la cause républicaine[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notices biographiques[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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