Laurence Paye-Jeanneney
| Présidente Association française pour l'avancement des sciences | |
|---|---|
| - | |
Serge Chambaud (d) | |
| Administrateur général (d) Conservatoire national des arts et métiers | |
| - | |
| Naissance | |
|---|---|
| Nom de naissance |
Laurence Jeanneney |
| Nationalité | |
| Formation | |
| Activités |
Historienne, haute fonctionnaire, professeur d'histoire-géographie |
| Père | |
| Fratrie | |
| Conjoint |
Jean-Claude Paye (depuis ) |
| Parentèle |
Jules Jeanneney (grand-père paternel) |
| A travaillé pour | |
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| Directeur de thèse | |
| Distinctions |
Laurence Paye-Jeanneney, née le à Grenoble, est une universitaire française, haut fonctionnaire reconnue pour son expertise dans le développement de la recherche scientifique, expertise qu'elle a exercée dans de nombreux organismes en France et à la Commission européenne[réf. souhaitée]. Elle fut administratrice générale du Conservatoire nationale des arts et métiers de 1998 à 2008.
Biographie[modifier | modifier le code]
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Famille[modifier | modifier le code]
Laurence Hélène Marianne Jeanneney naît le à Grenoble (Isère) du mariage de Jean-Marcel Jeanneney, universitaire et ancien ministre, et de Marie-Laure Monod[1].
Le , elle épouse Jean-Claude Paye, diplomate. De ce mariage, naissent quatre enfants[1].
Formation[modifier | modifier le code]
Après des études au lycée de jeunes filles de Grenoble, puis aux lycées Montaigne et Victor-Duruy à Paris, elle poursuit des études supérieures à l’Université Panthéon-Sorbonne et à l’Institut Goethe de Bruxelles. Elle est diplômée de l'École nationale des langues orientales vivantes et titulaire d'un doctorat d'histoire[1].
Carrière[modifier | modifier le code]
De 1965 à 1967, elle est collaboratrice technique à la fondation nationale des sciences politiques (qui gère l'Institut d'études politiques de Paris) puis enseignante au lycée français de Bruxelles de 1969 à 1973, son mari travaillant alors comme directeur de cabinet de Raymond Barre, alors vice-président de la Commission des Communautés européennes. Elle entre au Centre national de la recherche scientifique où elle est chef du bureau de la coopération scientifique avec les pays industrialisés, jusqu'en 1978, puis chargée de mission auprès du directeur général en 1979 et chef du cabinet commun du président et du directeur général jusqu'en 1982.
Elle quitte alors le CNRS pour le ministère de l’Éducation nationale où — durant deux années — elle est chargée de mission ; en 1984, elle est nommée adjointe au directeur général des enseignements supérieurs et de la recherche. En 1986, elle est de nouveau au CNRS, nommée directrice des affaires régionales et universitaires. En 1989, elle quitte le CNRS pour le secrétariat général de la recherche au sein du groupe Renault jusqu'en 1998. De 1997 à 2002, elle est membre du conseil supérieur de la recherche et de la technologie, présidente de l'association Rencontres de l'OCDE de 1984 à 1996, membre du comité consultatif de la recherche scientifique et technique de 1996 à 2002, membre du comité consultatif du développement technologique de 1998 à 2003, nommée présidente du conseil d'administration du Centre national d'enseignement à distance (CNED) le [2] ; en 1999, membre du conseil au près de la Commission européenne pour le cinquième programme-cadre européen de recherche et de développement[a] ; membre de l'assemblée de l'Institut Pasteur depuis 2007 ; membre du conseil d'administration de l'École centrale Paris de 1998 à 2005, de l'École normale supérieure de Cachan de 2000 à 2008, du Centre d'études et de recherches sur les qualifications de 2002 à 2008, co-présidente en 2006 du Haut conseil pour la recherche et la coopération scientifique et technologique franco-israélien ; chargée de mission de 2009 à 2012 auprès du président de la fondation Sophia-Antipolis pour le Réseau innovation Euromed ; expert de l'Union européenne pour l'innovation dans les services (2010-2012)[1],[3],[4].
Promotion du développement de la recherche scientifique[modifier | modifier le code]
Le [5], Laurence Paye-Jeanneney est nommée professeur titulaire de la chaire « Recherche technologique et compétitivité économique » du Conservatoire national des arts et métiers, jusqu'à son départ de cet établissement en 2013. Elle occupe les fonctions d'administratrice générale du Cnam de 1998 à 2008 et siège donc au conseil d'administration de celui-ci[6]. Elle contribue notamment au développement de l’enseignement à distance au Cnam dans l’optique de diversifier l’offre de formation et d’élargir les publics[7]. Elle a notamment signé des conventions de coopérations entre le Cnam et le CNED[8].
Elle est élue en 2012 présidente de l'Association française pour l'avancement des sciences[1].
Laurence Paye-Jeanneney s'efforce de promouvoir le développement de la recherche scientifique et en tout premier lieu, l'incitation faite aux jeunes de poursuivre des études scientifiques[9].
Publications[modifier | modifier le code]
En 1988, elle publie l'ouvrage Le Chantier universitaire : bâtir l'avenir, en collaboration avec Jean-Jacques Payan (d)[10]
Distinctions[modifier | modifier le code]
Nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite le , elle en est promue au grade d'officier le au titre de « administratrice générale du Conservatoire national des arts et métiers »[11].
Nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur le , elle en est promue au grade d'officier le au titre de « administratrice générale du Conservatoire national des arts et métiers »[12].
Elle est chevalier de l'ordre des Palmes académiques[1].
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Laurence Paye-Jeanneney : "les valeurs dominantes sont en passe d'être rebattues", article du quotidien La Tribune, édition du
- Trois questions à Laurence Paye-Jeanneney, administratrice générale du Cnam, dossier du Cnam en date du
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le cinquième programme-cadre est le Programme-cadre pour la recherche et le développement technologique de l'Union européenne pour la recherche et le développement technologique sur la période allant de 1998 à 2002.
Références[modifier | modifier le code]
- Who's Who in France, édition 2015, p. 1744.
- Arrêté du 13 octobre 1998 portant nomination du président du conseil d'administration du Centre national d'enseignement à distance.
- Association des anciens élèves et des élèves de l'ENST et de l'ENS Cachan, « Bulletin d'information numéro 213 », sur le site de l'École normale supérieure de Cachan, (consulté le ).
- « Ministère de l’Éducation: Bulletin Officiel de l’Éducation nationale BO N°42 du 12 novembre 1998 - personnels », sur le site du ministère de l’Éducation nationale, (consulté le ).
- Décret du 2 septembre 1998 portant nomination (enseignements supérieurs).
- « Laurence PAYE-JEANNENEY: biographie et actualités sur EducPros », sur le site du magazine L'Étudiant (consulté le ).
- Knock Billy, « Paye-Jeanneney », sur le site « Centre Inffo » des professionnels de l’apprentissage, de la formation et de l’évolution professionnelles, (consulté le ).
- Cnam – dossier de presse, « Trois questions à Laurence Paye-Jeanneney, administratrice générale du Cnam », dossier de presse,
- Recension par Laurence Paye-Jeanneney de l'ouvrage L’école de la curiosité. Lettre à un jeune scientifique de Jean Audouze, Vuibert, 2017, [lire en ligne].
- Laurence Paye-Jeanneney et Jean-Jacques Payan, Le chantier universitaire: bâtir l'avenir, Éditions Beauchesne, (ISBN 978-2-70101-171-4, lire en ligne)
- Décret du 15 novembre 1999 portant promotion et nomination.
- Décret du 11 juillet 2003 portant promotion et nomination.
- Naissance en janvier 1944
- Naissance à Grenoble
- Professeur des universités
- Haut fonctionnaire français
- Chevalier des Palmes académiques
- Officier de la Légion d'honneur promu en 2003
- Officier de l'ordre national du Mérite
- Élève de l'Institut national des langues et civilisations orientales
- Étudiant de l'université Paris I Panthéon Sorbonne