Galerie de Beaujolais
Apparence
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1er arrt Galerie de Beaujolais
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Palais-Royal | ||
Début | Péristyle de Joinville | ||
Fin | Péristyle de Beaujolais | ||
Morphologie | |||
Longueur | 70 m | ||
Largeur | 3,3 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0770 | ||
DGI | 0773 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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La galerie de Beaujolais est une voie du 1er arrondissement à Paris.
Situation et accès
[modifier | modifier le code]Elle est l'une des galeries sous arcades située à l'intérieur du Palais-Royal, et qui longe le côté nord de ses jardins. Elle débute au péristyle de Beaujolais et se termine au péristyle de Valois[1].
Le passage du Perron permet de rejoindre la rue de Beaujolais qui lui est parallèle, entre les nos 7 et 9 de ladite rue.
Origine du nom
[modifier | modifier le code]Elle porte ce nom en raison du voisinage de la rue de Beaujolais.
Historique
[modifier | modifier le code]Cette voie privée fait partie du Palais-Royal. Elle fut construite par l'architecte Victor Louis dans les années 1780, à la demande du duc Philippe d'Orléans, propriétaire du site.
Sites particuliers
[modifier | modifier le code]- Le Grand Véfour au no 79 : d'abord Café de Chartres, ouvert en 1784, il devient après la Révolution un restaurant. Jean Véfour, dit le « Grand Véfour », la racheta à partir des années 1820 et en fit un restaurant à la mode, fréquenté par les personnalités du Tout-Paris au cours du XIXe siècle. Il tombera un peu dans l'oubli après la Première Guerre mondiale. Il est racheté en 1948 par Raymond Oliver qui relance l'établissement ; le restaurant redevient un lieu de rendez-vous mondain. La famille Taittinger le rachète en 1983. Cette même année, le , un attentat à la grenade qui restera non élucidé blesse une douzaine de personnes dont Françoise Rudetzki, qui fondera par la suite l'association SOS Attentats. L'établissement a été restauré avec un décor Second Empire et est étoilé au Guide Michelin avec le chef Guy Martin. Il a perdu sa troisième étoile en 2008.
- La bibliothèque-musée de la Comédie-Française.
- Le salon de mademoiselle Montansier :
- au premier étage se trouvait l'appartement de mademoiselle Montansier qui recevait dans son salon tous les hommes politiques de l'époque : Paul Barras, Jacques-René Hébert, Georges Jacques Danton, Jean-Paul Marat, Maximilien de Robespierre, Jean-Lambert Tallien, Fabre d'Églantine, Camille Desmoulins, Georges Couthon et Napoléon Bonaparte ;
- Paul Barras a habité au second étage.
- Le Café des Aveugles, au sous-sol du no 103, appelé ainsi car les musiciens de l'orchestre étaient aveugles. Il était fréquenté par une société très mélangée de sans-culottes et de prostituées.
- Au no 89 Le Café du Caveau, dit aussi du Perron, fut fréquenté par des artistes et des écrivains de l'époque, Marie-Joseph Chénier, Jacques-Louis David et des hommes politiques. C'est là que se réunit durant vingt-sept ans, de 1762 à 1789, la deuxième société du Caveau, une célèbre goguette. Baptisé « Le Sauvage », son sous-sol accueille des divertissements libertins[2].
- Au no 108, sous la Révolution, les membres du club de 1789 de Condorcet et Mirabeau s'y réunissent[2].
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Le péristyle de Beaujolais.
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La galerie vue des jardins.
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L'entrée du Grand Véfour.
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Le péristyle de Joinville vu de la rue de Beaujolais.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 162.
- Isabelle Calabre, « Palais-Royal : on joue, boit et lutine… », p. 21, in « Votre quartier sous la Révolution », Le Nouvel Obs Paris - Île-de-France, no 2213, semaine du 5 au 11 avril 2007, p. 12-21.