La Gorgone (corvette)

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La Gorgone
illustration de La Gorgone (corvette)
Les pêcheurs du Conquet recueillent les cadavres des naufragés de la Gorgone rejetés sur la plage (Le Monde illustré, 1894).

Type corvette (navire)
Histoire
Chantier naval chantiers Chaigneau & Bichon (Bordeaux)
Lancement .
Statut Naufrage le
Équipage
Équipage 120 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 63,78 m
Maître-bau 9,52 m
Propulsion roues à aubes (plus gréement en goélette à hunier)
Puissance Machine oscillante Arras de 1 200 CV
Vitesse 8 nœuds
Carrière
Armateur Marine impériale française
Pavillon Drapeau de la France France

La Gorgone est une corvette à roues, un bâtiment militaire qui fit naufrage le sur le phare des Pierres Noires.

Description[modifier | modifier le code]

La Gorgone est une corvette à roues (propulsé par des roues à aubes, mais navire mixte aussi gréé en goélette à hunier), un bâtiment militaire construit entre 1846 et 1848 et entré en service en . Le bateau participa notamment à la guerre de Crimée sous le commandement d'Eugène Mage. Le navire fut partiellement rénové en 1867, le gréement étant alors rénové à Cherbourg pour soutenir la propulsion mécanique[1].

L'équipage prévu était de 120 hommes (même si 93 seulement étaient à bord lors du naufrage).

Le naufrage[modifier | modifier le code]

Venant de La Corogne (le bateau avait participé à une mission de protection sur les côtes espagnoles), La Gorgone doit faire face à une forte tempête dans la nuit du 18 au dans le golfe de Gascogne et, victime d'une avarie, se perdit corps et biens au large de la pointe Saint-Mathieu, s'échouant sur les Pierres Noires. Le navire fut rapidement disloqué, les 93 membres de l'équipage furent noyés et leurs corps rejetés par la mer furent recueillis sur la côte les semaines suivantes[1].

La cause du naufrage fut dans un premier temps attribuée à une erreur de navigation mais les antécédents techniques du navire donneraient plutôt à penser que le commandant Mage, confronté à une nouvelle défaillance de sa machine, aurait tenté malgré le temps et le peu de manœuvrabilité sous voiles de son bâtiment, de rejoindre Brest, sans y parvenir[2].

L'épave[modifier | modifier le code]

Les restes de l'épave ont été retrouvés en 1990 au pied d’une roche dans le sud des récifs des Pierres Noires[3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « La Gorgone », sur memorial-national-des-marins.fr.
  2. « GORGONE », sur histomar.net (consulté le ).
  3. « Chaque jour, une épave : 18 décembre 1869, la Gorgone - Plongée Infos », sur Plongée Infos, (consulté le ).