Katharina Prelicz-Huber

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Katharina Prelicz-Huber
Illustration.
Portrait officiel, 2020.
Fonctions
Conseillère nationale
En fonction depuis le
Législature 51e et 52e
Groupe politique Verts (G)
Commission CdG et CSSS
Élection 21 octobre 2007 (non élue)
Législature 48e
Commission CSEC et CSSS
Prédécesseur Ruth Genner
Législatif de la ville de Zurich
Députée au Grand Conseil du canton de Zurich
Législature 1999-2003, 2003-2007, 2007-2011
Biographie
Nom de naissance Katharina Huber
Date de naissance (64 ans)
Lieu de naissance Berne
Nationalité suisse
Parti politique Les Verts
Profession Travailleuse sociale
Superviseuse et conseillère

Katharina Prelicz-Huber, née le à Berne (originaire de Winterthour, Zurich et Meilen), est une personnalité politique suisse, membre des Verts.

Elle est députée du canton de Zurich au Conseil national de fin 2008 à fin 2011 et à nouveau depuis fin 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Katharina Prelicz-Huber naît Katharina Huber le à Berne. Elle est originaire de Winterthour, Zurich et Meilen[1]. Son père, Jakob Huber, est administrateur de banque et engagé politiquement au niveau communal au sein du Parti démocratique suisse ; sa mère est infirmière scolaire et membre de l'UDC[2]. Elle a un frère[3].

Elle grandit à Meilen, dans le canton de Zurich[4].

Elle travaille comme responsable d'une maison de jeunes avant de suivre une formation de travailleuse sociale à l'école de travail social de Zurich. Elle occupe de 1991 à 1997 un poste de travailleur social en entreprise chez ABB[2].

Elle obtient en 1997 un diplôme de superviseur et conseiller en organisation à l'Institut pour le couple et la famille de Zurich, puis enseigne à la Haute École de Lucerne, au département de travail social[2], où elle est nommée professeur en 2002[5].

Elle est mariée[1] et mère d'un enfant. Elle vit à Zurich[4].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

De 1990 à 2003, Prelicz-Huber a été membre du parlement de la ville de Zurich et, de 2002 à 2008, du parlement cantonal zurichois[1].

Le 15 septembre 2008, elle accède au Conseil national[1], en remplacement de Ruth Genner[6]. Elle en est membre jusqu'à la fin de la législature en et fait partie de la Commission de la science, de l'éducation et de la culture (CSEC) et de la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS) à partir de 2009[1]. Elle n'est pas réélue en octobre 2011[6].

En 2014, elle est réélue au parlement de la ville de Zurich[1]. Elle est à nouveau candidate au Conseil national en octobre 2015, sans succès[3].

Le 20 octobre 2019, elle réintègre le Conseil national à la suite des élections fédérales[1]. Elle est cette fois membre de la Commission de gestion (CdG) en plus de la CSSS[1]. Elle est réélue de justesse en 2023[7].

Autres fonctions[modifier | modifier le code]

Elle est présidente du Syndicat des services publics[8] depuis , date à laquelle elle succède à Christine Goll à ce poste[9].

Positionnement politique[modifier | modifier le code]

Elle se situe très à gauche[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Katharina Prelicz-Huber » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c d e f g et h « Biographie de Katharina Prelicz-Huber », sur le site de l'Assemblée fédérale suisse.
  2. a b et c (de) Daniela Kuhn, « Stete Kämpferin für Gerechtigkeit », Tages-Anzeiger,‎ , p. 19
  3. a et b (de) Rebekka Haefeli et Lena Schenkel, « Mörgeli und Prelicz: Zwei Abgewählte, die es wissen wollten », Neue Zürcher Zeitung,‎ (ISSN 0376-6829, lire en ligne Accès payant, consulté le )
  4. a et b (de) Regine Imholz, « "Seemaitli" politisiert bald in Bern », Zürichsee-Zeitung,‎
  5. (de) Jan Flückiger, « Hochschule beschäftigt Professorin ohne Matura », Neue Luzerner Zeitung,‎
  6. a b et c (de) « Ein Comeback und ein steiler Aufstieg », Neue Zürcher Zeitung,‎ (lire en ligne Accès payant)
  7. (de) Ralph Steiner, « Prelicz-Huber und die Achterbahn der Gefühle: «Es fiel eine Zentnerlast von mir ab» », sur Watson (site d'information), (consulté le )
  8. (de) Pascal Ritter, « VPOD-Chefin stellt sich vor Unia », Schweiz am Sonntag,‎
  9. (de) sda/gern, « Katharina Prelicz-Huber ist neue Vpod-Präsidentin », Schweizer Radio und Fernsehen,‎

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]