Kanonenjagdpanzer
Jagdpanzer Kanone Jpz 4-5 | |
Vue de face du Jpz 4-5 | |
Caractéristiques de service | |
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Service | de 1965 à 1990 |
Utilisateurs | Allemagne de l'Ouest, Belgique |
Production | |
Constructeur | Henschel et Hanomag |
Caractéristiques générales | |
Équipage | 4 hommes |
Longueur | 8,75 m |
Largeur | 2,98 m |
Hauteur | 2,085 m |
Masse au combat | 27,7 tonnes |
Blindage (épaisseur/inclinaison) | |
Blindage | Maximum 50mm |
Armement | |
Armement principal | 1 canon de 90 mm |
Armement secondaire | 2 mitrailleuses de 7,62 mm |
Mobilité | |
Moteur | Mercedes MB 837 AA-500 |
Puissance | 500 ch |
Vitesse sur route | 70 km/h |
Puissance massique | 24 ch/tonne |
Autonomie | 400 km |
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Le Kanonenjagdpanzer (KanJPz, également connu sous le nom de Jagdpanzer Kanone 90mm, ou encore JPZK C-90 ou Jpz 4-5) était un chasseur de chars allemand de la guerre froide équipé d'un canon antichar de 90mm, provenant de chars M47 Patton obsolètes. Son apparence était assez similaire à celle du Jagdpanzer IV de la Seconde Guerre mondiale.
Le Ru 251, un projet de char léger de reconnaissance, est basé sur son châssis.
Histoire
Les premiers prototypes du Kanonenjagdpanzer ont été construits en 1960 par Hanomag et Henschel pour l'Allemagne de l'Ouest et par MOWAG pour la Suisse. Entre 1966 et 1967, 770 unités ont été construites pour la Bundeswehr, 385 par Hanomag et 385 par Henschel. Quatre-vingt d’entre eux furent vendus à la Belgique à partir d'avril 1975.
Lorsque les Soviétiques commencèrent à déployer leurs chars T-64 et T-72, le canon de 90mm n'était pas capable de les engager dans des combats à longue portée et le Kanonenjagdpanzer est devenu obsolète. Bien que les industriels aient un temps envisagé de les réarmer avec un canon de 105 mm, en définitive 316 de ces chasseurs de chars ont été convertis en vecteur de lance-missiles antichars sous le nom "Raketenjagdpanzer Jaguar 1 (en)" entre 1978 et 1983 en retirant le canon, ajoutant un lanceur Euromissile HOT monté sur le toit et en améliorant le blindage. Entre 1983 et 1985, 163 autres furent modifiés en Jaguar 2 (en) porteur d'un lanceur BGM-71 TOW.
D'autres furent réaménagés en véhicules d'observation d'artillerie "Beobachtungspanzer" après retrait du canon et servirent surtout au profit des unités de mortiers.
Les derniers en service le furent à la Heimatschutztruppe jusqu'en 1990.
Description
Du fait de son relativement faible blindage, la survivabilité du Kanonenjagdpanzer était basée sur son profil bas et sa mobilité. Sa coque était en acier soudé d'une épaisseur maximale de 50mm. Il transportait un équipage de quatre personnes: chef de char, pilote, tireur et chargeur. Le Kanonenjagdpanzer était descendant des modèles "casemate" de la plupart des chasseurs de chars allemands de la Seconde Guerre mondiale: le canon était placé légèrement excentré sur la droite. Le pointage était dégrossi par le positionnement du char et terminé par le pointage du canon orientable en site et en direction. 51 obus de 90mm étaient embarqués pour le canon principal ainsi que 4 000 munitions de 7,62 mm pour les deux mitrailleuses MG3. Le Kanonenjagdpanzer avait une protection NBC et possédait un équipement de combat nocturne.
Opérateurs
- Allemagne de l'Ouest - La Bundeswehr utilisa quelque 770 Kanonenjagdpanzer
- Belgique - L'armée belge a exploité 80 Kanonenjagdpanzer[1] légèrement modifiés à partir de 1973. Équipant un maximum de 8 bataillons d'infanterie, ils seront retirés en 1989.
Apparition dans les médias
- Dans le jeu-vidéo War Tunder, le Kanonenjagdpanzer est disponible au tiers IV de l'arbre des forces terrestres allemandes sous la désignation Hanomag-Henschel JPz 4-5.
- On trouve également le KanJPz dans World of Tanks en tant que char Premium de tier VIII. 2 versions apparaissent : l'un avec le canon de 90mm et l'autre avec celui de 105mm.
Notes et références
- Xavier Palson, La guerre de demain : Est/Ouest Les forces en présence, Taillandier, , 258 p. (ISBN 2235016006), p. 116.