Jardiland

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Jardiland
logo de Jardiland
Logo de Jardiland.
illustration de Jardiland
Magasin Jardiland à Vernouillet en Yvelines

Création 1973
Fondateurs Jacques Derly
Gérard Lecoq
Charles Monot
Forme juridique Société par actions simplifiée[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Cultivez votre bien-être
Siège social 83, avenue de la Grande Armée, 75782 Paris
Drapeau de la France France
Direction Guillaume Darrasse, Directeur Général InVivo Retail
Actionnaires Groupe Invivo
Activité Jardinerie, Animalerie, Art de Vivre
SIREN 306 844 622
Site web Site officiel

Chiffre d'affaires 750 millions d'euros € (2015)[2]

Jardiland est une entreprise de distribution spécialiste français dans l'univers du jardin, de l'animal de compagnie et de l'art de vivre, avec un réseau de près de 200 magasins dont plus d'une centaine propre. Ce réseau vise un chiffre d'affaires de 800 millions en 2020[3].

« Jardiland » est racheté en par le « Groupe InVivo », 1er groupe coopératif agricole français, via sa filiale «InVivo Retail». Avec 1 402 points de vente, InVivo Retail affiche un chiffre d’affaires de 2,27 milliards d’euros. Acteur majeur de la jardinerie en France avec les marques « Jardiland », « Gamm Vert » et « Delbard », « InVivo Retail » développe également son activité de distribution alimentaire avec les enseignes « Frais d'Ici » et « Bio&Co ».

Historique

En 1973, Jacques Derly, Gérard Lecoq et Charles Monot décident d'unir leurs compétences pour créer une centrale d'achat dans le marché naissant du jardin. « Tripode » est né. Rapidement, les affiliés se multiplient et les grands noms du paysage et de la pépinière française prennent part à ce projet. Curieux de comprendre le fonctionnement de ce marché à l’étranger, les fondateurs voyagent beaucoup et s’inspirent notamment des tendances américaines pour le développement de leur enseigne. « Jardinery » voit le jour[4].

En 1980, le réseau prend régulièrement de l'ampleur et, au début des années 1980, une communication nationale s'impose. En 1982, Jardiland succède à Jardinery. Quatre ans plus tard, en 1986, le concept architectural de l'enseigne, et notamment l'apparition de la grande serre en bois, est mis au point et appliqué à l’ensemble des magasins du réseau. En dix ans, Jardiland est devenu l’enseigne phare des jardineries françaises et a multiplié son chiffre d’affaires par six[réf. nécessaire][5]. Parallèlement, en 1984, Sémaphor crée l’enseigne « Vive Le Jardin »[5].

La filiale espagnole de Jardiland voit le jour dans les années 1990. En 1997, l'entreprise est consacrée leader[5] de la jardinerie en France, avec 87 points de vente dans l'Hexagone. C'est aussi l'année où une nouvelle alliance est scellée avec « Sémaphor Vive Le Jardin »[5].

Six ans plus tard, en 2006, les deux plus importants groupes de franchisés fusionnent pour constituer un ensemble de magasins intégrés qui représente près de 50 % du chiffre d’affaires du réseau. Cette opération a été menée par Michel Conte, président du groupe jusqu'en 2014, date de la cession à L-GAM[5].

Une nouvelle organisation est progressivement mise en œuvre, visant à transformer un réseau de franchisés en un groupe associant réseau de franchise, exploitation de magasins « intégrés » et pépinières de production. De nombreux chantiers sont finalisés : regroupement des franchises « Vive le Jardin » et « Jardiland », création d'un « pôle végétal » rassemblant quatre pépinières de production et création de l'Institut Jardiland[5].

À partir de 2009, l'entreprise lance des projets structurants tels qu’une nouvelle identité visuelle, un nouveau concept marchand, une logistique centralisée, une nouvelle architecture de magasin moderne, évolutive et plus économe en énergie[réf. souhaitée].

À partir de 2010 le groupe engage une stratégie de convergence du réseau vers la marque « Jardiland », en créant une nouvelle enseigne permettant un maillage plus dense du territoire destinée à des magasins de taille moyenne, « L'esprit Jardiland »[réf. souhaitée].

En 2013, les actionnaires recrutent un nouveau Directeur général, Thierry Sonalier.

Début 2014, l'entreprise est rachetée par le fonds d'investissement L-GAM pour 35 millions d'euros[6], et L-GAM nomme Thierry Sonalier Président du Groupe. L'objectif de cette acquisition est de relancer l'entreprise, affaiblie depuis deux ans[7].

Fin 2014, Jardiland Distribution dont le siège social est à Périgueux (438109837) est absorbée par Jardiland Enseigne (444750368)[8] avant d'être dissoute.

En , un nouveau concept de magasin voit le jour avec les magasins de Bonneuil-sur-Marne (94) et Bouguenais (44). En 2016, Jardiland lance son nouveau site et un blog.

En , le Groupe signe avec le groupe Prieux un accord portant sur l’acquisition de 14 magasins (250 salariés) situés dans la région Grand Est, pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros. Cette acquisition a été réalisée avec le soutien de son actionnaire L-GAM, ce qui porte le nombre de succursales (magasins en propre) à 100.

En , InVivo Retail (Gamm vert, Delbard & Affiliés), et Jardiland annoncent être entrés en négociation exclusive pour étudier leur rapprochement. En , Jardiland est racheté par le Groupe InVivo au sein de sa filiale InVivo Retail.

Au 1 mars 2019 la société Jardiland Enseignes est absorbée par la société Jardiland[9].

Activités

  • 193 magasins Groupe dont 98 succursales[10], 81 partenaires franchisés et 12 magasins dans les DOM-TOM et à l'étranger.

Escroquerie à la formation professionnelle

Le , sur France 2, l'émission d’enquête Cash Investigation révèle que l'État français a demandé en à la société Jardiland le remboursement de 1 585 645 euros[11] à l'Agefos-PME et le paiement de 3 269 476 euros[11] au Trésor public, relatif à des stages de formation professionnelle des salariés de l'entreprise qui auraient dû se dérouler entre 2007 et 2011 via le centre de formation de Jardiland actuellement dénommé Formaxis[11],[12],[13].

À la suite de la diffusion du reportage, Jardiland affirme avoir été l'objet d’une escroquerie montée par deux anciens salariés, indiquant que ses services n'avaient pas eu connaissance de ces éléments. Elle porte plainte en diffamation contre France Télévisions[13], accusant l'enquête de Cash Investigation d'être fantaisiste. En , après le dépôt de preuves des équipes de Cash Investigation en justice, Jardiland se désiste, mettant fin aux poursuites[11].

Identité visuelle

Notes et références

  1. Sirene, (base de données)Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. « Jardiland refait surface », sur https://www.lsa-conso.fr (consulté le )
  3. « Le nouveau printemps de Jardiland », sur Toute la Franchise (consulté le )
  4. « Fiche Jardiland » (consulté le )
  5. a b c d e et f « A propos de Jardiland », sur https://www.jardiland.com/
  6. « Jardiland cédé pour 35 millions d'euros », Challenges.fr, 31 janvier 2014.
  7. « Jardiland est repris à 100% par le fonds L-Gam », LSA Conso.fr, 31 janvier 2014.
  8. « Jardiland Distribution absorbée par Jardiland enseignes. », sur www.bodacc.fr (consulté le )
  9. Paru dans : Affiches parisiennes (Les) en date du 1 mars 2019
  10. « Chiffre d'affaires, résultat, bilans et nombre d'établissements actifs », sur www.societe.com (consulté le )
  11. a b c et d « Formation Pro - Jardiland et les dérives de la formation professionnelle », France Télévisions,‎ (lire en ligne)
  12. Pascal Riché, « A la télé, tout n’est pas à jeter : il y a "Cash investigation" », Rue89,‎ (lire en ligne)
  13. a et b Morgan Leclerc, « Mis en cause par France 2, Jardiland conteste "une enquête fantaisiste" sur les dérives de la formation », LSA Conso,‎ (lire en ligne)

Lien externe