Janine Piguet

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Janine Piguet
Janine Piguet en 2023
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Janine Piguet est une comédienne[1] et réalisatrice suisse, née en 1980 à Berne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Janine Piguet naît en 1980 à Berne. Son père est un chercheur alémanique ; sa mère, Romande, est pianiste[2],[3]. Elle a deux frères[2].

Elle grandit à Berne[4], au Tessin, à Paris et à Londres, dans une famille de musiciens[5]. C'est dans les arènes de Vérone, à cinq ans, en voyant l'opéra Turandot de Puccini, qu'elle s'imagine un jour travailler sur scène[2].

En tant qu'actrice, elle est diplômée de l'école des Enfants Terribles à Paris, et du programme European Act de la Royal Academy of Dramatic Art (RADA) et de l’Actors' Center à Londres. Quadrilingue, elle joue en allemand, anglais, français et italien. Elle se forme aussi à l'opéra et au jazz (chant) et fait des études de biologie à l'université de Neuchâtel[6]. Botaniste tropicale, elle a étudié la pollinisation par les mammifères en forêts vierges dans différents pays[2], notamment à Madagascar et en Équateur où elle étudie les chauves-souris[2].

Elle commence sa carrière de comédienne de théâtre en France, sous la direction de Fabrice Eberhard avant de jouer dans le film FLA (faire l'amour)[7] de Djinn Carrénard, sélectionné à la semaine de la critique 2014 à Cannes.

En 2016, elle interprète le rôle principal féminin du film Faeryland, de Magga Ettori aux côtés d'Yves Duteil.

En 2019, elle est nommée comme productrice au prix du cinéma suisse pour le film Bacha Posh[8], dans lequel elle joue également[9].

Elle réalise deux courts-métrages dans le monde de la musique ; Jusqu'aux étoiles[10], qui reçoit plusieurs prix[11], et Fortissimo qui remporte 23 prix, dont plusieurs prix d'interprétation pour Janine Piguet pour son rôle d'une pianiste passionnée agaçant une voisine névrosée, peu amatrice de Rachmaninov[2]. En 2020 également, sort le clip Ballade avec Chopin pour la pianiste coréenne HJ Lim et le clip qui représente la Suisse à l'Eurovision (Gjon's tears, répondez-moi)[12],[13]. Ses créations audiovisuelles se passent souvent dans des univers oniriques, à mi-chemin entre l’imaginaire et le réel qu'elle illustre avec une imagination fertile[14]. Après avoir parlé de sa mère dans Fortissimo, elle prépare un film sur sa grand-mère[15].

En 2021 I-Art, série dans laquelle elle joue un petit rôle en anglais, est sélectionnée à Cannes séries 2021[16].

La même année, Janine Piguet joue dans le film de Plonk et Replonk, montré dans une exposition à la Saline royale d'Arc-et-Senans[2]. Elle apparaît également dans leur livre et de nombreuses photos de l'exposition[17].

En 2022, elle joue un monologue[18] pour collecter de l’argent pour l’Ukraine. Son film, sélectionné parmi les dix meilleurs, sera montré au Baron's court Theater à Londres dans le cadre d’une collecte pour UNHCR[19].

Elle interprète le rôle principal féminin du film de Jean-François Amiguet, Old boys aux côtés de Bernard Verley et de Zoé[20]. C'est alors qu'elle accompagnait un ami sur les repérages du film que le cinéaste, qui cherchait encore son héroïne, la découvre et la choisit pour donner la réplique à Bernard Verley[2]. Elle y incarne une serveuse au franc-parler qui ne se laisse pas faire et tente de découvrir qui est son père[21]. Le film sort en 2022 au cinéma en Suisse[22]. En décembre 2022, elle reçoit un prix d'interprétation au Smyrna film festival pour sa performance de Bibi dans Old boys [23].

En 2023, elle joue une rédactrice d'un journal des années 80 dans un film de l'exposition "Wir und der Journalismus, auf der Suche nach der Wahrheit" [24] qui fait un circuit dans plusieurs musées suisses.

Filmographie (sélection)[modifier | modifier le code]

Actrice[modifier | modifier le code]

Long-métrages[modifier | modifier le code]

  • 2022 : Old boys, de Jean-François Amiguet, Zagora films : Bibi
  • 2019 : Deathcember, Alyosha Saari, Epic pictures group : la mère[25]
  • 2019 : Chroma, Jean-Laurent Chautems, PS prod : la femme d'internet[26]
  • 2016 : Faeryland de Magga Ettori : Aisling
  • 2014 : FLA de Djinn Carrénard et Salomé Blechmans : la créature au cigare[7]

Courts-métrages[modifier | modifier le code]

  • 2021 : La Sucrine royale, Plonk et Replonk[17]
  • 2019 : Fortissimo, de Janine Piguet : la pianiste[27],[3]
  • 2018 : Bacha Posh, de Katia Scarton-Kim : la doctoresse[28],[29]
  • 2017 : Le fruit du désir, de Thierry Pradervand : Eva[30]
  • 2016 : Jusqu'aux étoiles, de Janine Piguet : Stella[31]
  • 2013 : Le retour, de Daniel Torrisi : Jessica[32]
  • 2012 : Code 21-012, de Max Bühler : l'héroïne scientifique[33]
  • 2011 : Seule, de Yannick Ramon : la femme qui hante[34]
  • 2009 : Le citron vert, de Patrick Hadjadj : la femme de Simon[35]
  • 2006 : Étrange impression de Bertrand Amice : la secrétaire[36]

Séries télévisées[modifier | modifier le code]

  • 2018 : I-Art, Alex da Silva[37]

Réalisatrice[modifier | modifier le code]

Théâtre (sélection)[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

  • 2022 : Best actress, Smyrna movie festival 2022
  • 2020 : Best actor award, gold award, Janine Piguet 2020[41]
  • 2020 : Best female performance, Janine Piguet, Best Istambul film festival[41]
  • 2020 : Florence film awards, best film Fortissimo[41]
  • 2020 : Global shorts LA, Fortissimo, best film[41]
  • 2020 : Montreal independant film festival, Fortissimo, best comedy[41]
  • 2020 : New York movie award, best comedy, Fortissimo[41]
  • 2020 : New York movie award, best actress, Janine Piguet
  • 2020 : Best actress, soundance festival, Barcelona[42]
  • 2020 : Best music comedy, Fortissimo, soundance festival, Barcelona[42]
  • 2017 : Best actress in a fantasy, actors awards LA[41]
  • 2017 : Global shorts Los Angeles, award of merit[41]

Nominations[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Agathe Seppey, « Dans le cinéma post #metoo, des anges gardiens du consentement », Le Temps,‎ (lire en ligne)
  2. a b c d e f g et h Stéphane Gobbo, « Janine Piguet, l’imaginaire cinématographique à vif », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  3. a b et c (de) Andreas Kaufmann, «Fortissimo» - Filmemacherin Janine Piguet: «Solothurn ist eine poetische und vibrierende Stadt», sur Solothurner Zeitung, (consulté le ).
  4. (de) Alexander Sury, « Tagestipp – Kurzfilme erzählen oft mehr als lange Spielfilme » Accès payant, Berner Zeitung, (consulté le ).
  5. « 2017 - Interview comédienne de JANINE PIGUET : Nos interviews des comédiennes et comédiens - Terraburg », sur terraburg.org (consulté le ).
  6. Université de Neuchâtel, « Prix académiques décernés le 23 novembre 2001 à l’occasion de la remise des diplômes », .
  7. a et b FLA (Faire: l'amour) (lire en ligne)
  8. « InRed, le cinémaen fil rouge », sur laliberte.ch (consulté le ).
  9. a et b « Prix du cinéma suisse 2019 : les nominés sont connus », sur bak.admin.ch (consulté le ).
  10. « Meurtre au théâtre de Colombier » Accès payant, Arcinfo, (consulté le ).
  11. Anouk Jaquet, « notre région représentée au prochain festival de Cannes », littoral région,‎ (lire en ligne [http://www.littoralregion.ch/archives/littoral_re_and_769_gion_16_2_2018.pdf%5D)
  12. a et b Loïc Marchand, « Une pianiste et une vidéaste proposent une bal(l)ade à travers le canton de Neuchâtel », sur arcinfo.ch, (consulté le ).
  13. a et b Virginie Nussbaum, « Gjon's Tears, l'Eurovision et au-delà », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  14. Nicolas Heiniger, « Un film onirique pour promouvoir le Conservatoire neuchâtelois », Arcinfo, (consulté le ).
  15. Amanda Castillo, « Les grands-mères, ces passeuses d’histoires », sur L'Illustré, (consulté le ).
  16. Cannes séries, « I-Art la série racontée par... ».
  17. a et b « La rencontre avec Plonk & Replonk » (consulté le ).
  18. « Piguet Janine », sur Vimeo (consulté le ).
  19. Piguet Janine, « Croix rouge », (consulté le ).
  20. Thérèse Courvoisier, « Ils rejouent le match de leur vie à huis clos », 24 heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  21. « Janine Piguet joue dans le nouveau film "Old Boys" - Canal Alpha », sur canalalpha.ch, (consulté le ).
  22. Antoine Duplan, « «Old Boys», au café du temps arrêté », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  23. « Home Page », sur OLD BOYS (consulté le ).
  24. « Start », sur suchewahrheit.ch (consulté le ).
  25. Deathcember (lire en ligne)
  26. Chroma (lire en ligne)
  27. Fortissimo (lire en ligne)
  28. « Bacha Posh (2018) », sur unifrance.org (consulté le ).
  29. Bacha Posh (lire en ligne)
  30. Le fruit du désir (lire en ligne)
  31. a et b Jusqu'aux Étoiles (lire en ligne)
  32. Le retour (lire en ligne)
  33. David Genillard, « Folie et épouvante planent sur l'usine désaffectée de Chavalon », 24 heures,‎ , p. 26 (lire en ligne)
  34. Seule (lire en ligne)
  35. Le citron vert (lire en ligne)
  36. « Étrange Impression (2006) », sur unifrance.org (consulté le ).
  37. I-Art (lire en ligne)
  38. Anaïs Heluin, « Vive la vie d’André Pignat et Géraldine Lonfat », La Terrasse, (consulté le ).
  39. « Vive la vie (Un énorme coup de cœur) », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  40. « Festival Off d’Avignon: L’Oubli des anges Théâtrorama »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur Théâtrorama, (consulté le ).
  41. a b c d e f g et h « Janine Piguet », sur IMDb (consulté le ).
  42. a et b « SounDance Film Festival », sur teknochatfestivales.foroactivo.com (consulté le ).