James Ward (peintre)

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James Ward
Autoportrait de James Ward en 1848
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
britannique
Activités
Maître
Lieu de travail
Influencé par
Fratrie
Enfant
George Raphael Ward (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Membre de la Royal Academy

James Ward (né à Londres le , mort à Cheshunt le ) est un peintre et un graveur britannique. Il se fit connaître principalement par ses peintures animalières, ses paysages et ses portraits.

Biographie[modifier | modifier le code]

James Ward naît à Londres, dans une maison de la Thames Street, le [1]. À douze ans, il devient l'apprenti du graveur J. Raphael Smith, qui le néglige et lui apprend peu de choses ; c'est son frère aîné, William, qui prend ensuite le relais pendant plus de sept ans, qui lui prodigue un enseignement décisif dans l'art de la gravure[1]. Pendant cette période, James Ward réalise plusieurs centaines de gravures.

Quelques années après, il rencontre le peintre animalier George Morland (qui épouse sa sœur par la suite), et, sur son exemple, s'essaie à la peinture[1].

Il est élu membre associé à la Royal Academy en 1807[1], puis membre à part entière en 1811[2]. Sa popularité décline après 1830[2].

James Ward meurt à Cheshunt, dans le Hertfordshire, le [1].

Œuvre[modifier | modifier le code]

Ses premiers tableaux, des scènes rustiques réalisées dans la manière de Morland, sont souvent vendues sous le nom de ce dernier, alors plus connu[1]. La composition animalière Bull-Bait attire l'attention de la Royal Academy en 1797. Le président de la nouvelle société d'agriculture, Sir John Sinclair, commande alors à Ward un tableau représentant une vache d'Aurigny ; l'attention de Ward se porte alors vers la peinture animalière, et c'est dans ce domaine qu'il remporte par la suite ses plus grands succès, parmi lesquels le Paysage avec bétail (Landscape with Cattle) peint en 1820-22, le Boa Serpent Seizing a Horse en 1822, ou le Cheval gris (Grey Horse) en 1828[1].

Bien qu'il se soit spécialisé dans la peinture d'animaux, Ward a toujours utilisé l'allégorie dans ses peintures, comme dans le tableau Le Moment de 1831, conservé à la Tate Britain. Il est peut être destiné à montrer le pouvoir de la monarchie (le cheval) menacé par le gouvernement (le serpent) qui se préparait à la Great Reform Bill en 1832[3].

Ward réalise également de nombreux paysages, comme Gordale Scar ou Harlech Castle, ainsi que des portraits[1]. Il contribue fréquemment à la Royal Academy et à la British Institution[1].

En 1841, il organise chez lui une exposition de 140 de ses tableaux[1].


Notes et références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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