Jacques Ferronnière

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Jacques Ferronnière
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Jacques Ferronnière (né le à Nantes et mort le à Boulogne-Billancourt) est un haut fonctionnaire français, président de la Société générale de 1967 à sa mort, le 25 décembre 1972.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Jacques Ferronnière est le fils de Lucien Ferronnière (1874-1936), officier de marine, et d'Yvonne Defline (1877-1950). Sa mère est la sœur d'André Defline. En 1936, il épouse Thérèse Jalaber et adopte ses quatre enfants.

Formation[modifier | modifier le code]

À l'issue de ses études primaires puis secondaires à l'Institution Notre-Dame de Sainte-Croix à Neuilly-sur-Seine, il obtient avec mentions, les deux baccalauréats de mathématiques élémentaires et de philosophie[1].

Il poursuit des études supérieures à la faculté de droit et à l'École libre des sciences politiques. En 1929, il est reçu major au concours de l'Inspection des finances, alors qu'il venait d'avoir tout juste l'âge requis pour se présenter[1],[2].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Après cinq ans passés dans l'administration comme contrôleur financier (Radio-France en 1933, puis compagnie des Câbles Sud-Américains en 1934) Jacques Ferronnière entre à la Société générale en 1935 comme sous-directeur et secrétaire général adjoint. En 1942, il est nommé secrétaire général, puis directeur général en 1938, secrétaire général en 1942, directeur en 1945, directeur général en 1958 et président le 1er janvier 1967. Bien qu'ayant atteint la limite d'âge de la retraite, il voit sa mission prolongée par le ministre des Finances jusqu'à la fin 1974. Il meurt malheureusement pendant son mandat, dans la nuit de Noël 1972[1],[3].

Le 6 février 1970, Jacques Ferronnière est par ailleurs nommé administrateur de la Banque française du commerce extérieur, mandat expirant également le 31 décembre 1974[4].

Il est également vice-président de la Société générale alsacienne de banque, président administrateur délégué de la Société générale marocaine de banque et vice-président de l'association professionnelle des banques[5].

Passion sportive[modifier | modifier le code]

Jacques Ferronnière est à l'initiative de la création en 1963 du golf de Saint-Samson à Pleumeur-Bodou[6],[7]. Chaque année, une compétition, nommée « coupe Jacques Ferronnière » s'y déroule[8].

Publications[modifier | modifier le code]

  • Les opérations de banque (en collaboration avec E. de Chillaz), Dalloz, 1954, [voir en ligne].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Jacques Ferronnière était commandeur de l'ordre national de la Légion d'honneur[1]'[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b c et d Gérard de Baecque, in Bulletin de sainte-Croix de Neuilly, numéro « Pentecôte 1973 », p. 141-142.
  2. ↑ Jean-Claude Daumas, Alain Chatriot, Danièle Fraboulet, Hervé Joly (dir.), Dictionnaire historique des patrons français, Paris, Flammarion, 2010. (ISBN 2-08125-516-2), [lire en ligne].
  3. ↑ Marc Olivier Baruch, Vincent Duclert (dir.), Serviteurs de l'État: Une histoire politique de l'administration française (1875-1945), Paris, La Découverte, 2000. (ISBN 2-70715-550-0), p. 345, [lire en ligne].
  4. ↑ Arrêté du 6 février 1970 NOMINATION DE M. JACQUES FERRONNIERE EN REMPLACEMENT DE M. GILET (SON MANDAT EXPIRERA LE 31 décembre 1974.
  5. ↑ Fabien Cardoni, Nathalie Carré de Malberg, Michel Margairaz et France Ministère du commerce extérieur, Dictionnaire historique des inspecteurs des Finances 1801-2009 : Dictionnaire thématique et biographique, Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 1130 p. (ISBN 978-2-11-097521-8, lire en ligne)
  6. ↑ Petit Futé, 2012, Les plus beaux parcours de Golf 2012-2013, p. 73, (ISBN 2-74693-767-0) [lire en ligne].
  7. ↑ Site du golf de Saint-Samson.
  8. ↑ : 91 participants à la coupe Jacques Ferronnière.
  9. ↑ « Jacques Ferronnière - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le )

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