Jacques Courtin

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Jacques Courtin Clarins
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Jacques Marcel CourtinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfants
Christian Courtin-Clarins (d)
Olivier Courtin-Clarins (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Vue de la sépulture.

Jacques Courtin Clarins, né le et mort le à Neuilly-sur-Seine, est un entrepreneur français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il commence des études de médecine qu'il interrompt durant la guerre. En 1947, il commercialise avec succès un appareil qui masse et douche le sein : le Médecin-Bust nommé ensuite Model’Bust[1],[2].

En 1954, il fonde un institut de beauté rue Tronchet à Paris qu'il nomme Clarins. Ses cabines de soins acquièrent une certaine popularité notamment grâce à la fréquentation de certaines personnalités de l'époque. Il lance dans les années 60 des produits à base de plantes : la première huile traitante, l'huile tonic 1966 puis l'eau dynamisante qui connaîtra un succès mondial 20 ans plus tard[1].

En compagnie de son fils Christian, il va diversifier les activités de son groupe à partir de 1974, en l'internationalisant, mais également en l'associant aux activités de Thierry Mugler et en rachetant en 1995, les parfums Azzaro et Hugo Boss.

En 1978, il ajoute à son patronyme, le nom de sa société de cosmétiques[1].

En 2000, il cède la direction du groupe à ses deux fils : l'aîné, Christian, devient président du directoire et le second, Olivier, directeur général.

Ses quatre petites-filles intègrent l'entreprise en 2010[2].

Il meurt à son domicile de Neuilly-sur-Seine dans la nuit du 22 au [3]. Sur sa tombe, se trouve l'épitaphe : « Ci-gît un homme qui a toujours su s'entourer de gens plus intelligents que lui »[1].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Il est chevalier de la Légion d'honneur (1994)[4].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Il a publié son autobiographie Une réussite en beauté chez Jean-Claude Lattès en 2006.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d « Jacques Courtin-Clarins », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. a et b « Clarins passe en douceur entre les mains des femmes », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. Avis de décès, Le Figaro du 26 mars 2007, p. 13.
  4. Décret du 13 juillet 1994 portant promotion et nomination

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]