Irénée Ruinart de Brimont
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| Maire de Reims | |
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| Conseiller général de la Marne |
| Naissance | |
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| Décès |
(à 79 ans) Reims |
| Nom de naissance |
François, Jean, Irénée Ruinart de Brimont |
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François Jean Irénée Ruinart, 1er vicomte de Brimont, né à Reims le , et mort dans cette ville[1] le , est un homme politique français.
Biographie
Irénée Ruinart fait ses études au collège des bénédictins de Douai.
Négociant de profession, il est maire de Reims de 1821 à 1827. Député de Reims de 1816 à 1821 et de 1824 à 1827, il siège au centre droit ; officier de la Légion d'honneur, conseiller général, il est gentilhomme de la chambre de Charles X. Il est député en 1830 et donne sa démission, motivée par ces nobles paroles : « nommé député dans des circonstances qui n’existent plus, je croirais déroger à mon mandat si je prenais part aux délibérations de la chambre, et je vous prie de faire agréer ma démission »[2].
En 1818, il fit voter une exemption du service pour les Frères des écoles chrétiennes. Il crée en 1822 la Caisse d'épargne de Reims, ainsi que le mont-de-piété dont Talleyrand jeta les bases. Il achève la façade de l'Hôtel de Ville, y fait percer la rue Colbert, contribue à la création de l'œuvre de Bethléem, il était aussi du Conseil de fabrique de la cathédrale. Il participe à la fondation de l'Académie nationale de Reims et crée, en 1839, la première société d'entraide de légionnaires, dénommée « Association rémoise des membres de la Légion d'honneur », association toujours en activité et entretenant des liens très étroits avec la « Société des membres de la Légion d'honneur », dont le siège se trouve à l'Hôtel des Invalides à Paris.
Il participe activement à la renommée de la Maison Ruinart, auquel il contribue à donner un grand essor. Premier magistrat de la ville lors du sacre de Charles X, il accueille le roi avec cette adresse lapidaire : « Sire, nous vous offrons nos vins, nos biscuits et nos cœurs ».
Famille
Membre de la famille Ruinart, il est le fils de Claude Ruinart (1731-1798), écuyer seigneur de Brimont, avocat, négociant, conseiller secrétaire du roi, contrôleur des guerres, prévôt de l’échevinage et président de l’administration de l’Hôtel-Dieu de Reims, et de Hélène Tronson du Coudray, sœur du colonel Jean-Baptiste Tronson du Coudray et de Guillaume Alexandre Tronsson, l'avocat qui défendit Marie-Antoinette. Il est également le petit-fils de Nicolas Irénée Ruinart. Il épousa à Rouen Mary Elisabeth Brigitte O'Garvey (1770-1835) qui lui donne entre autres Thierry Ruinart de Brimont, marié à Jeanne Appoline Turgot, et Jean Arthur Ruinart de Brimont (1798 - à Caudebec), conseiller à la cour des comptes[2]. Décédé en 1850, il repose au cimetière du Nord.
Il est le grand-père maternel de l'économiste Jules Hériot de Vroil.
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Le blason des Ruinart, -
tombe familiale dans le canton 6.
Notes et références
- en son hôtel situé place de l'Hôtel-de-Ville
- Almanach, Matot-Braine, Reims, 1875
Voir aussi
Bibliographie
- Biographie dans le Dictionnaire des Parlementaires français de 1789 à 1889 (p. 7 du fichier PDF)
- Henri Danton, Biographie rémoise ou Histoire des rémois célèbres depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Reims, Brissart-Binet, 1855, p. 91.
- Lacatte-Jotrois, Notice biographique sur M.F.-J.-I. Ruinart, vicomte de Brimont, ancien député, ancien maire de la ville de Reims..., Châlons, Doniez-Lambert imprimeur-libraire, 1850.
Articles connexes
- Champagne Ruinart
- Familles subsistantes de la noblesse française
- Liste des députés de la Marne
- Liste des maires de Reims
- Rue Ruinart-de-Brimont
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Portrait sur sites.google.com
- Généalogie sur geneanet.org
