Irving Ramsey Wiles

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Irving Ramsey Wiles
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 87 ans)
PeconicVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière de Cutchogue (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
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Père
Lemuel Maynard Wiles (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
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signature d'Irving Ramsey Wiles
Signature

Irving Ramsey Wiles, né le à Utica et mort le , est un artiste américain.

Au début du XXe siècle, Wiles est un célèbre partisan du courant américain Grande Maniera (tel que défini par le travail de John Singer Sargent, Giovanni Boldini et James Whistler à la fin du XIXe siècle en Europe). À son apogée, il est l’un des portraitistes principaux aux États-Unis[1] et travaille aux côtés de ses compatriotes John White Alexander et Cecilia Beaux pour peindre les classes sociales aisées[2].

Malgré un déclin de l’intérêt pour son travail, partiellement dû à la baisse de popularité des portraits Grande Maniera durant le XXIe siècle, les travaux de Wiles continuent d’être exposés dans des institutions telles que le Young Museum, Le Metropolitan Museum of Art, la National Galery de Washington D.C. et le Smithsonian American Art Museum.    

Biographie[modifier | modifier le code]

Irving Ramsey Wiles naît le à Utica[3].

Il étudie à l'Institut Sedgwick de Great Barrington, et apprend les rudiments de la peinture auprès de son père, Lemuel M. Wiles (1826–1905[4]), qui se consacre principalement aux paysages. De 1879 à 1881, il étudie à Art Students League of New York sous James Carroll Beckwith et William Merritt Chase, puis à Paris sous Carolus-Duran[5].

Dans ses premières années, il travaille comme illustrateur pour des magazines américains, et se consacre plus tard au portrait avec beaucoup de succès[5]. Il est membre de la Society of American Artists, qui préface son élection de 1897 à la National Academy of Design en tant qu'associé[6]. Irving Ramsey Wiles est également membre de l'American Water Color Society.

Bien qu’actif en tant qu’artiste aux talents variés à la fin du XIXe siècle, sa carrière atteint son apogée en 1902, lorsque son portrait de l’actrice Julia Marlow est exposé à la National Academy. Le succès de cette élégante peinture renforce sa place d’artiste reconnu, ce qui lui apporte de nombreuses commandes de l’élite américaine[7] jusque’à ce qu’il prenne sa retraite pour cause d’infirmité en 1920.  

Au cours de son parcours, Wiles peint des figures américaines, telles que Theodore Roosevelt et William Jennings Bryan[8]. Bien que l’on se souvienne aujourd’hui de lui pour ses portraits de femmes, il était de son temps considéré comme accompli dans l’art du portraits masculin. En 1919, il est sélectionné par le National Art Committee pour peindre des portraits dans le cadre d’une histoire illustrée de la Première Guerre mondiale[7].

Vers la fin de sa carrière, Wiles peint des paysages et des bords de mer de sa maison à Peconic, New York. Il meurt sans le sou (sans même recevoir de pierre tombale) le 29 juillet 1948[9].

Parmi ses peintures, mentionnons :  Russian Tea, Lady at Fireplace, Scallop Boats, Peconic, et Portrait de Juliet Inness.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Irving Wiles". Smithsonian American Art Museum. Retrieved May 9, 2021. “In his heyday—the first quarter of the twentieth century—Irving Wiles was one of the most successful portrait painters in the United States.”
  2. "Irving Wiles". National Gallery of Art, Washington D.C. Retrieved May 9, 2021.
  3. « Wiles, Irving Ramsey », sur ledelarge.fr.
  4. American Art Annual, Volume 5, MacMillan Company, , 125 p. (lire en ligne)
  5. a et b Chisholm 1911.
  6. Chase, William Merritt. "Letter to Artists", 467. Described in Painting Professionals: Women Artists and the Development of Modern American Art, 1870-1930, 84 (Swinth, Kirsten; (ISBN 0-8078-4971-5).
  7. a et b "Irving Wiles". National Gallery of Art, Washington D.C. Retrieved May 9, 2021
  8. "Irving Wiles". Smithsonian American Art Museum. Retrieved May 9, 2021.
  9. "Memory of famed artists preserved with headstone". Suffolk Times. Retrieved December 1, 2020


Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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