Hermann David Salomon Corrodi

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Hermann David Salomon Corrodi
Salomon Corrodi
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 60 ans)
RomeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
italienne ( - )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Père
Salomon Corrodi (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Arnold Corrodi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Hermann David Salomon Corrodi (né le à Frascati - mort à Rome le ) est un peintre académique et orientaliste italien de la fin du XIXe et du début du XXe siècle[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du peintre suisse Salomon Corrodi (en), il étudie son art, ainsi que son frère Arnaldo, à Genève sous les houlettes de Jacques Alfred van Muyden (de) et d'Alexandre Calame[2], puis dans l'atelier de son père et à l'Accademia di San Luca à Rome et enfin à Paris en 1872[3]. Cette même année, la famille royale d'Angleterre, à laquelle il est présenté, lui achète plusieurs tableaux de paysages, son genre de prédilection. Il voyage beaucoup et expose tout autant. L'un de ses paysages est récompensé d'une médaille d'or à Vienne[4].

Il est très affecté par le décès de son frère en 1874 et pendant près de deux ans il arrête de peindre. Il se marie en 1876, reprend ses activités de peintre, partage sa vie entre Rome, l'hiver, Hambourg et Baden-Baden l'été, reçoit de nombreuses commandes de l'aristocratie allemande, et visite la Syrie, l'Égypte et plusieurs autres pays d'Europe méditerranéenne ou du Moyen-Orient. En 1893, l'Accademia di San Luca, où il enseigne, lui décerne le titre honorifique d'accademico di merito[5].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « biographie en italien »
  2. « Hermann David Salomon Corrodi (1844-1905) », sur Galerie Ary Jan
  3. Dictionnaire Bénézit, tome III, éd. 1976, p. 190.
  4. Caroline Juler, Les Orientalistes de l'école italienne, p. 62.
  5. Caroline Juler, Les Orientalistes de l'école italienne, p. 66.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Caroline Juler, Les Orientalistes de l'école italienne, ACR Édition Poche Couleur, Courbevoie, 1994 (ISBN 9782867700767)