Henri Mouchard

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Henri Mouchard
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CéretVoir et modifier les données sur Wikidata
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Henri Eugène Mouchard, né le à Bougie en Algérie et mort le à Céret (Pyrénées-Orientales), est un général de l’Armée de l’air française.

Biographie[modifier | modifier le code]

Henri Mouchard naît en [1].

À l’issue des études au lycée de Toulouse, il est admis en 1905 à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr. Il entre en qualité de lieutenant dans l’aviation en , titulaire du brevet d’aviation militaire numéro 167 délivré le . Il avait obtenu auparavant le brevet de pilote no 885 le [2].

Henri Mouchard faisait partie des « vieilles tiges » (Association de pilotes et amis de l'aviation, créée en 1920) dont il fut le dernier survivant. C’est en qualité de pilote de reconnaissance puis de pilote de bombardements qu’il avait participé à la Première Guerre mondiale où sa conduite lui avait valu de se voir attribuer la Croix de guerre 1914-1918 avant que ce mérite ne lui valût sa désignation en qualité d’adjoint aux commandements de l’Aéronautique des armées.

Colonel en 1930, il devient général de brigade en 1933[1].

Breveté d’État major, il devait en être détaché au cabinet du ministre de la guerre où son action devait contribuer à la création de l’école militaire et d’application de l’Aéronautique, laquelle deviendra l’école de l’air qu’il commandera en 1939.

Parallèlement il se verra désigné en qualité de membre de la commission permanente consultative de la Société des Nations à Genève.

Le général Henri Mouchard devait par la suite assurer les plus hauts commandements, c’est ainsi qu'il devient directeur du personnel au ministère de l’Air. Il commandera ensuite la brigade de bombardements de Chartres puis la première région aérienne avant de devenir directeur du centre des hautes étude aérienne, d’assurer en 1940 le commandement de la première armée aérienne et de terminer sa carrière en qualité d’inspecteur général de l’aviation.

Titulaire de nombreux Ordres français et étrangers, le général Henri Mouchard reçoit en 1939 l'Ordre national de la Légion d'honneur, où il devient grand officier, ainsi que l’Ordre de Léopold en Belgique et l’Ordre de l'Aigle blanc en Pologne.

En 1939 il est désigné membre du Conseil supérieur de l'air (du au ).

Il est inspecteur général des Écoles de l'Armée de l'Air depuis le et inspecteur général de l'Enseignement Supérieur Aérien depuis le [1].

Il est commandant de la 1re armée aérienne (du au , puis en disponibilité du au ).

Il est inspecteur général des Écoles et des Effectifs (du au ).

Il est président de la Délégation française aérienne auprès de la Commission allemande d'armistice (du au ).

Marié à Marcelle Armangué, originaire de Céret, il y vit et y meurt le .

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Facon 1997, p. 16.
  2. « Nouveaux pilotes - aviateurs brevetés : 12e liste », L'Aérophile, no 14,‎ , p. XIV (lire en ligne, consulté le ) sur Gallica.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Patrick Facon, L'Armée de l'air dans la tourmente : la bataille de France, 1939-1940, Economica, , 305 p. (lire en ligne), p. 16
  • Charles Christienne, Pierre Lissarrague, Alain Degardin, Histoire de l'aviation militaire française, Charles-Lavauzelle, , p. 316
  • Jacques Sapir- Franck Stora - Loïc Mahé, 1940 : et si la France avait continué la guerre, Texto (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]