Henri Fréville (métro de Rennes)

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Henri Fréville
L'édicule de la station, avec l'agence commerciale au premier plan.
L'édicule de la station, avec l'agence commerciale au premier plan.
Localisation
Pays France
Ville Rennes
Quartier Italie
Adresse 22 avenue Henri-Fréville, 35000 Rennes[1]
Coordonnées
géographiques
48° 05′ 16″ nord, 1° 40′ 29″ ouest

Carte

Caractéristiques
Position par
rapport au sol
Souterraine
Voies 2
Quais 2
Longueur 26 m[2]
Nombre d'accès 2
Accessibilité Oui
Historique
Construction 1997-2002
Mise en service
Architecte(s) Dominique Brard, Olivier Le Bras, Marc Quelen et Patrice Robaglia
Gestion et exploitation
Propriétaire Rennes Métropole
Exploitant Keolis Rennes (STAR)
Code(s) de la station HFR
Ligne(s) (Logo du métro de Rennes) (Logo de la ligne a du métro de Rennes)
Correspondances
Lignes urbaines (Logo des autobus de Rennes)C3133237
Lignes métropolitaines (Logo des autobus de Rennes)596172747980159ex161ex172ex
STAR de Nuit (Logo des autobus de Rennes)N2
Cars BreizhGo 5, 21
(Logo de la ligne a du métro de Rennes)

Henri Fréville est une station de la ligne A du métro de Rennes, située dans le quartier Italie, à la limite avec le quartier Les Chalais, à Rennes dans le département français d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.

Mise en service en 2002, elle a été conçue par les architectes Dominique Brard, Olivier Le Bras, Marc Quelen et Patrice Robaglia.

C'est une station, équipée d'ascenseurs, qui est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Situation sur le réseau[modifier | modifier le code]

Établie en souterrain (tranchée couverte) sous l'avenue Henri-Fréville, la station Henri Fréville est située sur la ligne A, entre les stations Clemenceau (en direction de Kennedy) et Italie (en direction de La Poterie)[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

La station Henri Fréville est mise en service le , lors de l'ouverture à l'exploitation de la ligne A[3]. Son nom a pour origine l'avenue Henri-Fréville, sous laquelle elle se trouve, ainsi nommée en l'honneur d'Henri Fréville (1905-1977), ancien maire de Rennes. Jusqu'en 1993, cette avenue se nommait avenue de Crimée.

La construction de la station débute en 1997, le gros œuvre est terminé à l'été 1999 ; le second œuvre (sols, plafonds, garde-corps, portes palières, etc.) débute dans la foulée et s'achève en avec les aménagements de surface[4],[5].

Elle est réalisée par les architectes Dominique Brard, Olivier Le Bras, Marc Quelen et Patrice Robaglia[6], qui ont dessiné une station sur un seul niveau, la salle des billets se situant dans l'édicule en béton composé de deux accès et possédant une grande baie vitrée sur sa façade est éclairant en grande partie la station[7]. Elle est équipée pour permettre son accessibilité aux personnes à mobilité réduite (PMR). Elle est l'une des stations les moins profondes du réseau, les quais se situant à une profondeur de 4,30 mètres seulement.

La construction du parc relais début en [8]. Il devait être livré fin 2006, mais des soucis de stabilité du terrain font prendre du retard au chantier[9]. Il est finalement mis en service en avec la gare bus située en surface[10],[11]. Sa construction tardive par rapport à ceux de J.F. Kennedy et Villejean-Université s'explique par la priorisation du budget de Rennes Métropole sur l'achat de nouvelles rames[12].

Elle est la cinquième station la plus fréquentée de la ligne A avec un trafic journalier cumulé de près de 21 030 montées et descentes en 2009[13].

Service des voyageurs[modifier | modifier le code]

Accès et accueil[modifier | modifier le code]

La station est accessible via un édicule comptant deux accès, côtés nord et sud du bâtiment placé au milieu de l'avenue, constituant la salle des billets :

  • Sortie no 1 « boulevard Albert Ier » : côté nord face à l'agence commerciale, couplé à un ascenseur ;
  • Sortie no 2 « rue de Suède » : côté sud, couplé à un ascenseur.

Au sein de l'édicule, des escaliers, deux escalators et autant d'ascenseurs desservant les quais.

La station est équipée de distribteurs automatiques de titres de transport et de portillons d'accès couplés à la validation d'un titre de transport, opérationnels à partir du concomitamment au nouveau système billettique, afin de limiter la fraude[14]. La décision de modification a été confirmée lors du conseil du de Rennes Métropole[15].

Desserte[modifier | modifier le code]

Henri Fréville est desservie par les rames qui circulent quotidiennement sur la ligne A, avec une première desserte à h 21 (h 31 les dimanches et fêtes) et la dernière desserte à h 39 (h plus tard les nuits des jeudis aux vendredis, vendredis aux samedis et des samedis aux dimanches).

Intermodalité[modifier | modifier le code]

Elle fait office de point de correspondance pour une partie des lignes de bus du sud-ouest de Rennes Métropole et un parc relais de près de 400 places est construit à proximité[16], ainsi qu'une station Citiz Rennes Métropole[17] et un parc à vélos sécurisé C-Park Vélo de 36 places[18].

Elle est desservie par les lignes de bus C3, 13, 32, 37, 59, 61, 72, 74, 79, 80, 159ex, 161ex, 172ex et la nuit par la ligne N2, ainsi qu'avec les lignes 5 et 21 des cars régionaux BreizhGo.

Archéologie[modifier | modifier le code]

Les fouilles préventives effectuées en 1992 n'ont mis au jour qu'un fossé de l'ancien chemin d'Abas, dont l'actuelle avenue Henri-Fréville suit le tracé[19].

À proximité[modifier | modifier le code]

La station dessert notamment :

  • les centres commerciaux Alma, le plus grand de la ville, et Les Almadies.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Topologie des stations de métro du réseau STAR » Accès libre, sur data.explore.star.fr (consulté le ).
  2. Longueur d'une rame VAL 208, les stations de la ligne sont calibrées pour une rame en unité simple.
  3. a et b (en) Robert Schwandl, « Rennes », sur urbanrail.net (consulté le ).
  4. Nathalie Bougeard, « RENNES Inauguration du VAL le 15 mars », sur lemoniteur.fr, (consulté le ).
  5. « L'avancement du tronçon Sud », sur val.insa-rennes.fr (version du sur Internet Archive).
  6. « Henri Fréville », sur metro-rennes-metropole.fr (consulté le ).
  7. C. S., « Métro de Rennes : l’alliance de la lumière naturelle et artificielle », Lux, no 218,‎ , p. 22 à 24 (lire en ligne).
  8. « Parc-relais Fréville : circulation modifiée », Ouest-France,‎ , p. 11
  9. Alexandra Bourcier, Samuel Nohra et Florence Floutier, « Le fonctionnement des parcs relais en a surpris plus d'un », Ouest-France,‎
  10. « Bus et métro renforcés par le prix de l'essence », sur rennes.maville.com, (consulté le ).
  11. « Le parc-relais Henri Fréville opérationnel mi-août », Ouest-France,‎ , p. 13
  12. Sylvie Dubs-Paris, « Le besoin de parkings autour des stations », Ouest-France,‎ , p. 10
  13. « Dossier d'enquête publique préalable à la DUP »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur metropole.rennes.fr, (consulté le ).
  14. Jérôme Gicquel, « Rennes : Portillons, fin du ticket papier, tarifs… Ce qui va changer dans les transports », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
  15. « Fraude à Rennes : à quoi vont ressembler les portillons du métro ?. Info - Rennes.maville.com », sur rennes.maville.com (consulté le ).
  16. « Les Parcs relais », sur star.fr (consulté le ).
  17. Keolis Rennes, « Topologie des stations City Roul' »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur data.rennesmetropole.fr, (consulté le ).
  18. « Le vélo PARK »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur c-park.fr (consulté le ).
  19. Service régional de l'archéologie, « Rapport des fouilles archéologiques préventives de 1992 », sur bibliotheque.numerique.sra-bretagne.fr, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]