Henri Dabadie

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Henri Dabadie
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Sépulture
Cimetière de Léhon (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Œuvres principales
Le Président Fallières acclamé par ses compatriotes, Fête de Mézin, 3 octobre 1906. Réception d'Armand Fallières, président de la République française de février 1906 à 1913, à Mézin, sa ville natale (d), Matinée d'automne dans le Sahel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Henri Célestin Louis Dabadie, né le à Pau et mort le à Saint-Mandé, est un peintre orientaliste et paysagiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Timbre par Henri Dabadie (1947)

Élève de Jules-Élie Delaunay et de Henri Michel-Lévy, il étudie aux Beaux-Arts et il expose au Salon des artistes français à partir de 1894 dès l'âge de 18 ans avec son tableau Funérailles d’une Grecque (1885)[1]. Il y obtient en 1895 une médaille de 3e classe et en 1901 une médaille de 2e classe, année où il est placé en hors-concours.

Il est l'ami du peintre Eugène Trigoulet dont il est le témoin de sa mort, en 1910, à Berck[2].

Il remporte en 1928 le prix de l'Indochine, puis en 1943 le prix Paul Chabas[3].

Son tableau Matinée d'automne dans le Sahel est au Musée du Luxembourg[4].

Il a également vécu à Carthage, où il a été conservateur du musée de Carthage[5].

Henri Dabadie est enterré au cimetière de Léhon, commune de Dinan dans les Côtes d'Armor.

Monastir (Tunisie), le cimetière, musée des Beaux-Arts de Pau.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Henri Dabadie est nommé chevalier de la Légion d'honneur par décret du et promu officier par décret du .

Son œuvre[modifier | modifier le code]

L’œuvre d’ Henri Dabadie témoignent de l’art de son époque , la Troisième République[6].

A la fois peintre de paysages bretons, de vues d’Orient et d’Indochine ou marines hollandaises ; dans sa technique picturale éclectique, on remarque des influences des peintres de Pont-Aven, ou des nabis comme Maurice Denis.

Il va même puisé certains de ses sujets dans d’autres œuvres de son époque. Dans son tableau Le départ des Islandais ; baie de Paimpol (vers 1901), conservé au Musée d'Arts de Nantes, il s’inspire du roman de Pierre Loti Pêcheur d'Islande (1886) et la chanson La Paimpolaise de Théodore Botrel ; notamment met en scène le personnage de Maud (du roman, puis de la chanson).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gérard Schurr, 1820-1920 : Les Petits maîtres de la peinture., Paris, Ed. de l'Amateur, , 228 p. (ISBN 978-2-85917-090-5), p. 32
  2. « acte de décès no 124 d'Eugène Trigoulet », sur archivesenligne.pasdecalais.fr (consulté le ), p. 318.
  3. Musée d'Arts de Nantes, Wlodarczak, Thierry, Les Peintres de la génération d'Aristide Briand dans les collections du Musée des beaux-arts de Nantes, Nantes, Musée des Beaux-Arts de Nantes, , 70 p., p. 31
  4. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 339
  5. Émeline Caule, Étude comparative de la collection orientaliste du musée des Beaux-Arts de Pau. Art et histoire de l’art (Mémoire de Master Arts: Histoire, Théories, Pratiques), , 118 p. (lire en ligne), p. 84-85
  6. Cyrille Sciamma, Sophi Levy, Allan Scott [et al], Le Beau bizarre : les peintures du XIXe siècle du Musée d'arts de Nantes, Paris/New York, Nantes, Le passage et Musée d'Arts de Nantes, , 302 p. (ISBN 978-2-84742-364-8, présentation en ligne), p. 221

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 339
  • Bénézit, 1999
  • Élisabeth Cazenave, Les artistes de l'Algérie: dictionnaire des peintres, 2001, p. 209
  • Gilbert Desport, Répertoire des peintres et sculpteurs du Pays Basque, 2002, p. 99
  • Marion Vidal-Bué, L'Algérie des peintres: 1830-1960, 2002, p. 280
  • Denise Delouche, L’histoire de la peinture vue des Côtes d’Armor. Dans Les cahiers de l’Iroise, 1991, p. 133-162.
  • Denise Delouche, La peinture en bretagne, Editions Palantines, 2011, p. 349.
  • Rossi Paul-Louis, Visiteur du clair et de l’obscur, Nantes, Joca Séria, Musée d'Arts de Nantes, , 199 p. (ISBN 978-2-84809-033-7, présentation en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]