HMS Neptun (1979)

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HMS Neptun
illustration de HMS Neptun (1979)
Le HMS Neptun en remorque en 2011.

Type sous-marin d'attaque conventionnel
Classe classe Näcken
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine royale suédoise Marine royale suédoise
Constructeur Kockums Drapeau de la Suède Suède
Chantier naval Malmö
Fabrication acier
Quille posée Mars 1974[1]
Lancement [1]
Commission [1]
Statut Déclassé en 1998, navire musée
Équipage
Équipage 5 officiers, 19 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 49,5 m
Maître-bau 5,7 m
Tirant d'eau 5,5 m
Déplacement 980 tonnes en surface
1 150 tonnes en immersion[2]
Propulsion 1 moteur Diesel MTU 16V652 de 2 100 ch (1 600 kW)
1 moteur électrique Jeumont-Schneider de 1 540 ch (1 150 kW)
1 arbre d'hélice
Vitesse 10 nœuds (19 km/h) en surface[3]
20 nœuds (37 km/h) en immersion[3]
Profondeur 300 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
2 tubes lance-torpilles de 16 pouces (400 mm)
Carrière
Indicatif Nep

Le HMS[Note 1] Neptun est le deuxième des trois sous-marins de classe Näcken, construits pour opérer dans la mer Baltique. La classe Näcken a été parmi les premiers sous-marins suédois à avoir des ordinateurs de bord. Sa tâche dans l’éventualité d’une guerre aurait été d’attaquer les tâches de navigation et de surveillance ennemies.

Engagements[modifier | modifier le code]

Le navire a été commandé à Kockums à Karlskronavarvet et sa quille a été posée en mars 1974. Le navire a été lancé le et a rejoint la flotte le [4]. L’année suivante, il a été impliqué dans un incident international lorsque le sous-marin soviétique S-363 s’est échoué à l’extérieur de Karlskrona.

Le navire a été retiré du service en 1998 à Karlskrona. En 2008, il a été donné au Musée naval (Marinmuseum) de Karlskrona, en Suède, où il est exposé (après restauration) depuis 2014[5].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Tous les navires de la marine royale suédoise portent le préfixe HMS, abréviation de Hans/Hennes Majestäts Skepp (en suédois, « Navire de Sa Majesté »).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Moore 1985, p. 454.
  2. Gardiner & Chumbley 1995, p. 447.
  3. a et b Baker 1998, p. 820.
  4. Robert Gardiner, p. 447.
  5. « Neptun – a real submarine! », Karlskrona Marinmuseum (consulté le ).

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • A.D. Baker, The Naval Institute Guide to Combat Fleets of the World 1998–1999, Annapolis, Maryland, USA, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-111-4).
  • Robert Gardiner et Stephen Chumbley, Conway's All the World's Fighting Ships 1947-1995, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 1-55750-132-7).
  • John Moore, Jane's Fighting Ships 1985–86, London, Jane's Yearbooks, (ISBN 0 7106-0814-4).
  • (sv) Gustaf von Hofsten et Jan Waernberg, Örlogsfartyg : Svenska maskindrivna fartyg under tretungad flagg, Svenskt Militärhistoriskt Bibliotek, (ISBN 91-974384-3-X).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]