Guy Ier de Til-Châtel
| Guy Ier de Til-Châtel | |
 D'or à une clef de gueules. | |
| Autres noms | Guy de Tilchâtel Guy de Trichâtel latin : Guido de Tilicastri |
|---|---|
| Titre | Seigneur de Til-Châtel (avant 1179 - vers 1191) |
| Prédécesseur | Aimon III de Til-Châtel |
| Successeur | Guy II de Til-Châtel |
| Souverains | .svg){kind=small} Évêque de Langres Duc de Bourgogne
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| Suzerains | .svg){kind=small} Roi de France
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| Biographie | |
| Dynastie | Famille de Til-Châtel |
| Naissance | c. 1150 |
| Décès | c. 1191 Saint-Jean-d'Acre |
| Père | Guillaume de Til-Châtel |
| Mère | Béatrix de Vignory |
| Conjoint | Marguerite de Mont-Saint-Jean |
| Enfants | Guy II de Til-Châtel Hugues de Til-Châtel |
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Guy Ier de Til-Châtel, né vers 1150 et mort vers 1191, est seigneur de Til-Châtel, dans le duché de Bourgogne, à la fin du XIIe siècle. Il est le fils de Guillaume de Til-Châtel et de son épouse Béatrix de Vignory. Il succède à son frère aîné Aimon III de Til-Châtel, mort avant 1179.
Il participe à la troisième croisade et trouve la mort lors du siège de Saint-Jean-d'Acre.
Il est alors remplacé par son fils aîné Guy II de Til-Châtel à la tête de la seigneurie.
Biographie[modifier | modifier le code]
Il est le fils puîné de Guillaume de Til-Châtel et de son épouse Béatrix de Vignory. À la mort de son père après 1152, la seigneurie revient à son frère aîné Aimon III de Til-Châtel, mais celui-ci meurt à son tour avant 1176 sans avoir contracté d'union ni eu de descendance et il hérite alors à son tour des terres familiales.
Bien que principalement vassal de l'évêque de Langres, il apparait par la suite régulièrement dans l'entourage du duc Hugues III de Bourgogne. En 1184, ce dernier accorde à Guy l'autorisation de fortifier son château de Til-Châtel ainsi que le bourg avec « des murs en dedans à la hauteur d'une lance sans bailles et sans murs devant, de façon qu'il ne puisse s’étendre au delà ». En contrepartie, Guy ainsi que ses successeurs se doivent de secourir le duc de toutes leurs forces contre toutes menaces, à l’exception de la fidélité qu'ils doivent à l'évêque et au chapitre de Langres. En outre, afin de rentrer dans la légéité du duc, le sire de Til-Châtel reçoit également de celui-ci le fief de Lux[Note 1] et s'engage à en fortifier aussi le château[1],[2],[3].
 Église Saint-Florent-et-Saint-Honoré de Til-Châtel, dont le début de la construction remonte au XIIe siècle. |
 Château de Lux, dont les premiers travaux remontent au XIIe siècle. |
En 1186, il fait très probablement partie de l'ost du duc lors de sa guerre contre Hugues de Vergy qui est soutenu par le roi Philippe-Auguste[4]. Puis, en 1187, il signe comme caution du duc de Bourgogne la charte de franchises de la ville de Dijon. Preuve de son importance, il signe en troisième position, derrière le sénéchal Anséric IV de Montréal et le connétable Aimon de Marigny-sur-Ouche[4],[5].
Quelques années plus tard, il décide de participer à la troisième croisade et rejoint la Terre sainte probablement aux côtés du duc de Bourgogne. Il combat alors au siège de Saint-Jean-d'Acre lors duquel il trouve la mort.
Il est ensuite remplacé à la tête de la seigneurie par son fils aîné Guy II de Til-Châtel.
Mariage et enfants[modifier | modifier le code]
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Avant 1179, il épouse Marguerite de Mont-Saint-Jean, fille de Hugues II, seigneur de Mont-Saint-Jean, et de son épouse Élisabeth de Vergy, avec qui il a au moins deux enfants[6] :
- Guy II de Til-Châtel, ou Guillaume de Til-Châtel, qui succède à son père ;
- Hugues de Til-Châtel, cité dans une charte de 1186.
Devenue veuve, Marguerite de Mont-Saint-Jean épouse en secondes noces Daimbert II, seigneur de Seignelay, avec qui elle a deux autres enfants. Elle meurt vers 1224.
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Duché de Bourgogne
- Famille de Til-Châtel
- Bourg Til-Châtel
- Troisième croisade
- Siège de Saint-Jean-d'Acre
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Ernest Petit, Histoire des ducs de Bourgogne de la race capétienne, vol. 3, Dijon, Imprimerie Darantière, (lire en ligne)
- A. Huguenin, « Til-Châtel : Saint Florent et Saint Honoré », Bulletin d'histoire et d'archéologie religieuses du diocèse de Dijon, Dijon, Union typographique, vol. 14, , p. 107-152 (lire en ligne).
- A. Huguenin, « Une procédure de mise en décret d'une terre féodale au XVIIe siècle », Mémoires de la Société bourguignonne de géographie et d'histoire, Dijon, Imprimerie Darantière, vol. 12, , p. 153-189 (lire en ligne).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Histoire du village », sur Commune de Til-Châtel.
- (en) Charles Cawley, « Seigneurs de Tilchâtel », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy), Burgundy Duchy.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Le bourg de Lux est situé à 4 kilomètres au sud-est de celui de Til-Châtel.
Références[modifier | modifier le code]
- Claude Courtépée, Description générale et particulière du duché de Bourgogne, précédée de l’abrégé historique de cette province, t. 2, Dijon, (lire en ligne).
- Ernest Petit 1889, p. 13.
- Ernest Petit 1889, p. 259.
- Ernest Petit 1889, p. 85.
- Ernest Petit 1889, p. 269.
- Étienne Pattou, « Maison de Mont-Saint-Jean » [PDF], sur racineshistoire.free.fr.
