Château de Marigny-sur-Ouche

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Château de Marigny-sur-Ouche
Image illustrative de l’article Château de Marigny-sur-Ouche
Le pigeonnier
Période ou style Médiéval
Type Ruines
Début construction XIIe siècle , XVIe siècle
Coordonnées 47° 14′ 28″ nord, 4° 44′ 50″ est[1]
Pays Drapeau de la France France
Région historique Bourgogne
Subdivision administrative Côte-d'Or
Localité Saint-Victor-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte : Côte-d'Or
(Voir situation sur carte : Côte-d'Or)
Château de Marigny-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
(Voir situation sur carte : Bourgogne-Franche-Comté)
Château de Marigny-sur-Ouche
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Château de Marigny-sur-Ouche

Le château de Marigny-sur-Ouche dit aussi château fort Saint-Maurice est un château fort médiéval en ruines situé à Saint-Victor-sur-Ouche (Côte-d'Or) en Bourgogne-Franche-Comté.

Localisation[modifier | modifier le code]

Les ruines du château[2] situées en forêt au nord de Saint-Victor à l’extrémité d’un éperon rocheux qui domine le village et la vallée de l’Ouche ne sont accessibles que par chemin forestier[1].

Historique[modifier | modifier le code]

Le fief de Marigny dont le nom ne reste attaché qu'à la forêt qui borde le château à l'ouest est un des plus anciens du duché : dès 584 le roi Gontrand en fait don à l'abbaye Saint-Bénigne. Il passe en diverses mains au XIIIe siècle : en 1205 au sire de Chatillon-en-Bazois, en 1264, à l'abbaye de Saint-Seine puis revient au duché en 1296. En 1303 Robert II ordonne par testament à son fils Hughes de ne jamais le céder. Il revient néanmoins en 1360 à Jacques de Vienne, seigneur de Longvic. En 1449 il est à Claude de Montaigu, seigneur de Couches, qui le met en fermage pour trois ans[réf. souhaitée].

Le château-fort est construit au début du XVIe siècle par Christophe de Rochechouard, sire de Couches. En 1642, la seigneurie est puissante : outre le château « sur le bout de la montagne de Ruère » elle englobe Gissey, Jaugey, Saint-Victor, Auvillars, Saint-Jean-de-Bœu, en dépendent ainsi que Charmoy, Vaux, la Montagne-de-Vaux, les Granges et Comberainbeuf . Mais en 1757 un inventaire décrit un château en mauvais état. Jean Paris de Montmartel le rachète en 1766 pour en récupérer les pierres afin de reconstruire le château de Barbirey. A la Révolution les restes sont saccagés par les paysans[réf. souhaitée].

Architecture[modifier | modifier le code]

Les vestiges se situent sur un éperon barré séparé du plateau par un fossé creusé dans la roche. Le mur d’enceinte suit les contours du rocher et sert de mur de soutènement à la basse-cour. L’entrée entourée de deux tours semi-circulaires, aujourd’hui détruites, défendaient un pont-levis. Les restes d’une tour d’escalier et d’une grande muraille percée d’archères donnent idée de l’élévation d’origine. Une grosse tour d’angle rectangulaire hérissée d’archères domine encore la vallée. Cette face datée XVIe siècle est en grosses pierres à bossage En suivant le fossé ouest, on découvre une autre tour ronde puis une hexagonale, dont le pigeonnier. A l’est, les restes du logis et de la chapelle surplombent la vallée en contrebas. La campagne de fouilles et de consolidations de 1992 étant restée sans suites, la végétation reprend ses droits[réf. souhaitée].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  2. Notice no IA00059675, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Annexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]