Gustave Nicolas Joseph De Ridder

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Gustave De Ridder
Nom de naissance Gustave Nicolas Joseph
Naissance
Bruxelles
Décès 27 mai 1862
Le Mée-sur-Seine (France)
Nationalité Belge
Profession
Autres activités
Formation
Ingénieur


Gustave Nicolas Joseph De Ridder (1795-1862) est un ingénieur et entrepreneur belge. Pionnier des chemins de fer, il a étudié et réalisé, avec son collègue et beau-frère Pierre Simons, le premier chemin de fer en Belgique de Bruxelles à Malines.

Biographie

Gustave de Ridder est né le 31 mai 1795 à Bruxelles[1].

Le 29 septembre 1814, Il entre au service des Ponts et Chaussées de l'administration d'Orange et participe notamment aux études puis à la construction du Canal Bruxelles-Charleroi entre 1823 et la déclaration d'indépendance de la Belgique.

Ses voyages d'études en Grande-Bretagne avec Pierre Simons et Jean-Baptiste Vifquain lui avaient permis d'observer les balbutiements du chemin de fer, et ils furent rapidement associés par le ministre de l'intérieur Charles Rogier aux projets de mise en place de ce mode de transport au sein de l'administration de la jeune Belgique. Ils devinrent par la suite ingénieurs en chefs de l'administration des chemins de fer de l’État belge et, en tant que pionniers, furent commissionnés à l'étude de plusieurs lignes, notamment les chemins de fer de Paris à Bruxelles et de Francfort à Berlin.

Le 16 novembre 1842, l'Etat lui accorde a titre personnel un titre de concession sur une ligne de chemin de fer reliant Anvers (rive gauche) à Gand. Il entreprends d'acquerrir les terrains pour une première section reliant Saint Nicolas à Anvers "Tête de Flandres" ou un bac permet de rejoindre le centre ville sur l'autre rive de l'Escaut. Il y fait circuler une locomotive et divers wagons de sa conception. L'ingénieur avait en effet également déposé divers brevet de perfectionnement du matériel roulant dont dériveront les locomotives dites "système De Ridder" dont la machine "Pays de Waes" est un exemplaire conservé par le patrimoine historique de la SNCB.

En 1845, Il injecte l'ensemble des actifs de la ligne Anvers - Gand dans la Compagnie du chemin de fer d'Anvers à Gand par Saint-Nicolas et Lokeren, créé afin d'élargir le capital disponible[2]. En 1846, il démissionne des ponts et chaussée et se consacre à ses autres projets, conseillant notamment encore plusieurs concessionnaires ferroviaires.

Il meurt le 27 mai 1862 dans sa résidence du Mée-sur-Seine en France[1].

Publications

  • Recueil des mémoires et devis pour l'établissement du chemin de fer d'Anvers et Ostende à Cologne, avec embranchement de Bruxelles et de Gand aux frontières de France, par MM. Simons et De Ridder, ingénieurs-directeurs, officiers de l'Ordre civil de Léopold, chevaliers de l'Ordre royal de la Légion-d'Honneur, 3e édition, Bruxelles, 1839 (intégral).

Notes et références

  1. a et b Moyaux, Biographie Nationale, 1907 p. 314
  2. Adolphe Demeur, 46 - « Compagnie du chemin de fer d'Anvers à Gand par Saint-Nicolas et Lokeren - Statuts », dans Les Sociétés anonymes de Belgique en 1857, collection complète des statuts, collationnés sur les textes officiels, avec une introduction et des notes, 1863, pp. 151-156 intégral (consulté le 26 juin 2012).

Bibliographie

  • A. Moyaux, « Ridder (Gustave - Nicolas - Joseph De) », dans Biographie Nationale, Académie royale des sciences, des lettres et des Beaux-Arts de Belgique, tome 19, Bruxelles, 1907, pp. 314-318 (lire)

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe