Groupement d'intervention
Les groupements d'intervention (anciennement appelés « groupements d'intervention et de réserve »), sont les unités anti-émeute de la gendarmerie nationale algérienne.
Historique[modifier | modifier le code]
Les premiers groupements d'intervention ont vu le jour dans les années 1980 notamment dans la banlieue d'Alger à Chéraga ou encore à Sidi Bel Abbès. On compte en 2017 38 GI sur l'ensemble du territoire algérien[1].
Auparavant, les unités de gendarmes mobiles se chargeaient aussi du maintien de l'ordre, de plus, cette unité était considérée à l'époque comme une unité d'élite car avant l'apparition du Détachement spécial d'intervention, ils étaient les seuls à pouvoir intervenir dans des missions complexes telles que les prises d'otages. Le noyau dur du Détachement spécial d'intervention est issu des groupements d'intervention[2].
Depuis 2017, le « groupement d'intervention et de réserve » a changé de nom pour le « groupement d'intervention »[3].
Les groupements d'interventions et de neutralisations appartiennent également aux GI, on en compte 38 actuellement en Algérie[1].
Missions[modifier | modifier le code]
Les GI ont pour mission :
- Le maintien et le rétablissement de l’ordre public
- La sécurité générale et de la voie publique
- Les services et maintien de l’ordre dépassant les capacités opérationnelles des gendarmes mobiles
- Les renforts lors de missions sensibles ou risqués
- L'aide et le secours des populations en cas de catastrophes naturelles ou technologiques[4]
De plus, les GI peuvent venir en appui lors d'une intervention des sections de sécurité et d'intervention (Sections de sécurité et d'intervention) ou des groupements d'intervention et de neutralisation.
Armement et équipements[modifier | modifier le code]
Les gendarmes des GI ont des équipements et un armement différent de leurs homologues mobiles, leur véhicules aussi sont différents.
Armement[modifier | modifier le code]
Armes de poing[modifier | modifier le code]
Fusils d'assaut[modifier | modifier le code]
Fusils à pompe[modifier | modifier le code]
Autres[modifier | modifier le code]
- Bâton télescopique
- Tonfa
- Grenades (lacrymogènes, assourdissantes, aveuglantes, de dispersion...)
- Fusil lance grenade
Équipement individuel[modifier | modifier le code]
- Casque à visière anti-émeute
- Masque à gaz
- Combinaison verte de la gendarmerie
- Gilet de protection
- Jambières protège pieds et tibias et épaulières de protections
- Gilet pare-balles
- Gilet tactique
- Bouclier anti-émeute
- Rangers
- Gants de protection
- Lunettes de protection
- Ceinturon tactique
Véhicules[modifier | modifier le code]
- 4X4 Mercedes-benz Classe G
- 4X4 Toyota land cruiser
- 4x4 Nissan patrol
- Minibus Iveco daily
- Minibus Mercedes-benz sprinter
- Fourgon Mercedes-benz sprinter
- SNVI m120 avec un système de déblaiement
- SNVI B260 VAM (véhicule anti-émeute) avec des jets d'eau répulsifs
- Minibus SNVI 18 V4 VI (véhicule d'intervention)
- Minibus SNVI 38 L6
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Algerie-fr », sur www.force-publique.net (consulté le ).
- « ForcesDZ - Page d’accueil », sur www.forcesdz.com (consulté le ).
- centurion dz, « Algérie - Le Commandant de la Gendarmerie inaugure de nouvelles unités à Tipaza - الدرك الوطني », (consulté le ).
- « Gendarmerie Nationale - Algérie », sur www.mdn.dz (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Gendarmerie Nationale - Algérie », sur www.mdn.dz (consulté le )
- [1]
- Stas Pinochet, « G I R Groupement d'Intervention et de Réserve GN », (consulté le )